2024, l’année de la bombe atomique pour l’Iran ?
En l’absence d’accord, la République islamique continue de développer son programme nucléaire, dépassant les seuils d’enrichissement autorisés. Jusqu’où ?
Nucléaire : l’Iran entre coopération et défi
Ces derniers mois, l'Iran a augmenté son stock d'uranium enrichi sur son territoire. Théoriquement, selon un accord signé en 2015 entre l'Iran et les membres du Conseil de sécurité des Nations Unis, le taux d'enrichissement de l'uranium iranien ne devrait pas dépasser 3,6 %. Or l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) révèle qu'il est aujourd'hui enrichi à prêt de 84 %, à un rien des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique. Depuis mai 2018 et la sortie des Etats-Unis des accords de 2015 décidée par Donald Trump, les négociations avec Téhéran patinent et les Iraniens sont de plus en plus exigeants sur les contreparties à une limitation de leur activité nucléaire.

Nucléaire iranien : 5 minutes pour comprendre pourquoi l’Iran veut "tester la ligne rouge occidentale"
Jusqu’où ira l’Iran dans la poursuite de son programme nucléaire ? La question se pose une nouvelle fois alors que l’Agence internationale du nucléaire (AIEA) a détecté sur son sol des particules d’uranium enrichi à 83,7 %, soit juste en deçà des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique. Sous pression, Téhéran a évoqué des « fluctuations involontaires », continuant de nier toute volonté de produire une telle arme. Cette position sera-t-elle tenable sur le long terme ? Le Parisien fait le point.
Nucléaire : "C'est très important que l'Iran ne devienne pas une nouvelle Corée du Nord"
Pour Héloïse Fayet, de l'Institut français des relations internationales, si l'Iran pouvait fabriquer suffisamment de matière fissile en douze jours, le processus pour acquérir une bombe nucléaire prendrait encore un ou deux ans.
Iran : Bientôt capable de fabriquer une arme nucléaire ?
Jusqu'où l'Iran va-t-il poursuivre son programme nucléaire ? La République islamique a franchi un stade jamais atteint selon l'AIEA. Le gendarme du nucléaire a détecté des particules d'uranium enrichi à 83,7 %, c'est-à-dire juste en-dessous du seuil de 90 % nécessaire à la fabrication de l'arme atomique.
L’Iran au seuil de ses ambitions nucléaires
Téhéran a de nouveau progressé dans son programme nucléaire : la République islamique enrichit désormais de l’uranium à 60% dans un deuxième site, celui de Fordo, qui a la particularité d’être profondément enfoui sous terre. Cette accélération survient alors qu’il n’y a plus de négociations pour un nouvel accord nucléaire. Et alors que l’isolement de l’Iran s’accroît en raison de la répression du mouvement de contestation qui dure depuis le mois de septembre.
Femme, vie, liberté : révolution à l’iranienne
480 morts et 16 800 arrestations en deux mois. Tandis que le slogan "Femmes, Vie, Liberté" résonne dans l'hémicycle à quelques jours de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, Téhéran passe un nouveau cap vers l’arme nucléaire annonçant produire de l’uranium enrichi à 60 %.

Nucléaire iranien : Avec un uranium enrichi à 60 %, l'accord pourrait « être mort »
Le gendarme du nucléaire sermonne, l’Iran riposte. Ces derniers jours, la tension est montée d’un cran entre l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et Téhéran. Face aux critiques sur « son manque de coopération », cette dernière a annoncé avoir commencé, ce mardi, la production d’uranium à 60 % et qu’elle allait limiter les visites des inspecteurs de l’agence onusienne sur son territoire. La décision del a République islamique inquiète la communauté internationale, qui n’a pas manqué de réagir. Mais alors qu’il fait face aux révoltes internes dues aux manifestations liées à la mort de Mahsa Amini, l’Iran semble déterminé à avancer sur le nucléaire. 20 Minutes fait le point avec Héloïse Fayet, chercheuse spécialiste des doctrines de prolifération nucléaire.
Iran : Téhéran exige de nouvelles concessions des Etats-Unis concernant l'accord nucléaire
Après d'intenses négociations à Vienne début août, une proposition de texte a été effectuée par l'Union européenne, mais l'Iran souhaite des garanties supplémentaires de la part des Etats-Unis.
Iran : où en sont les négociations de l'accord sur le nucléaire ?
Depuis 2021, l'Iran et les grandes puissances négocient à Vienne afin de ressusciter l'accord international de 2015. Après s'en être retiré en 2018 avec Donald Trump, Washington souhaite réintégrer l'accord. Un compromis «final» est en cours d’étude mais certains éléments font l'objet de vives négociations.
«Trump déteste l'Iran»
Donald Trump a promis pour lundi de nouvelles sanctions "majeures" contre l'Iran : le président américain cherche là "d'autres options pour montrer la réaction des États-Unis après ne pas avoir voulu aller à la vraie guerre jeudi" selon la spécialiste des USA, Laurence Nardon, invitée de France Inter dimanche matin.
Iran-États-Unis : peut-on éviter une guerre dans le Golfe ?
Depuis l’attaque de pétroliers en mer d’Oman, les tensions autour du détroit d’Ormuz, haut lieu du pétrole mondial, ne retombent pas.
USA/Iran: la guerre du nucléaire relancée
Les Etats-Unis semblent miser sur la stratégie de la tension avec l'Iran. Une question se pose donc: Donald Trump joue-t-il avec le feu ?

Téhéran dit se préparer à la fin de l'accord sur le nucléaire
L'Iran a annoncé les prémisses d'une reprise de l'enrichissement d'uranium. Une manière de mettre la pression sur les Européens, au risque de franchir le point de non-retour.

La France cherche des « points d'accord » en Russie
Depuis un an, le président français Emmanuel Macron a essayé de donner une nouvelle impulsion à la relation avec Vladimir Poutine. Sans taire les divergences sur l'Ukraine et la Syrie.

Macron chez Poutine, malgré tout
Leurs retrouvailles ont failli être annulées. Un an après leur première rencontre à Versailles, Emmanuel Macron et Vladimir Poutine se retrouvent à Saint-Petersbourg dans les ors cette fois de la résidence impériale de Pierre le grand.

Paris-Moscou, les montagnes russes
La stratégie d'Emmanuel Macron vis-à-vis de la Russie s'inscrit dans une continuité... très contrastée.

Macron-Poutine à Saint-Pétersbourg, les enjeux du "match retour"
Invité par Vladimir Poutine, Emmanuel Macron sera reçu ce jeudi soir à Saint-Pétersbourg. Le contexte international s'est tendu depuis leur dernière rencontre à Versailles.

Macron en Russie pour le match retour face à Poutine
Tatiana KASTOUEVA-JEAN : « Toute la difficulté du grand écart d’Emmanuel Macron, c’est de donner une illusion de force face à quelqu’un qui sait pertinemment quelles sont vos faiblesses. »

Poutine et Macron, acte II
Emmanuel Macron s'est affiché en ami de Donald Trump, espérant peser sur le président américain, en vain. Avec Vladimir Poutine, il joue sur un autre registre, fastueux et historique, pour faire évoluer une relation compliquée, dont l'acte deux se joue jeudi à Saint-Pétersbourg.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
