Russie: le pouvoir a-t-il peur d’Alexeï Navalny?
L’opposant numéro un à Vladimir Poutine a été arrêté, dès son retour en Russie, hier dimanche (17 janvier 2021), cinq mois après son empoisonnement par un agent chimique attribué au Kremlin.
Hackers, sous-traitants de la cyber-guerre
Le cyberespace est, depuis quelques années déjà, considéré comme un nouvel espace d’affrontement entre Nations. Pour autant, si la menace est grande, les attaques d’ampleur sont rares. Les piratages récents d'institutions fédérales aux Etats-Unis représentent-ils un tournant en la matière ?
Comment le pouvoir russe neutralise l'opposition et la société civile en vue des élections législatives
L’opposant russe Alexeï Navalny a annoncé son retour à Moscou, où il risque d’être arrêté. Le pouvoir russe, qui ne veut rien laisser au hasard en cette année d’élections législatives, resserre l’étau sur la société civile. Eclairage.
De Navalny à Biden : Poutine au défi
Retour de Centrafrique, pays déchiré par la guerre civile. Si la situation s'y est stabilisée, la tenue d'élections, fin décembre, semble avoir ravivé le conflit. Puis une discussion autour de ce que l'année 2021 réserve à Vladimir Poutine, tant en politique extérieure qu'intérieure.
L’état d'esprit de l'opinion publique russe en début 2021
Le vendredi 15 janvier 2021, Tatiana Kastouéva-Jean intervient à la RTS pour parler de politique intérieure russe, notamment de l'affaire Navalny.
Alexeï Navalny, «un casse-tête pour Vladimir Poutine»
Alors que l’opposant Alexeï Navalny entend rentrer dimanche soir en Russie, les services pénitentiaires russes ont annoncé ce jeudi leur intention de l’arrêter. Entretien avec Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du centre Russie à l'Institut français des relations internationales (IFRI).
La réduction des risques stratégiques entre puissances nucléaires
Depuis plusieurs années, le thème de la réduction des risques nucléaires prend de l’ampleur dans le débat de sécurité internationale, en réponse au renouveau de la compétition stratégique, à l’affaiblissement des traités de maîtrise des armements et aux tensions persistantes au sein du régime de non-prolifération.
Le patriotisme en Russie à l’épreuve du quotidien
Il est utilisé plus que jamais par le Kremlin comme un remède face aux difficultés. Mais le recours à l’unité nationale et la référence au sacrifice des anciens voient se développer une adhésion sous conditions aujourd’hui dans la société russe.
Arctique : la Norvège à la conquête des glaces
La découverte de ressources pétrolières et gazières en Norvège en a fait, au cours de la décennie écoulée, le nouvel eldorado d’une économie essentiellement fondée sur les hydrocarbures. Mais comment parvient-elle à accorder protection de l’environnement et exploitation des ressources ?
SolarWinds : plus une opération d'espionnage qu'une cyberattaque
Les États-Unis accusent la Russie d'être derrière la gigantesque cyberattaque qui les a frappés, et qui touche plusieurs continents par richochet.
"Vladimir Poutine a beaucoup plus à perdre qu'à gagner"
L’annexion de la Crimée aura un coût très lourd, économiquement, estime Tatiana Kastoueva-Jean, de l’Institut français des relations internationales.
Poutine III à l'épreuve du web
La victoire de Vladimir Poutine est nette, mais elle ne s'est pas faite sans bavures. Le principe d'alternance reste toujours étranger à une culture politique marquée par la fusion des pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire et médiatique. En apparence, avec plus de 63% des suffrages au premier tour, Vladimir Poutine est toujours le mâle dominant, tenant ses rivaux à bonne distance. En réalité, son système est aujourd'hui fissuré. La séquence électorale vient en effet de révéler les brusques évolutions du rapport entre l'appareil d'Etat et des segments de la société, à tel point qu'on se demande si la "verticale du pouvoir", longtemps incarnée par Vladimir Poutine, résistera à la fulgurance des réseaux sociaux. Probablement pas, car le style Poutine, mélange unique de détermination, de cynisme et de communication est aujourd'hui ouvertement contesté.
Ukraine: les raisons du coup de force russe
Le grand entretien, présenté par Joseph Confavreux. Comprendre les enjeux de la crise ukrainienne. Avec Thomas Gomart, chercheur, directeur du centre Russie/NEI à l’IFRI, et Alexandra Goujon, politologue spécialiste de l'Ukraine et de la Biélorussie.
En Crimée, l'inévitable escalade?
La Crimée a déclaré mardi son indépendance vis-à-vis de l'Ukraine, avant un référendum sur son rattachement à la Russie prévu dimanche. Les Occidentaux menacent de représailles si le scrutin a lieu. Jusqu'où peut aller le bras de fer diplomatique entre Russes et Occidentaux sur l'Ukraine?
Russie - Occident, le retour de la Guerre froide?
Moscou durcit le ton avec l’Ukraine et mobilise son armée en Crimée : un parfum de Guerre froide enveloppe les relations internationales. Impression ou réalité ? Vingt ans après l’effondrement de l’ex-URSS, peut-on encore parler de Guerre froide ? De confrontation des blocs ? Deux spécialistes confient leurs avis... divergents.
Ukraine : comment Poutine mène l'offensive sur les réseaux sociaux
Le Kremlin se sert du réseau social russe VKontakte pour discréditer le nouveau gouvernement ukrainien aux yeux de l'opinion russe.
L'offensive ukrainienne de Vladimir Poutine ne se limite pas aux seules plaines de Crimée. Le conflit ukrainien fait aussi rage sur Internet. Pro-russes et pro-ukrainiens y mènent une véritable guerre de propagande. En Ukraine, Twitter et Facebook ont joué un rôle déterminant dans le mouvement Maïdan. Il en va tout autrement en Russie, où les autorités ont bloqué l'accès depuis le pays à plusieurs groupes pro-ukrainiens sur le réseau social VKontakte. L'agence russe de surveillance des communications Roskomnadzor a motivé sa décision en expliquant que ces groupes relayaient des «appels directs au terrorisme et à la participation à des manifestations non-autorisées y compris à Moscou». L'une des pages censurées avait reçu le soutien de quelque 500.000 internautes, selon l'agence Associated Press.
Les enjeux de la crise ukrainienne
Avant toute chose, il faut souligner la forte part d’émotivité de la diplomatie russe, qui remonte à la crise du Kosovo en 1998, et qui se greffe aux considérations politiques et stratégiques. Alors que nous pensions que le Kremlin s’attachait à développer une politique de « soft power », que l’organisation des jeux Olympiques de Sotchi devait parachever, afin de présenter la Russie comme un pays moderne, ce nouveau sursaut d’irrationalité est advenu. Pourquoi ?
La Crimée, "un anachronisme dangereux"
En 1854, Paris et Londres déclarèrent la guerre à la Russie pour soutenir les troupes ottomanes, et débarquèrent en Crimée. En 1954, la Crimée fut donnée à la République d'Ukraine au sein de l'URSS. En 1994, le mémorandum de Budapest signé par Washington, Londres, Kiev et Moscou garantit la dénucléarisation de l'Ukraine et son intégrité territoriale.
Ukraine : les objectifs du Kremlin
Quels objectifs pour le Kremlin ?
Interrogé par Le HuffPost, Julien Nocetti, chercheur à l’Institut français des relations internationales (Ifri), estime qu'il est "bien entendu délicat de prévoir la suite des événements en Ukraine, tant - pour paraphraser Angela Merkel - les parts d'irrationalité et d'émotion dans la réaction du Kremlin semblent, à ce stade de la crise, importantes".
Ukraine: contre la Russie "les moyens de pression sont extrêmement limités"
Après l'invasion de la Crimée par les troupes russes, les pays occidentaux et une partie de la communauté internationale, à l'exception notable de la Chine, ont mis en garde contre une possible escalade en Ukraine.
De quels moyens disposent-ils pour contrecarrer Vladimir Poutine à ce jeu diplomatique auquel il excelle?
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