Tatiana KASTOUEVA-JEAN
Chercheur, Directrice du Centre Russie / Eurasie de l'Ifri
Domaines d'expertise :
- Politique intérieure et extérieure russe
- Soft power
- Ukraine
- Éducation supérieure en Russie
- Capital humain
Tatiana Kastouéva-Jean dirige le Centre Russie / Eurasie depuis 2014. Elle est diplômée de l'Université d'État de Ekaterinbourg, du Master franco-russe en relations internationales Sciences-Po/Mgimo à Moscou et a également obtenu un DEA de relations internationales à l'université de Marne-la-Vallée.
Tatiana Kastouéva-Jean dirige la collection électronique trilingue Russie.Nei.Visions.
Des suites économiques et technologiques du COVID-19 aux défis sécuritaires et migratoires, en passant par les problématiques stratégiques propres à chaque continent, Le Monde en questions offre un tour du monde des crises et des stratégies mondiales au seuil d'une année...
Sous les présidences de Vladimir Poutine, la mémoire historique est devenue un outil essentiel de légitimation politique.
Le printemps 2020 devait offrir deux points d’orgue à Vladimir Poutine. Le 22 avril, un vote populaire était censé couronner la procédure de révision constitutionnelle, ouvrant le chemin au maintien du président russe au pouvoir jusqu’en 2036.
À la recherche d’une meilleure image, la Russie met en place tout un arsenal de soft power depuis le milieu des années 2000 selon un modèle occidental.
Les États-Unis de Trump et le monde. L'Union européenne : Brexit, incertitudes allemandes, contradictions en Europe centrale. Russie et Ukraine. Peut-on reconstruire la Syrie ? Comment s'imagine l'avenir de l'Algérie ? Peut-on maîtriser le terrorisme au Sahel ? Quel modèle propose la Chine ? L...
La question des relations futures entre mondes orthodoxes russe et ukrainien se pose dès le début de la crise ukrainienne en 2014. Alors qu’il soutient habituellement l’action politique du Kremlin, le patriarche de Moscou, Kirill, est resté prudent face à l’annexion de la Crimée et au...
La société russe est plus diversifiée que ne le reflète l'image qu'en donnent les médias officiels.
Le projet dit des « Nouvelles routes de la soie de la Chine » (ou « Une ceinture, une route », « Ceinture et route », « Belt and Road Initiative » en anglais – désigné « B&R » dans cette étude) lancé en automne 2013,...
Quelle chance pour une relance de l’Union européenne ? Quel avenir pour le commerce international ? Trump et les midterm elections. Le Brésil verse-t-il dans le populisme ? La Libye peut-elle sortir de son anarchie actuelle ? Le prix du pétrole peut-il se stabiliser ? Faut-il investir en...
Pourquoi Vladimir Poutine est-il si populaire ? A-t-il un projet pour la Russie ? Y a-t-il une vraie opposition politique ? La Russie est-elle un pays développé ? Qui sont les alliés de la Russie ? La Tchétchénie vit-elle selon ses propres lois ? Quelles sont les raisons de l’intervention...
Au pouvoir depuis 2000, le chef du Kremlin a remporté sa cinquième élection présidentielle avec des résultats battant tous les records, y compris de participation (75 %). Sa priorité : le conflit en Ukraine.
En 1999, c’est un parfait inconnu qui arrive au pouvoir. Vingt-cinq ans plus tard, sans surprise, Vladimir Poutine vient de remporter la présidentielle. Un nouveau mandat de six ans à la tête de la Russie.
Depuis sa première élection au poste de président en 2000, Vladimir Poutine n’a cessé de détricoter les embryons de démocratie implantés en Russie depuis la chute de l’URSS. La présidentielle des 15 au 17 mars, dont il est le seul véritable candidat, en l’absence de tous les opposants, exclus...
Le scrutin présidentiel russe se déroule ce week-end sur fond d’offensive en Ukraine. Pourtant, le conflit reste très marginal dans la campagne, qui devrait aboutir sans grande surprise à la réélection du dirigeant russe.
Même si la présidentielle russe, qui se tient du 15 au 17 mars, et son résultat couru d’avance peinent à passionner la population, Vladimir Poutine a besoin d’un plébiscite pour légitimer son régime, explique Tatiana Kastouéva-Jean, spécialiste de la Russie, dans une tribune...
Le nationaliste Leonid Sloutski, le communiste Nikolaï Kharitonov et l’homme d’affaires Vladislav Davankov sont candidats à l’élection présidentielle russe. Issus de l’opposition « systémique », acceptée par le pouvoir en place, ils ne sont qu’une concurrence de façade.
Les Russes sont appelés aux urnes à partir de vendredi (15 mars 2024), pour élire un nouveau président, ou plutôt pour réélire un ancien président Vladimir Poutine, puisqu’en l’absence de véritable opposant sa victoire ne fait pas de doute.
Dans ce nouvel épisode du podcast « Le Monde selon l’Ifri », nous accueillons Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie de l’Ifri, pour analyser les enjeux de la prochaine élection présidentielle russe de mars 2024 et décrypter le contexte politique et social en Russie et en...
Les électeurs russes se rendent aux urnes du vendredi 15 au dimanche 17 mars. Vladimir Poutine est candidat pour un cinquième mandat. Sur le papier, il s’agit d’une élection présidentielle – parlons plutôt d’un simulacre puisque le président sortant a fait éliminer ses rares opposants.
Ils étaient des milliers ce vendredi à Moscou à faire leurs adieux à Alexeï Navalny. Un hommage courageux à l'opposant numéro un de Vladimir Poutine, mort le 16 février dernier. La foule de citoyens a en effet surpris vu le vaste dispositif policier mis en place. En dépit de ses efforts, et de...