20
avr
2021
Espace Média L'Ifri dans les médias
Marc-Antoine EYL-MAZZEGA, cité par Vincent Collen dans Les Echos

Pandémie, transition énergétique : le gaz fait de la résistance

Après un trou d'air l'an dernier, la consommation mondiale de gaz est repartie de l'avant, plus résiliente que le pétrole et le charbon. Elle est tirée par la demande asiatique en gaz naturel liquéfié. Qatar, Russie, Etats-Unis… Les grands pays producteurs augmentent leurs capacités.

Les Echos

C'est l'énergie fossile qui résiste le mieux à la crise sanitaire et à la transition écologique. Le marché mondial du gaz a certes été affecté en 2020, mais nettement moins que le pétrole ou le charbon. Il s'est contracté de seulement 1,9 % l'an dernier, selon les données de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publiées il y a quelques jours. Le recul est sans précédent depuis plus de dix ans mais il est sans commune mesure avec celui du charbon (-4 %) et surtout du pétrole (-9 %).

« Le marché s'est très vite ressaisi », constate Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre énergie et climat de l'Ifri. Cette résilience s'explique d'abord par les usages du gaz. Contrairement au pétrole, il n'a pas été directement affecté par le coup d'arrêt au transport routier et aérien dû aux restrictions des déplacements. Les industries ont un peu moins consommé de la molécule mais les habitants de l'hémisphère Nord n'ont pas arrêté de se chauffer, malgré un premier trimestre particulièrement doux.

« Le Qatar entend rester le leader mondial et creuser son avance sur l'Australie », souligne Marc-Antoine Eyl-Mazzega.

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