Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
Sujets liés
La politique russe de recrutement de combattants et d’ouvrières en Afrique subsaharienne
La guerre russo-ukrainienne, déclenchée le 24 février 2022, s’est rapidement internationalisée. La Russie et l’Ukraine se sont très vite efforcées de mobiliser leurs alliés afin d’obtenir un soutien politique et diplomatique, ainsi que des ressources militaires et économiques. Mais les deux belligérants ont aussi cherché à recruter des étrangers à titre privé pour soutenir leurs efforts de guerre respectifs. Cette politique est globale et s’étend de l’Amérique latine à l’Extrême-Orient. L’Afrique subsaharienne, dans ce panorama, présente un intérêt particulier car elle constitue un vivier de recrutement vaste et facilement accessible, en raison de taux de pauvreté élevés dans la plupart des pays de la zone conjugués à un important désir d’émigration.
"On a franchi un seuil avec les sanctions"
Edition spéciale au cinquième jour de la guerre en Ukraine avec de nouvelles alertes aériennes à Kiev et des combats qui auraient lieu à Marioupol. Zelensky demande son adhésion face caméra, les 27 pris à témoin par le président ukrainien. Différents spécialistes reviennent sur les dernières évolutions de la situation ukrainienne.
Au 5ème jour, Kiev résiste toujours
Kiev tient toujours. Assiégée par la force russe, la capitale ukrainienne continue de résister.
«Rien ne pourra arrêter Vladimir Poutine»
Pour la politologue Tatiana Kastouéva-Jean, le chef du Kremlin a changé de registre. Rempli de rancœur, il ira jusqu’au bout et fera de l’Ukraine ce qu’il voudra.
Biden face à la guerre en Europe
Le président américain multiplie les annonces et les sanctions face à la Russie, tout en ménageant les intérêts des États-Unis. À quelques jours de son discours sur l'état de l'Union, comment se place le leader de la première puissance mondiale face au conflit en Ukraine ?
Rhétorique : comment Vladimir Poutine justifie l'invasion de l'Ukraine
Justifier l'invasion de l'Ukraine, c'est l'exercice auquel il se livre dans chacun de ses discours. Pour Brut, Tatiana Kastouéva-Jean, chercheuse à l'IFRI, analyse la rhétorique de Vladimir Poutine.
Guerre en Ukraine : pourquoi l'invasion russe peut inquiéter la Géorgie et la Moldavie
Alors que le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian, a fait part de son inquiétude de l’extension de l’offensive russe en Moldavie et la Géorgie, « Marianne » s'est entretenu avec Dimitri Minic, spécialiste de la Russie à l'Institut français des relations internationales (IFRI) pour connaître son avis.
Guerre en Ukraine : Pourquoi Vladimir Poutine s'est abstenu de faire une vraie déclaration de guerre
Pour le maître du Kremlin, une « opération militaire spéciale » en Ukraine n’est pas vraiment une guerre avec un pays indépendant de la Russie.
« Poutine veut le retour de la puissance russe »
Pour le président russe, nier la souveraineté de l’Ukraine est un prétexte pour s’affirmer, en soulignant le déclin américain et l’obsolescence des démocraties. C’est ce qu’explique à « l’Obs » Thomas Gomart, directeur de l’Institut français des Relations internationales, alors que Moscou vient de reconnaître l’indépendance des territoires séparatistes du Donbass.
« Malgré les apparences, il y a des divergences structurelles entre la Chine et la Russie »
Comment comprendre le rapprochement récent entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue chinois Xi Jinping ? Alors que la menace d’une intervention militaire de la Russie en Ukraine se précise un peu plus chaque jour, entretien avec Marc Julienne, responsable des activités Chine à l’Ifri (Institut français des relations internationales).
La bataille de l'information fait rage autour de l'Ukraine
Accusations mutuelles de ruptures du cessez-le-feu entre Kiev et Moscou, informations sur les préparatifs de l’invasion russe dévoilées par Washington… Alors que la menace d’une guerre augmente d’heure en heure, la « guerre avant la guerre » s’intensifie.
Jusqu'où Poutine est-il prêt à en découdre ?
Vladimir Poutine n’étant pas ce que l’on peut appeler un personnage exubérant, il y a peu de chance de le voir reproduire le coup d’éclat d’un de ses prédécesseurs à la tribune de l’ONU. Souvenez-vous : Nikita Khrouchtchev, en 1960, brandissant sa chaussure avant de l’abattre sur son pupitre, pour marquer sa désapprobation après des propos critiquant la politique expansionniste de l’URSS. Vraiment pas le genre de Poutine.
Pour autant, si le style est différent, le président russe n’est-il pas le digne héritier des anciens dirigeants soviétiques, exception faite de Mikhaïl Gorbatchev ? A savoir un adepte du Niet comme élément central de sa politique étrangère.
Hollande au pied de la "grande Russie"
Francois Hollande se rend pour la premiere fois en Russie, précèdé par Gerard Depardieu. Les facéties éthyliques de ce dernier ont été habilement exploitées par le Kremlin pour délivrer un double message. Ce sont désormais les artistes français qui demandent à vivre en Russie et non plus I'inverse. De plus la France est un pays déclinant confronté à une fuite des capitaux de la part de ses forces vives. Les manières de laver cet affront ne manquent pas, mais I'essentiel est ailleurs.
Pour Paris, il réside dans la nécessité de renouveler son logiciel sur la Russie en délaissant une approche strictement bilatérale aussi confortable que datée. Le véritable enjeu est d'anticiper la place de la Russie dans la division internationale du travail, ainsi que son rôle à I'échelle globale.
La diplomatie numérique
Les diplomates s'invitent sur les réseaux sociaux deux ans après le scandale WikiLeaks qui avait fait hurler les chancelleries. Qu'est-ce que cela change aux relations entre Etats? Peut-on parler de diplomatie numérique? Que reste-il des secrets d'Etats? On posera toutes ces questions à Thomas Gomart de l'Ifri.
Internet. La "diplomatie numérique". Quelle influence lui accorder ?
Qu’est-ce que la diplomatie numérique ? En quoi diffère-t-elle de la « diplomatie publique », pratique américaine mal définie mais qui se veut outil d’influence ? Quels sont les fondamentaux de la diplomatie numérique, directement issue d’Internet et de ses déclinaisons (réseaux sociaux…) ? Pourquoi les États sont-ils directement concernés dans leur politique étrangère ? En quoi les États-Unis sont-ils éminents, escortés de leur brave et fidèle allié britannique ? Les Européens sont-ils « endormis » ? Est-ce un théâtre clé du rapport de forces entre les États, auquel cas on est bien de la géopolitique dure ? Le cœur de métier de la diplomatie numérique est-il de conquérir les esprits, de les formater, de les instrumentaliser ? Est-on finalement en présence d’une vieille problématique, renouvelée par l’informatique, à savoir la stratégie d’influence ? Bref, est-ce qu’il y a du nouveau sous le soleil ?
Interview du chercheur Julien Nocetti sur l'état du Web en Russie
La Russie a dévoilé il y a peu un projet de loi visant à faire évoluer le statut juridique des acteurs de l’internet. Comment interpréter la mise sur agenda politique de ce type de texte ?
- Les problématiques de lutte contre le piratage et de défense de la propriété intellectuelle correspondent à un vrai fléau en Russie. Par conséquent, le gouvernement russe fait preuve d’un réel activisme législatif à ce propos, lequel est une tendance depuis 2011.
Internet : les empires contre-attaquent
Après une propagation fulgurante, l’utopie d’Internet semble aujourd’hui marquer le pas.
Des attaques contre la neutralité du Net aux propositions de Dubaï, les forces combinées des États et des industries traditionnelles tentent d’endiguer un mouvement que ses succès ont rendu plus hésitant. Les manœuvres actuelles révèlent une vive tension entre cette utopie planétaire, porteuse d’une vision sans équivalent dans l’histoire, et un champ d’intérêts complexes, désormais travaillé par des logiques de puissance et de pouvoir.
Pour une histoire des relations internationales ou vers une histoire globale ?
L'historiographie est fille de son temps : la manière d'écrire l'histoire en dit long sur une époque, ses doutes et ses espoirs. Comme chacun sait, la France entretient un rapport compliqué à la « mondialisation ». D'un côté, elle craint d'y perdre son identité et ses positions. De l'autre, elle y participe activement et bénéficie à plein de son inscription dans les flux mondiaux. Au début des années deux mille, le débat sur la mondialisation se concentrait, en France, sur le rôle des États-Unis et reflétait des inquiétudes d'ordre culturel. Dix ans plus tard, il se focalise sur le rôle des puissances émergentes, en particulier celui de la Chine, et reflète des inquiétudes d'ordre économique. Cette mondialisation galopante se traduit par l'influence croissante d'un courant historiographique, celui de l'histoire mondiale (world global history), auquel les historiens français souhaitent s'associer, comme en témoigne le lancement, en mai 2012, de la revue Monde(s). Histoire, espaces, relations.
De la diplomatie numérique
Depuis les « printemps arabes », la diplomatie numérique (digital diplomacy) est à la mode. De quoi s’agit-il au juste ? De la continuation de la diplomatie traditionnelle par d’autres moyens et/ou d’une rupture fondamentale dans le rapport séculaire entre États et sociétés ? En 2002, le Département d’État créait une taskforce sur l’eDiplomacy. Dix ans plus tard, la diplomatie numérique américaine est conduite par cent cinquante personnes à Washington, relayées par neuf cents personnes dans les missions à l’étranger, faisant ainsi des États-Unis le leader mondial de la diplomatie numérique. À l’échelle des réseaux diplomatiques traditionnels, cette capacité leur assure une avance durable. À l’échelle d’Internet, elle est, en revanche, limitée au regard des forces non étatiques en présence.
Quelle gouvernance pour Internet?
Les représentants de 193 pays sont rassemblés à Dubaï, du 3 au 14 décembre, pour le sommet de l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’organisation des Nations Unies responsable des normes téléphoniques internationales. L’objet de cette réunion exceptionnelle : la renégociation du Règlement des télécommunications internationales, le traité qui régule les télécoms dans le monde, inchangé depuis 1988 et l’arrivée de l’Internet commercial.
Open Ministry e Ramses 2013, primi segni di democrazia digitale
La notizia arriva in tempo per l’uscita di “Rasmes 2013”, uno dei più importanti rapporti sulla politica mondiale, che inaugura la discussione sulla democrazia digitale. “Open Ministry” (“Avoin ministeriö” in finlandese), permetterà da Ottobre 2012 la discussione sulle proposte di legge da parte dei cittadini stessi, e la raccolta delle 50 mila firme necessarie per sottoporle al Parlamento.
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