Crise au Bélarus : une aubaine pour Poutine ?
En début de semaine, le président biélorusse a rencontré son homologue russe à Sotchi. Alors que les manifestations se poursuivent dans le pays après sa réélection contestée, Alexandre Loukanchenko va donc chercher de l’aide à l’extérieur pour tenter de se maintenir au pouvoir.
L'affaire Navalny fait tanguer le rapprochement franco-russe
Et si l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny signait la «mort cérébrale» du rapprochement franco-russe opéré l’année dernière par Emmanuel Macron? Entre Moscou et Paris, l’ambiance est à nouveau glaciale.
Nord Stream 2, nouvelle guerre froide énergétique
Après l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny, la chancelière Merkel n’exclut plus de retirer son soutien à Nord Stream 2, le projet de deuxième gazoduc reliant directement la Russie et l’Allemagne. Quasiment achevé, le pipeline pourrait sombrer sous les nouvelles sanctions financières des Etats-Unis, qui comptent eux aussi exporter leur gaz sur le marché européen.
"Des intérêts stratégiques, mais pas de stratégie" : en Afrique, Moscou joue au coup par coup
L'Institut français des Relations internationales (Ifri) publie une étude sur le rôle des sociétés militaires privées (SMP) russes en Afrique subsaharienne. Moscou marque ainsi discrètement sa présence, sans engagement risqué. "Des intérêts stratégiques, mais pas de stratégie"… Ainsi est résumée l’attitude de la Russie vis-à-vis de l'Afrique dans un rapport publié par l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Biélorussie : "Les conséquences d'une intervention russe seraient désastreuses"
Voilà un peu plus d’un mois qu’une partie des Biélorusses battent le pavé à travers le pays pour contester la réélection du président au pouvoir depuis 26 ans, Alexandre Loukachenko.
Une rentrée politique sans la gauche ? / Comment faire pression sur Vladimir Poutine ?
Ce dimanche c’est jour de vote en Russie : Dans 41 régions, les Russes sont appelés à élire 20 gouverneurs, des assemblées régionales ou municipales ainsi que quatre députés du Parlement. Le vote se déroule depuis vendredi et jusqu’à ce soir, sur 3 jours donc, officiellement pour limiter les risques de propagation du coronavirus, l’opposition redoutant que cela ne facilite les fraudes.
Biélorussie, Navalny, élections... Poutine sur la défensive
Loukachenko semble resserrer son étau après l'arrestation de Maxime Znak, dernier membre du Conseil de coordination de l'opposition activement présent en Biélorussie.
Affaire Navalny : les Européens s’interrogent sur la suite face à la Russie
L’empoisonnement de l’opposant russe complique les conditions du dialogue stratégique engagé par Paris avec Moscou.
Affaire Navalny : "Il y a certains actes qu'on ne peut pas laisser sans réponse"
Berlin a exhorté Moscou de "fournir une réponse" sur l'empoisonnement d'Alexeï Navalny, dans les prochains jours, faute de quoi "des sanctions seront appliquées".
Navalny Poisoning Raises Pressure on Merkel to Cancel Russian Pipeline
Evidence that the Russian opposition leader was attacked with a military-grade nerve agent has placed new pressures on the German chancellor.
Ukraine : "L'ampleur des manifestations est une surprise pour Moscou"
Les manifestations massives qui se déroulent à Kiev à la suite des pressions de Moscou pour que l'Ukraine ne signe pas un accord de coopération avec l'Union européenne sont-elles un échec politique pour Vladimir Poutine ?
- L'ampleur de la mobilisation est sans doute une surprise pour Moscou. Mais ces manifestations traduisent surtout l'orientation pro-européenne d'une partie de la population, en particulier à Kiev où le président Yanoukovitch a toujours été minoritaire.
Classement annuel du magazine "Forbes". Alors, c'est qui le plus fort ?
Il paraissait indétrônable. Mais 2013 n'est décidément pas l'année d'Obama. Le magazine « Forbes » vient de détrôner le leader américain de la première place du classement des 72 personnalités les plus influentes de la planète. Et c'est Vladimir Poutine, le président russe, qui lui chipe la tête du palmarès.
L'espionnage électronique est-il une pratique courante entre alliés ?
Il y a toujours eu de l’espionnage entre pays adversaires ou alliés. Les exemples ne manquent pas entre la France et les États-Unis pendant ou après la guerre froide, dans le domaine militaire ou économique. Ce qui frappe dans l’affaire de la NSA, c’est la proportion, le caractère systématique et non ponctuel de la surveillance américaine, sans le moindre « gentleman agreement » entre alliés.
Syrie: l'accord russo-américain difficile à mettre en œuvre
Les accords atteints par les chefs des diplomaties russe et américaine Sergueï Lavrov et John Kerry sur le problème syrien sont difficiles à réaliser, estime Thomas Gomart, de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Syrie : rebondissements diplomatiques
Comment les déclarations du G20, des pays européens et la proposition russe éloignent-elles la possible intervention militaire?
Le projet russe ne règle rien mais rétablit un lien direct avec Washington
Force est de reconnaître au Kremlin un sens de la manoeuvre dont peu de diplomaties sont aujourd'hui capables. La proposition russe invitant Damas à placer son arsenal chimique sous contrôle international est avant tout dilatoire. Apparemment, le tandem Poutine-Lavrov, alliage d'expérience et de constance, aurait pris l'ascendant sur un tandem Obama-Kerry émotionnel et pusillanime.
Syrie : comment Moscou a repris la main
Lundi soir, Moscou a créé l’événement en proposant de placer sous contrôle international l’arsenal chimique syrien. Cette offre, que Damas affirme accepter, a été bien accueillie par Washington et par Paris, qui se disent d’accord pour l’examiner à l’Organisation des nations unies (ONU). Les deux capitales sont pourtant les plus fervents défenseurs de frappes punitives contre le régime du président Bachar Al-Assad, accusé d’avoir utilisé l’arme chimique lors de l’attaque du 21 août dernier.
Obama-Poutine : "Prendre l'avantage sur l'autre sans l'humilier"
Comment analysez-vous cette proposition inattendue de Vladimir Poutine de placer sous contrôle international l’arsenal chimique syrien?
- Cette proposition intervient à point nommé après la tenue du G20 de St Pétersbourg, et juste avant un hypothétique vote du congrès américain. Plusieurs raisons permettent de l’expliquer. La principale correspond à une volonté de Moscou de temporiser : les dirigeants russes ont bien compris que chaque jour qui passe rend les frappes plus complexes. La Russie veut aussi montrer qu’il peut y avoir un règlement diplomatique de la crise.
Syrie: les raisons de l'obstination de Poutine
A la veille du vote du Congrès américain sur une intervention militaire contre la Syrie, la Russie a encore une fois martelé son soutien au régime de Bachar el-Assad en marge de la réunion du G20 qui se clôturait vendredi 6 septembre à Saint-Pétersbourg. Vladimir Poutine a réitéré son rejet d’une offensive sans un mandat de l’Onu, faisant état, en parallèle, d'une «opinion» selon laquelle les vidéos d'enfants tués lors des bombardements chimiques seraient une «compilation réalisée par des bandits liés à al-Qaida» —un pied de nez à l’argument et aux preuves présentées par les Etats-Unis et la France pour justifier leur recours à la force en Syrie.
Syrie/G20: Y aura t-il une victoire diplomatique pour le président Poutine ?
Après une poignée de mains diplomatique entre le président Poutine et le président Obama, à l’arrivée de ce dernier à Saint-Pétersbourg hier, le G20 s’est ouvert dans un climat russo-américain plombé par le dossier syrien.
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