Raphaël BRIANT
Ancien Chercheur, Centre des Etudes de Sécurité de l'Ifri
Domaines d'expertise :
- Puissance aérienne et spatiale
- Commandement et emploi des forces
- Lutte informatique et opérations multi-milieux
- Technologies et innovation
Le lieutenant-colonel Raphaël Briant a été chercheur au Centre des Etudes de Sécurité (CES) de l’Ifri et membre du Laboratoire de Recherche sur la Défense (LRD). Officier d’active dans l’armée de l’air et pilote de chasse, il a été projeté à de nombreuses reprises depuis 2009 sur les théâtres d’opérations extérieurs, en Afghanistan, au Moyen-Orient et en Afrique. Il a commandé l’Escadron de chasse 3/3 « Ardennes » ainsi que plusieurs détachements, au Tchad et au Niger.
Diplômé de l’école de l’air et titulaire d’un Mastère Spécialisé sur les opérations et la gestion de crise en cyberdéfense, il est breveté de l’École de guerre. Son expérience des opérations interarmées et interalliées lui permet de contribuer aux études relatives aux mutations de la conflictualité, à la prospective de défense et aux enjeux sécuritaires et stratégiques français.
La filière munitions française s’est structurée autour d’une logique de flux pour limiter les coûts de structure et maintenir les savoir-faire de la base industrielle et technologique de défense (BITD).
L’automatisation et la numérisation croissante du champ de bataille imposent de repenser le rapport entre l’humain et la machine. Si l’intelligence artificielle dispose d’avantages considérables sur l’homme, le système cognitif humain reste aujourd’hui encore l’un des plus complets. ...
Depuis 1990, les armées françaises n’ont eu de cesse de financer leur modernisation par la réduction des effectifs et du nombre de plateformes.
Les réserves de certains missiles et obus sont limitées, comme le signalaient des militaires dans un rapport de juin 2021. Entretien avec l'un des auteurs.
Selon plusieurs élus, la guerre en Ukraine a permis de dévoiler les faiblesses structurelles de l’armée française en cas de conflit avec un autre Etat. Le faible niveau de munitions est régulièrement pointé du doigt. Pour Raphaël Briant, la France doit adapter sa filière...
Alors qu’elle va réduire sa présence au Sahel, l’armée française se prépare à des conflits de haute intensité, exigeants et certainement plus meurtriers.