
En Russie, l’affaire Navalny divise le Parti communiste
Plusieurs figures du parti ont exprimé leur soutien à l’opposant Alexeï Navalny, tandis que les autorités russes ont interdit des manifestations « contre la répression politique » organisée par des militants communistes.

Que peut l'opposition russe ?
Divisée entre l'opposition "systémique", adoubée par le Kremlin, et l'opposition "libérale" qui ne soutient pas tellement Alexeï Navalny, l'opposition russe sera sans doute toujours aussi dispersée pour les élections de septembre. Entretien avec la chercheuse Tatiana Kastouéva-Jean.
Sanctions de l'UE contre la Russie : "Cela reste de l'ordre de la mesure symbolique"
Les sanctions ciblées décidées par l'Union européenne (UE) pour sanctionner la Russie dans le dossier Navalny, interrogent sur la capacité de l'UE à s'affirmer comme un acteur géopolitique de premier plan, selon le chercheur Éric-André Martin.

La Russie de Poutine, un éternel pouvoir de nuisance
Dans la Russie de Vladimir Poutine, le principal opposant politique Alexeï Navalny est emprisonné après avoir été empoisonné, et ses partisans sont arrêtés par milliers. De l’Estonie aux États-Unis en passant par l’Allemagne ou la France, rares sont les pays à ne pas avoir été victimes de cyber-attaques venant de Moscou. Quant aux voisins proches de la Russie, ils vivent sous la menace militaire de leur grand voisin, comme l’Ukraine et la Géorgie l’ont déjà subi.
Poutine-Navalny, le duel
L’opposant numéro un de Vladimir Poutine, Alexeï Navalny, fera-t-il vaciller le président ? Invitée : Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie-Nouveaux États indépendants – Institut français des relations internationales (IFRI)
Les éminences grises de la politique étrangère de Recep Tayyip Erdoğan
La très active politique étrangère de la Turquie est souvent assimilée à la seule volonté de Recep Tayyip Erdoğan, président de la République (depuis 2014) et chef incontesté de l’AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi, Parti de la Justice et du Développement), parti conservateur d’inspiration islamique au pouvoir depuis 2002. Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi.

Russia’s spat with EU puts relations into deep-freeze
Kremlin stance is blow to European countries which favour outreach to Moscow. Russia’s combative treatment of the EU’s top diplomat during a landmark trip there has triggered a political outcry — but little expectation that the European bloc will end divisions over how to handle the Kremlin.

Le "gazoduc" de Poutine en Allemagne met la pression sur Merkel, souligne la France
Avec le retour en prison du leader de l'opposition russe Alexei Navalny et la manifestation de milliers de ses partisans en Russie, le projet énergétique Nord Stream 2 de Poutine en Allemagne est de nouveau remis en question. À Paris, la sanction de cette infrastructure est liée à l'avenir Navalny.
La Russie de Poutine et Navalny
Ce mardi 2 février 2021, le verdict est tombé pour Alexeï Navalny, le principal opposant à Vladimir Poutine, la justice russe l’a condamné à trois ans et demi de prison ferme pour non-respect de son contrôle judiciaire. Une décision qui l’empêchera donc de se présenter aux élections législatives de septembre 2021 ainsi qu’aux présidentielles de 2024 (comme le redoutait notre interlocutrice - Tatiana Kastouéva-Jean - lors de cet entretien réalisé quelques heures avant l'issue du procès).

Navalny/Spoutnik, Poutine, héros ou tyran ?
L'opposant russe Alexeï Navalny a été condamné le 2 février 2021 à trois ans et demi de prison pour violation de sa liberté conditionnelle. Les Occidentaux, dont Emmanuel Macron, condamnent cette décision.
"Восстановление исторической справедливости"
Похоже, что в историческом противостоянии с Россией Украине удалось выиграть одну важную битву. Впервые глава украинского государства приглашен для участия в церемонии празднования высадки союзных войск в Нормандии. Как писал «День», приглашение российского президента Владимира Путина на это мероприятие вызвало возмущение у французской общественности.
Ukraine-Russie : Vers une vraie guerre ?
1989 : le mur de Berlin s'effondre. 1991 : le bloc soviétique se désagrège. L'Occident sourit devant le spectacle d'un tel triomphe : l'URSS a perdu la bataille ; sa force militaire, son économie, ses valeurs sont réduites à néant. En face, l'Amérique jubile et consolide son rôle de superpuissance. Un nouvel ordre mondial se dessine dans les esprits : on ne pense plus en mode bipolaire mais multipolaire ; on sonne l'heure de la mondialisation heureuse ; une ère démocratique s'ouvre. Fort de ces belles perspectives, la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) signe la charte de Paris le 21 novembre 1990. De quoi s'agit-il ? D'améliorer les liens Est-Ouest en attirant les ex-pays communistes. Les accords d'Helsinki (1975) avaient déjà amorcé un dialogue multilatéral ; la charte veut le renforcer en déployant des coopérations économique, militaire et humaine. La CSCE devient alors l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Le 5 décembre 1994, les États-Unis, la Russie, l'Ukraine et le Royaume-Uni paraphent le mémorandum de Budapest : dans le cadre du traité sur la nonprolifération des armes nucléaires, l'Ukraine accepte de confier son arsenal à la Russie, qui le démantèlera ; en échange, Bill Clinton, Boris Eltsine et John Major s'engagent, devant le président ukrainien Leonid Koutchma, à respecter l'indépendance, la souveraineté et les frontières existantes de l'Ukraine (article 1).
Le pari risqué de Vladimir Poutine
A la faveur de la crise ukrainienne, le repositionnement de la Russie prend un tour paradoxal. Moscou conçoit désormais ses relations avec l'Europe (55 % de son commerce exterieur) en termes de sécurité et celles avec la Chine (11 % de son commerce exterieur) en termes diplomatiques : la première désarme, alors que la seconde s'arme.
L'annexion de la Crimée a entraîné un isolement diplomatique que Moscou entend rompre grâce à Pékin. La récente visite de Vladimir Poutine en Chine symboliserait le changement de portage géopolitique de la Russie. Cette lecture est confirmée par plusieurs points. La Chine est devenue le premier partenaire de la Russie avec un volume d'échange de 90 milliards de dollars annuels. Dans le domaine énergétique, Moscou et Pékin viennent d'annoncer un mégacontrat gazier estimé a 400 milliards de dollars sur trente ans.
Ukraine : la mémoire "sélective" de Poutine
En Russie, c’est le 9 mai, et non le 8 mai comme chez nous, qu’on commémore la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie. Y compris en Crimée, fraîchement passée sous autorité russe, où la ville de Sébastopol accueille vendredi une parade militaire. Le président russe Vladimir Poutine pourrait bien s’y rendre en personne. Drôle d'idée, pour son premier déplacement dans la péninsule depuis le rattachement. Mais rien d’étonnant dans un pays qui, "en ce moment, instrumentalise la mémoire historique à des fins politiques", analyse pour Europe 1 Tatiana Kastouéva-Jean, responsable du centre Russie/NEI à l’Institut français des relations internationales (Ifri).
Ukraine : Poutine recule-t-il ?
À trois semaines de l’élection présidentielle, l’Ukraine connait une nouvelle vague de violences dans l’Est. Pourtant, la Russie, accusée d’organiser la déstabilisation du pays, fait des gestes d’apaisement. Vladimir Poutine annonce le retrait de ses troupes stationnées à la frontière et appelle les séparatistes pro-russes de Donetsk à reporter le référendum du 11 mai. Espoir de sortie de crise ou intox ? L’Ukraine arrivera-t-elle à éviter la guerre civile ?
Isolating, Not Taming: What's Behind the Impetus to "Digital Sovereignty" in Russia?
April 2014 was a particularly bitter month for Russian internet users and the local internet industry. President Vladimir Putin unsurprisingly made headlines when, at the Media Forum in St. Petersburg, he publicly labeled the internet as a “CIA project” and launched an attack against Russian internet businesses. Putin particularly expressed reservations about the successful Russian search engine Yandex, as it is registered in the Netherlands for, as Putin stated, “not only… taxation purposes but for other reasons, as well.” A week earlier, during his annual call-in TV show, Putin also referenced the internet when, responding to a question from Edward Snowden, he rejected any mass surveillance of the network by Russian law enforcement agencies.
"Avec Poutine, tout peut arriver"
En Ukraine, la guerre civile est-elle inévitable ?
- Il y a tous les éléments pour une guerre civile... mais aussi pour un conflit entre Etats. Car on devine bien sur le terrain la présence de forces internationales.
Sanctions: le pas de deux Europe-États-Unis
En pointe désormais sur le dossier, Barack Obama a expliqué que le nouveau train de sanctions avait pour but d'inciter Vladimir Poutine a cesser d'alimenter la rébellion dans l'est de l'Ukraine. Le président des Etats-Unis dit avoir « en reserve » des mesures plus importantes en cas d'invasion.
Ukraine : pourquoi Poutine se sent invincible
Pour espérer freiner l'avancée des milices pro-russes, qui se sont emparées lundi d'une nouvelle ville (Kostiantynivka) dans l'est de l'Ukraine, l'Occident a décidé de déployer une nouvelle batterie de sanctions contre la Russie. Lundi, l'Union européenne a ajouté quinze noms de responsables russes et ukrainiens pro-russes à sa liste des personnalités visées par des gels d'avoirs et interdictions de visa pour l'UE tandis que les États-Unis ont sanctionné sept nouveaux responsables russes et dix-sept sociétés, tous jugés proches de Vladimir Poutine.
En Russie, la thèse du complot fasciste prospère
La conviction que l'Ukraine a été victime d'un coup d'Etat pour le compte de fascistes est largement partagée en Russie. Si Vladimir Poutine décidait d'envahir l'Ukraine, son opinion publique ne soulèverait sans doute aucune objection dans un premier temps. Car, selon le « récit » en vigueur actuellement en Russie, le changement de régime à Kiev est le fruit d'un complot fasciste voire néonazi.
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