Entre ambitions industrielles et contribution à l'OTAN, les défis de la European Sky Shield Initiative
La guerre en Ukraine et la reconnaissance de la Russie comme principale menace pour la sécurité européenne poussent les Alliés à réinvestir dans leur défense sol-air et antibalistique.
Le Partenariat atlantique à l'épreuve de la multipolarité : la fin des illusions
La solidarité européenne semble se déliter au moment où l'Europe pèse moins dans la stratégie de l'Amérique et où la multiplication des pôles affirme la divergence des intérêts sur la scène internationale.
La présidence allemande de l’OSCE en 2016 : Vers un renouement du dialogue avec la Russie ?
De par sa composition unique – cinquante-sept Etats membres de la sphère euro-atlantique, dont les Etats-Unis et la Russie –, l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) représente en théorie le cadre idéal pour discuter de questions de sécurité paneuropéennes. L’OSCE reste en effet l’un des rares forums de dialogue institutionnalisés entre les pays occidentaux et Moscou, et le seul à également inclure Washington.
RAMSES 2016. L'Allemagne et la Russie dans la crise ukrainienne
Penser et anticiper les impacts socio- économiques de l’intervention humanitaire en République centrafricaine
La République centrafricaine est aujourd’hui un pays sous perfusion internationale.
La Russie, une puissance faible ? / Climat : avant la Conférence de Paris
Comprendre la Russie d’aujourd’hui, c’est savoir qu’elle se définit d’abord dans l’action extérieure – ce qui peut être dangereux. Qu’elle a les moyens d’agir – énergie, armes… –, mais que ces moyens sont limités. Qu’elle connaît des difficultés économiques bien antérieures aux sanctions, que le régime se refuse à traiter… économiquement. Et que le raidissement du régime poutinien ne saurait garantir sa propre durée.
C’est autour de ces éléments de réflexion que s’organise le dossier de ce numéro de Politique étrangère, éléments fondamentaux pour identifier la nature même d’une Russie qui n’est ni le grand méchant loup, ni la douloureuse incomprise qu’on nous décrit ici ou là.
Ce même numéro s’interroge sur les chances de succès de la prochaine COP 21. Pourra-t-elle éviter de donner enfin son prix au carbone ? Et les pays du nord reconnaîtront-ils enfin leur responsabilité historique dans les émissions de gaz à effet de serre ? À ces seules conditions un accord général deviendrait possible, qui pourrait garantir le développement des pays du sud.
Cette livraison de Politique étrangère s’attache également aux multiples abcès d’un Sud en feu : Syrie, Irak, Soudan du Sud, Nigéria – toutes géographies où c’est l’idée même d’État, au sens de la pensée occidentale, qui semble remise en cause.
Crimée : les contradictions du discours russe
Après avoir nié l’intervention russe en Crimée, le président Poutine a fini par la reconnaître et par employer des arguments fallacieux pour la justifier.
Le désordre libyen : trois questions à Florence Gaub
L'article que vous avez écrit dans le numéro d’automne 2012 de Politique étrangère, soit un an après la chute de Mouammar Kadhafi, était intitulé « Libye, le rêve de Kadhafi devient-il réalité ? ». Qu'entendiez-vous par là ?
Kadhafi rêvait d’une société déhiérarchisée, sans institutions étatiques. Dans sa vision politique, les questions relevant de la vie commune devaient être réglées par un accord au plus bas niveau, dans les comités et commissions. Son rêve n’est pas devenu une réalité de son vivant, car la sécurité et la production du pétrole étaient restées entre les mains du régime. En 2012, après la chute de Kadhafi, non seulement les Libyens ont tout de suite formé plusieurs comités et commissions, mais une gestion locale de la sécurité et de la production pétrolière s’est mise en place. Voilà pourquoi j’ai écrit que la vision politique de Kadhafi est finalement devenue une réalité, bien que ce soit une réalité bien triste.
Les camps de réfugiés et la guerre : Du sanctuaire à l'enfermement humanitaire ?
Créés pour protéger les populations civiles affectées par des conflits ou des catastrophes naturelles, les camps de réfugiés et de déplacés possèdent une indéniable dimension stratégique et leur gestion peut être déterminante pour les sorties de crise.
Ianoukovitch et la politique étrangère ukrainienne : retour à l'équilibre ?
L'amélioration des relations avec Moscou est une priorité de la politique étrangère du nouveau président ukrainien : en témoignent les récents accords gaziers sur la flotte russe en Crimée.
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