Les négociations nucléaires avec l’Iran : report ou échec ?
Alors que l’atmosphère était plutôt à l’optimisme, les négociations entre le P5+1 et l’Iran n’ont pu être bouclées avant l’échéance du 24 novembre 2014, et ont tourné court.
Iran : où en sont les négociations ?
Les négociations sur le programme nucléaire iranien doivent reprendre jeudi 18 septembre à New York, en marge de la conférence des Nations Unies. A l’heure où les Etats-Unis se voient obligés de s’impliquer à nouveau dans les affaires du monde, que ce soit en Ukraine ou au Moyen-Orient, un succès dans les négociations du groupe « P5+1 » (Russie, Etats-Unis, Chine, Royaume-Uni, France, Allemagne) avec la République Islamique serait précieux à de nombreux égards. Mais les points d’achoppements sont encore nombreux. Les négociateurs pourront-ils élaborer un document définitif garantissant la nature pacifique du programme nucléaire iranien avant la date-butoir du 24 novembre ?
John Kerry au Proche-Orient : de la diplomatie de la faiblesse à la diplomatie de l'espoir ?
En 2013, Barack Obama et John Kerry ont difficilement réussi à pousser les dirigeants israéliens et palestiniens à reprendre les négociations de paix. Dans le même temps, Washington a renoué le dialogue avec Téhéran pour tenter de trouver une solution au problème du nucléaire iranien.
L'accord de Genève entre Iran et 5+1 : au delà des questions nucléaires
La conclusion de l’accord intérimaire de Genève du 24 novembre 2013 constitue une victoire des partisans d’une approche réaliste des relations internationales sur les idéologues, en Iran comme en Occident. En effet, depuis dix ans, les obstacles de politique interne ont joué un rôle majeur dans l’échec des négociations nucléaires entre l’Iran et la « communauté internationale ».
Iran, l'épreuve de vérité
Sans surprise, la dernière rencontre à Moscou entre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l’Allemagne conduits par Catherine Ashton d’une part et l’Iran d’autre part n’a débouché sur aucun accord. Il était clair que le « paquet » présenté par les « P5 +1 » comme première étape d’un processus appelé à déboucher sur un accord définitif n’avait aucune chance de convaincre.
L’Iran face aux sanctions internationales : « Une autarcie totale apparaît insoutenable »
« La Chine, principal débouché du pétrole brut iranien via les raffineries indépendantes du Shandong, est le premier pays exposé par le retour des sanctions internationales », selon l’iranologue Clément Therme. Les faits - Chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (Ifri) et à l’Institut international d’études iraniennes (Rasanah), Clément Therme vient de publier Téhéran-Washington (1979-2025) chez Hémisphères et Idées reçues sur l’Iran. Un pouvoir à bout de souffle ? aux éditions Le Cavalier Bleu. Pour L’Opinion, il revient sur l’impact du retour des sanctions internationales contre la République islamique.
Comprendre les biais de perception de l’Iran par les États-Unis depuis 1979
Voilà plus de 45 ans que les États-Unis et l’Iran sont engagés dans un conflit acharné. En 1979, le régime du Shah, allié de Washington depuis la Seconde Guerre mondiale, est renversé par la Révolution islamique qui aboutit à l’instauration d’un régime théocratique dirigé par un Guide suprême – l’ayatollah Rouhollah Khomeyni jusqu’à son décès en 1989, l’ayatollah Ali Khamenei depuis lors.

Nucléaire iranien : qu'est-ce que le "snapback" ?
L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont déclenché le « snapback » contre contre l’Iran le 28 août. « Le snapback », c’est le nom de cet outil diplomatique qui ouvre la possibilité de rétablir des sanctions onusiennes. Celles-là mêmes qui avaient été levées par l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien. Pourquoi brandir cette menace maintenant ? Que va-t-il se passer ? Des négociations sont-elles encore possibles ? Quelles peuvent être les conséquences pour l’Iran ?

LE TALK : Iran, le grand saut dans l'inconnu ?
Dans le Talk de franceinfo du mercredi 25 juin sur Twitch et TikTok, la situation en Iran après les bombardements américains et le cessez-le-feu avec Israël, puis l'échec du conclave sur les retraites.
« La stratégie de dissuasion iranienne a échoué à prévenir une offensive »
Si les destructions occasionnées par les frappes américaines et israéliennes ralentiront sans doute le programme nucléaire iranien, il n’est cependant pas anéanti, estime, dans une tribune au « Monde », Héloïse Fayet. Elle évalue les options qui s’offrent désormais à Téhéran, mais aussi les conséquences mondiales en matière de prolifération nucléaire.
Iran : où en sont les négociations ?
Les négociations sur le programme nucléaire iranien doivent reprendre jeudi 18 septembre à New York, en marge de la conférence des Nations Unies. A l’heure où les Etats-Unis se voient obligés de s’impliquer à nouveau dans les affaires du monde, que ce soit en Ukraine ou au Moyen-Orient, un succès dans les négociations du groupe « P5+1 » (Russie, Etats-Unis, Chine, Royaume-Uni, France, Allemagne) avec la République Islamique serait précieux à de nombreux égards. Mais les points d’achoppements sont encore nombreux. Les négociateurs pourront-ils élaborer un document définitif garantissant la nature pacifique du programme nucléaire iranien avant la date-butoir du 24 novembre ?
John Kerry au Proche-Orient : de la diplomatie de la faiblesse à la diplomatie de l'espoir ?
En 2013, Barack Obama et John Kerry ont difficilement réussi à pousser les dirigeants israéliens et palestiniens à reprendre les négociations de paix. Dans le même temps, Washington a renoué le dialogue avec Téhéran pour tenter de trouver une solution au problème du nucléaire iranien.
L'accord de Genève entre Iran et 5+1 : au delà des questions nucléaires
La conclusion de l’accord intérimaire de Genève du 24 novembre 2013 constitue une victoire des partisans d’une approche réaliste des relations internationales sur les idéologues, en Iran comme en Occident. En effet, depuis dix ans, les obstacles de politique interne ont joué un rôle majeur dans l’échec des négociations nucléaires entre l’Iran et la « communauté internationale ».
Iran, l'épreuve de vérité
Sans surprise, la dernière rencontre à Moscou entre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l’Allemagne conduits par Catherine Ashton d’une part et l’Iran d’autre part n’a débouché sur aucun accord. Il était clair que le « paquet » présenté par les « P5 +1 » comme première étape d’un processus appelé à déboucher sur un accord définitif n’avait aucune chance de convaincre.
2024, l’année de la bombe atomique pour l’Iran ?
En l’absence d’accord, la République islamique continue de développer son programme nucléaire, dépassant les seuils d’enrichissement autorisés. Jusqu’où ?
Nucléaire : l’Iran entre coopération et défi
Ces derniers mois, l'Iran a augmenté son stock d'uranium enrichi sur son territoire. Théoriquement, selon un accord signé en 2015 entre l'Iran et les membres du Conseil de sécurité des Nations Unis, le taux d'enrichissement de l'uranium iranien ne devrait pas dépasser 3,6 %. Or l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) révèle qu'il est aujourd'hui enrichi à prêt de 84 %, à un rien des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique. Depuis mai 2018 et la sortie des Etats-Unis des accords de 2015 décidée par Donald Trump, les négociations avec Téhéran patinent et les Iraniens sont de plus en plus exigeants sur les contreparties à une limitation de leur activité nucléaire.

Nucléaire iranien : 5 minutes pour comprendre pourquoi l’Iran veut "tester la ligne rouge occidentale"
Jusqu’où ira l’Iran dans la poursuite de son programme nucléaire ? La question se pose une nouvelle fois alors que l’Agence internationale du nucléaire (AIEA) a détecté sur son sol des particules d’uranium enrichi à 83,7 %, soit juste en deçà des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique. Sous pression, Téhéran a évoqué des « fluctuations involontaires », continuant de nier toute volonté de produire une telle arme. Cette position sera-t-elle tenable sur le long terme ? Le Parisien fait le point.
Iran : Bientôt capable de fabriquer une arme nucléaire ?
Jusqu'où l'Iran va-t-il poursuivre son programme nucléaire ? La République islamique a franchi un stade jamais atteint selon l'AIEA. Le gendarme du nucléaire a détecté des particules d'uranium enrichi à 83,7 %, c'est-à-dire juste en-dessous du seuil de 90 % nécessaire à la fabrication de l'arme atomique.
Nucléaire : "C'est très important que l'Iran ne devienne pas une nouvelle Corée du Nord"
Pour Héloïse Fayet, de l'Institut français des relations internationales, si l'Iran pouvait fabriquer suffisamment de matière fissile en douze jours, le processus pour acquérir une bombe nucléaire prendrait encore un ou deux ans.
L’Iran au seuil de ses ambitions nucléaires
Téhéran a de nouveau progressé dans son programme nucléaire : la République islamique enrichit désormais de l’uranium à 60% dans un deuxième site, celui de Fordo, qui a la particularité d’être profondément enfoui sous terre. Cette accélération survient alors qu’il n’y a plus de négociations pour un nouvel accord nucléaire. Et alors que l’isolement de l’Iran s’accroît en raison de la répression du mouvement de contestation qui dure depuis le mois de septembre.
Femme, vie, liberté : révolution à l’iranienne
480 morts et 16 800 arrestations en deux mois. Tandis que le slogan "Femmes, Vie, Liberté" résonne dans l'hémicycle à quelques jours de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, Téhéran passe un nouveau cap vers l’arme nucléaire annonçant produire de l’uranium enrichi à 60 %.

Nucléaire iranien : Avec un uranium enrichi à 60 %, l'accord pourrait « être mort »
Le gendarme du nucléaire sermonne, l’Iran riposte. Ces derniers jours, la tension est montée d’un cran entre l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et Téhéran. Face aux critiques sur « son manque de coopération », cette dernière a annoncé avoir commencé, ce mardi, la production d’uranium à 60 % et qu’elle allait limiter les visites des inspecteurs de l’agence onusienne sur son territoire. La décision del a République islamique inquiète la communauté internationale, qui n’a pas manqué de réagir. Mais alors qu’il fait face aux révoltes internes dues aux manifestations liées à la mort de Mahsa Amini, l’Iran semble déterminé à avancer sur le nucléaire. 20 Minutes fait le point avec Héloïse Fayet, chercheuse spécialiste des doctrines de prolifération nucléaire.
Iran : Téhéran exige de nouvelles concessions des Etats-Unis concernant l'accord nucléaire
Après d'intenses négociations à Vienne début août, une proposition de texte a été effectuée par l'Union européenne, mais l'Iran souhaite des garanties supplémentaires de la part des Etats-Unis.
Iran : où en sont les négociations de l'accord sur le nucléaire ?
Depuis 2021, l'Iran et les grandes puissances négocient à Vienne afin de ressusciter l'accord international de 2015. Après s'en être retiré en 2018 avec Donald Trump, Washington souhaite réintégrer l'accord. Un compromis «final» est en cours d’étude mais certains éléments font l'objet de vives négociations.
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