La politique étrangère de l'Algérie : le temps de l'aventure ?

Largement déterminée par l’héritage de la diplomatie de l’après-indépendance, par le repliement contraint de la période de guerre civile et l’obsession de quelques dossiers régionaux, la diplomatie algérienne va devoir se redéfinir face à un monde qui change.
Le bouleversement de son environnement proche (Libye, Sahel…) ou plus lointain (Proche-Orient) lui impose des questions mettant directement en cause sa sécurité, au moment même où la rente pétrolière paraît sur le déclin.
Jean-François Daguzan est directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique et directeur de la revue Maghreb-Machrek.
Article publié dans Politique étrangère, vol. 80, n° 3, automne 2015
Plan de l’article
L’ouverture 2000-2015 : succès économiques, limites politiques
France-Algérie : la fin des montagnes russes ?
La période Chirac : la passion sans les résultats
Le coup manqué : espoirs et désillusions de la présidence Sarkozy
L’arrivée de François Hollande : la miraculeuse embellie
L’Algérie et les printemps arabes : la douloureuse surprise
Les relations avec les Etats-Unis : de la confrontation à l’ennemi commun
Algérie-Union européenne : une méfiance jamais démentie
Sahara occidental : un statu quo à perpétuité ?
Médiations et multilatéralisme constitutionnel
Passer de la frontière : l’enjeu algérien du XXIe siècle
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