Russie : Spoutnik et la diplomatie du vaccin
74 pays ont déjà commandé des doses de Spoutnik V dans le monde, alors que l'Union Européenne n'a pas encore statué sur la mise sur le marché. Que révèle la stratégie russe d'exportation de son vaccin vedette ?
Spoutnik V, le vaccin russe qui sème la zizanie dans la diplomatie européenne
Le Spoutnik V n'est pas encore disponible dans l'Union Européenne, mais il sème la zizanie. Dimanche soir, Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur, a qualifié le sérum russe de de "vacin de complément", indiquant que l'UE n'en avait "absolument pas besoin".
Pourquoi le cyberespace est-il devenu un terrain d'affrontement ?
Laure de Rochegonde et Elie Tenenbaum, chercheurs au Centre des études de sécurité, analysent les nouveaux défis posés par les manoeuvres d'influence dans le cyberespace.
Biden et Poutine, des relations déjà glaciales bien parties pour le rester
En qualifiant son homologue russe de "tueur", le nouveau président américain suscité la colère du Kremlin. Pas de quoi réchauffer des relations déjà glaciales entre les deux hommes.
Ce qu'Alexeï Navalny nous dit de la Russie
Le 17 janvier 2021, après cinq mois de convalescence passés en Allemagne à la suite de son empoisonnement, Alexeï Navalny est rentré en Russie. Sans surprise, il a été immédiatement arrêté lors de son arrivée à l'aéroport de Moscou-Cheremetievo.
Tensions entre les Etats-Unis, la Russie et la Chine après deux cyberattaques majeures
Depuis l’élection de Joe Biden, les Etats-Unis sont la cible d’opérations d’une ampleur inédite, dont le rythme s’accélère et dont l’attribution est de plus en plus décomplexée.
Cyberguerre : « En France, la frilosité politique est grande sur les sujets d’influence »
Dans une étude à paraître ce mardi, deux chercheurs de l’Ifri analysent les stratégies de lutte informationnelle des grandes puissances et appellent les responsables politiques français à s’emparer de la question.
Cyber-influence : les nouveaux enjeux de la lutte informationnelle
L’émergence d’une « info-sphère » numérique a considérablement modifié la nature de la stratégie militaire d’influence.
Allemagne, Russie, Ukraine : les pièges du gazoduc
Comment le Nord Steam 2 accroît-il les tensions entre la Russie et l'Europe ? Il ne reste que 160 km de tubes à poser sous la mer Baltique pour le terminer, et pourtant le gazoduc Nord Stream 2, qui doit alimenter l’Allemagne et l’Europe en gaz naturel russe, semble aller tout droit dans l’impasse.
La Russie et le changement climatique : entre déni et adaptation
Dans le consensus international sur le changement climatique, la Russie fait figure d’exception.
"Восстановление исторической справедливости"
Похоже, что в историческом противостоянии с Россией Украине удалось выиграть одну важную битву. Впервые глава украинского государства приглашен для участия в церемонии празднования высадки союзных войск в Нормандии. Как писал «День», приглашение российского президента Владимира Путина на это мероприятие вызвало возмущение у французской общественности.
Ukraine-Russie : Vers une vraie guerre ?
1989 : le mur de Berlin s'effondre. 1991 : le bloc soviétique se désagrège. L'Occident sourit devant le spectacle d'un tel triomphe : l'URSS a perdu la bataille ; sa force militaire, son économie, ses valeurs sont réduites à néant. En face, l'Amérique jubile et consolide son rôle de superpuissance. Un nouvel ordre mondial se dessine dans les esprits : on ne pense plus en mode bipolaire mais multipolaire ; on sonne l'heure de la mondialisation heureuse ; une ère démocratique s'ouvre. Fort de ces belles perspectives, la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) signe la charte de Paris le 21 novembre 1990. De quoi s'agit-il ? D'améliorer les liens Est-Ouest en attirant les ex-pays communistes. Les accords d'Helsinki (1975) avaient déjà amorcé un dialogue multilatéral ; la charte veut le renforcer en déployant des coopérations économique, militaire et humaine. La CSCE devient alors l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Le 5 décembre 1994, les États-Unis, la Russie, l'Ukraine et le Royaume-Uni paraphent le mémorandum de Budapest : dans le cadre du traité sur la nonprolifération des armes nucléaires, l'Ukraine accepte de confier son arsenal à la Russie, qui le démantèlera ; en échange, Bill Clinton, Boris Eltsine et John Major s'engagent, devant le président ukrainien Leonid Koutchma, à respecter l'indépendance, la souveraineté et les frontières existantes de l'Ukraine (article 1).
Le pari risqué de Vladimir Poutine
A la faveur de la crise ukrainienne, le repositionnement de la Russie prend un tour paradoxal. Moscou conçoit désormais ses relations avec l'Europe (55 % de son commerce exterieur) en termes de sécurité et celles avec la Chine (11 % de son commerce exterieur) en termes diplomatiques : la première désarme, alors que la seconde s'arme.
L'annexion de la Crimée a entraîné un isolement diplomatique que Moscou entend rompre grâce à Pékin. La récente visite de Vladimir Poutine en Chine symboliserait le changement de portage géopolitique de la Russie. Cette lecture est confirmée par plusieurs points. La Chine est devenue le premier partenaire de la Russie avec un volume d'échange de 90 milliards de dollars annuels. Dans le domaine énergétique, Moscou et Pékin viennent d'annoncer un mégacontrat gazier estimé a 400 milliards de dollars sur trente ans.
Ukraine : la mémoire "sélective" de Poutine
En Russie, c’est le 9 mai, et non le 8 mai comme chez nous, qu’on commémore la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie. Y compris en Crimée, fraîchement passée sous autorité russe, où la ville de Sébastopol accueille vendredi une parade militaire. Le président russe Vladimir Poutine pourrait bien s’y rendre en personne. Drôle d'idée, pour son premier déplacement dans la péninsule depuis le rattachement. Mais rien d’étonnant dans un pays qui, "en ce moment, instrumentalise la mémoire historique à des fins politiques", analyse pour Europe 1 Tatiana Kastouéva-Jean, responsable du centre Russie/NEI à l’Institut français des relations internationales (Ifri).
Ukraine : Poutine recule-t-il ?
À trois semaines de l’élection présidentielle, l’Ukraine connait une nouvelle vague de violences dans l’Est. Pourtant, la Russie, accusée d’organiser la déstabilisation du pays, fait des gestes d’apaisement. Vladimir Poutine annonce le retrait de ses troupes stationnées à la frontière et appelle les séparatistes pro-russes de Donetsk à reporter le référendum du 11 mai. Espoir de sortie de crise ou intox ? L’Ukraine arrivera-t-elle à éviter la guerre civile ?
Isolating, Not Taming: What's Behind the Impetus to "Digital Sovereignty" in Russia?
April 2014 was a particularly bitter month for Russian internet users and the local internet industry. President Vladimir Putin unsurprisingly made headlines when, at the Media Forum in St. Petersburg, he publicly labeled the internet as a “CIA project” and launched an attack against Russian internet businesses. Putin particularly expressed reservations about the successful Russian search engine Yandex, as it is registered in the Netherlands for, as Putin stated, “not only… taxation purposes but for other reasons, as well.” A week earlier, during his annual call-in TV show, Putin also referenced the internet when, responding to a question from Edward Snowden, he rejected any mass surveillance of the network by Russian law enforcement agencies.
"Avec Poutine, tout peut arriver"
En Ukraine, la guerre civile est-elle inévitable ?
- Il y a tous les éléments pour une guerre civile... mais aussi pour un conflit entre Etats. Car on devine bien sur le terrain la présence de forces internationales.
Ukraine : pourquoi Poutine se sent invincible
Pour espérer freiner l'avancée des milices pro-russes, qui se sont emparées lundi d'une nouvelle ville (Kostiantynivka) dans l'est de l'Ukraine, l'Occident a décidé de déployer une nouvelle batterie de sanctions contre la Russie. Lundi, l'Union européenne a ajouté quinze noms de responsables russes et ukrainiens pro-russes à sa liste des personnalités visées par des gels d'avoirs et interdictions de visa pour l'UE tandis que les États-Unis ont sanctionné sept nouveaux responsables russes et dix-sept sociétés, tous jugés proches de Vladimir Poutine.
En Russie, la thèse du complot fasciste prospère
La conviction que l'Ukraine a été victime d'un coup d'Etat pour le compte de fascistes est largement partagée en Russie. Si Vladimir Poutine décidait d'envahir l'Ukraine, son opinion publique ne soulèverait sans doute aucune objection dans un premier temps. Car, selon le « récit » en vigueur actuellement en Russie, le changement de régime à Kiev est le fruit d'un complot fasciste voire néonazi.
L'influence que la crise ukrainienne pourrait avoir sur le conflit en Syrie
Le rattachement de la Crimée à la Russie, les sanctions, les mouvements de troupes aux frontières, les sécessionnistes de l'est... Une nouvelle «guerre froide» oppose la Russie aux Occidentaux en Ukraine. Quel rôle peut-elle avoir dans d'autres foyers «chauds», et notamment la Syrie, où le conflit –dans lequel la Russie et les Etats-Unis ont un rôle majeur– est entré dans sa quatrième année?
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