
Moscou propose à Washington de prolonger un traité nucléaire menacé
Le traité New Start, ratifié en 2011 entre les deux superpuissances nucléaires, expire en 2021. Les Russes sont prêts à le prolonger, mais les Américains regardent, inquiets, vers la Chine.

Internet nationalisé, la liberté au pied du mur
Comment s’organise le cyberespace ? Un Etat peut-il vraiment envisager la mise en place d’un Internet souverain au sein de son territoire ? Et si oui, comment s’y prendre ? Comment mettre en place le mouvement de la relocalisation des données au sein d’un pays ?

Les Russes sont-ils les meilleurs stratèges ?
Position dominante dans le Proche et Moyen-Orient, réseaux réactivés en Afrique, rapprochement avec la Serbie ... Malgré un PIB en baisse et une population vieillissante, la Russie demeure un acteur incontournable de la scène géopolitique actuelle. Comment le comprendre et l'expliquer ?

Russie : A quoi va ressembler le « Runet », le nouvel Internet 100% russe contrôlé par Moscou ?
« L’Internet souverain ». C’est le nom officiel du nouvel Internet 100 % russe. Vendredi 1er novembre, la loi pour la mise en place de ce système fermé – et très controversé – est entrée en vigueur en Russie. De quoi inquiéter les défenseurs des libertés numériques. Serveurs, contrôles, cyberattaque… On vous explique à quoi ressemble l’Internet de demain pour les Russes.

Quand le « grand ours » Poutine joue les sauveurs de l’Afrique
Le président russe est l’hôte du premier sommet Russie-Afrique de l’histoire à Sotchi (22 au 25 octobre) avec la volonté d’accroître l’influence de son pays sur le continent. […]
Cette stratégie rappelle l’époque où les conseillers militaires russes pullulaient en Afrique. Mais, Moscou n’a plus les mêmes moyens en matière de coopération. Elle délègue dorénavant des prestations à des sociétés militaires privées.
Offensive turque contre les Kurdes : « L’accord entre la Russie et la Turquie, c’est la victoire de Bachar al Assad »
A Sotchi, six heures de négociations… et un « accord historique », s’est félicité le président turc Recep Tayyip Erdogan. Mardi, Ankara et la Russie ont trouvé un accord sur l’avenir de la frontière turco-syrienne. Ce texte, qui met un terme à l’offensive turque sur les populations kurdes, porte aussi en lui l’espoir d’une stabilisation de la région.
20 Minutes décortique le dossier avec deux spécialistes, Adel Bakawan, chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (Ifri) et membre de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO) et Karim Pakzad, spécialiste du Moyen-Orient et chercheur à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris).
Panorama de la presse centrafricaine. Entre pauvreté et politique d’influence
La structure du paysage médiatique centrafricain est caractéristique des pays pauvres où le média de masse est la radio, où la presse écrite demeure un média confidentiel et où les réseaux sociaux montent en puissance.
Vladimir Poutine se pose comme faiseur de guerre et de paix au Proche et Moyen-Orient
Il recevra demain à Sotchi le président turc Recep Tayip Erdogan pour tenter de trouver un accord plus durable que la trêve de cinq jours négociée avec Washington. Dans la région, Vladimir Poutine compte bien profiter du désengagement américain... Entretien avec Julien Nocetti, chercheur associé à l'Ifri.
Port du Voile / Brexit / Frontière turco-syrienne : Poutine grand manitou, un Moyen Orient sans l’Occident ?
9 jours d’offensive, 500 morts, et la Turquie qui a accepté vendredi un cessez le feu à condition que les milices kurdes quittent la frontière turco syrienne. "Victoire" a crié Donald Trump, se vantant d’avoir orchestré la rencontre entre son émissaire Mike Pence et le président turc. Mais qui a vraiment gagné dans cette histoire ?
Deux amis dans le besoin : où va le partenariat stratégique russo-indien ?
Dans un contexte où l’Asie du Sud est devenue un terrain de conflit géopolitique entre puissances mondiales et régionales, cet article étudie les dernières évolutions dans les principaux domaines de la relation bilatérale russo-indienne.
"Contraindre l'opposition dans un cadre psychologique"
Une nouvelle loi promulguée aujourd'hui en Russie prévoit la création d'une liste noire de sites internet. Cela concerne des sites qui diffusent des informationsjugées dangereuses. Les propriétaires ou les fournisseurs d'accès des sites en question devront les fermer. Une mesure censée protégée les mineurs mais qui permet aussi au pouvoir de mieux maîtriser la toile et son contenu. Y-a-t-il des risques de censure politique ? Est-ce-un coup dur pour les blogueurs qui demandent plus de libertés ? Le Kremlin dispose-t-il des moyens pour mettre ce système en place ?
What lies behind Russia's new laws ?
Does the introduction of these laws lead to a more civilized political and cultural discourse in Russia?
- The main stake of these laws does not really deal with the emergence of a more civilized political discourse in Russia. What ultimately lies behind the Duma’s new laws is a mixture of nervousness about a political environment that is wholly unfamiliar, and a belief in the methods of Vladimir Putin’s previous stints as president.
Web et pouvoir en Russie
Il y a quelques mois, le chef du gouvernement russe, Dmitri Medvedev, retwettait un propos extrêmement grossier d’un député de la Douma qui faisait allusion à Alexeï Navalny, blogueur influent, et récemment condamné à 15 jours d’emprisonnement pour son rôle dans les manifestations postélecorales et qui avait employé sur son blog l'expression de « parti des escrocs et des voleurs » pour désigner Russie unie, le parti au pouvoir. Ce retweet de Medvedev a ému le web russe, au point que l’ancien président a dû déclarer que son compte avait été piraté et que les coupables seraient punis. Puis, dans un autre registre, la Douma a voté il y a trois jours une loi qui ressemble à notre LOPPSI, c’est-à-dire qui, sous prétexte de protection des enfants, pourrait servir à l’établissement d’une censure du web. Ce qui a entraîné nombre réactions, dont 24 heures de fermeture du Wikipédia russe.
"L'enjeu pour Vladimir Poutine est de réussir à apprivoiser le Web"
Les parlementaires russes ont des priorités. Depuis quelques semaines, ils sont engagés dans une course législative effrénée vers l'adoption de lois répressives.
Dernière loi votée par la chambre basse du Parlement russe : celle visant à imposer des contrôles stricts aux "agents de l'étranger" tels que seront désormais définies les ONG "politiques" recevant des fonds internationaux. Adoptée définitivement le vendredi 13 juillet, celle-ci clôt une série de lois qui régissent Internet, les manifestations ou encore le délit de diffamation.
Vladimir Poutine, qui a réintégré son fauteuil de président le 7 mai, ne cache pas son objectif, qui reste de museler les protestations, comme l'explique Thomas Gomart, directeur du Centre Russie/NEI à l'Institut français des relations internationales. Entretien.
Russia: the bear's grip falters
We should all be able to agree on a fact: despite the growing international indignation toward it, Russia’s position on Syria has remained remarkably consistent throughout the crisis there. By blocking passage of any resolution at the UN Security Council, Russia has gained both an international visibility and influence that go far beyond its means. And it is precisely this on which the Kremlin seeks to capitalize.
Russian internet demonstrates high level of political maturity
How do you assess the Russian internet, in general? Is it different from the English web or not, in political terms?
- First of all, we should make a distinction between the official position on the internet as a political issue for the Russian government, and what happens in domestic terms. In the first case, it's very interesting to observe the desire by the Russian state to get back on the web.
"Vladimir Poutine entend conserver une apparence de légalité"
Paradoxalement, Vladimir Poutine est le principal artisan du succès de la manifestation moscovite hier.
Vladimir Poutine cherche à intimider l'opposition
Elle s'appelle « la marche du million ». Mais elle ne devrait pas réunir autant de personnes dans les rues de Moscou. La manifestation, à laquelle appellent aujourd'hui les opposants au régime de Vladimir Poutine, va mesurer leur capacité à encore entraîner l'opinion publique russe après les spectaculaires rassemblements de décembre dernier, qui ont réuni jusqu'à 100 000 personnes dans un froid hivernal.
A Rússia é uma imitação de democracia
GENEBRA — A Rússia não é uma ditadura: é um simulacro de democracia. As regras são adaptadas para servir ao presidente Vladimir Putin. É o que diz Tatiana Kastoueva Jean, pesquisadora do Instituto Francês de Relações Internacionais.
Le Kremlin cible les réseaux sociaux
Trois mois après la réélection de Vladimir Poutine à la tête de l’Etat russe, le Kremlin multiplie les pressions sur les manifestations de protestation. Mercredi 6 juin, lors d'une manifestation "Occupy Khimki" aux portes de Moscou, 6 militants ont été arrêtés dont Evguenia Chirikova, leader du mouvement.
Le Kremlin a aussi récemment pris pour cible des sites internet « étrangers », accusés de fomenter les manifestations contre le pouvoir. Les mots du conseiller à la sécurité du Président russe, Nikolaï Patrouchev, sont très clairs. « Profitant de la liberté d’internet dans notre pays, les sites étrangers propagent des rumeurs politiques et appellent à des manifestations non autorisées ». Et il ajoute : « la blogosphère russe est également sujette à des influences extérieures qui visent à créer et à entretenir des tensions constantes au sein de la société ».
Pourquoi cette attaque en règle contre internet, maintenant ?
L’analyse d’un spécialiste du sujet, Julien Nocetti, chercheur associé à l’Ifri (Institut français des relations internationales).
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
