La guerre en Ukraine, vitrine du drone turc Bayraktar ?
Observé dans divers théâtres d’opération, le drone tactique turc TB2 Bayraktar a acquis une renommée médiatique considérable. Le conflit en Ukraine est venu encore renforcer la réputation du drone turc, qui a pris une place importante dans la communication stratégique des forces ukrainiennes...
Guerre en Ukraine : la flotte de chars russes à la peine
Depuis le lancement de l’invasion, la Russie a perdu plus de 1900 chars. Pour compenser, elle en est réduite à racler ses fonds de stock.
L'armée à l'heure de l'intelligence artificielle : faut-il avoir peur des "robots tueurs" ?
L’IA est déjà une composante cruciale de nombreux instruments de défense militaire, au point que certains envisagent un scénario à la « Terminator » où l’humain déléguerait son pouvoir – jusqu’au permis de tuer – à des armes devenues totalement autonomes. Ces craintes sont-elles pour autant justifiées ?
L'Ukraine risque-t-elle de perdre la guerre faute de munitions ?
Ukraine : un an après le début de la guerre, les stocks de munitions sont au plus bas et la capacité de production des alliés ne suit pas. L’Ukraine risque-t-elle de perdre face à la Russie, faute de munitions ?
Où sont les armes ? Les stocks militaires et la guerre d'Ukraine
Le Collimateur se penche sur l'importance des stocks militaires, avec pour invité, Léo Peria-Peigné, chercheur au centre des études de sécurité de l’IFRI.
Avec son futur avion de combat GCAP, le Japon change de doctrine... et concurrence le Scaf
Annoncée vendredi 9 décembre, l’alliance du Japon avec le Royaume-Uni et l’Italie pour le développement d’un avion de combat marque un tournant dans les relations du pays asiatique avec les Etats-Unis. Ce projet s’affirme également comme un concurrent d’un autre projet européen, le Scaf, mené par la France, l’Allemagne et l’Espagne.
L’état dramatiquement bas des stocks de munitions en Europe et aux États-Unis
La guerre en Ukraine a révélé le caractère famélique des réserves de munitions occidentales. Les états-majors sont devant l’impérieuse nécessité de les accroître très significativement. À l’ouest, les stocks de munitions s’épuisent. Et le rythme de la guerre en Ukraine n’est pas le seul responsable. «Tout le monde est d’accord pour dire que ces stocks (militaires) ont été rapidement épuisés, parce qu’ils étaient presque vides», a déploré Josep Borrell, haut représentant pour les Affaires étrangères de l’Union européenne, la semaine dernière, lors d’une réunion de l’Agence européenne de défense en exhortant, une nouvelle fois, les Européens à investir.
Guerre en Ukraine : pourquoi la France livre si peu d'armes à Kiev
Avec minutie, depuis l'invasion russe du 24 février, les chercheurs du groupe de réflexion allemand Kiel Institute évaluent l'aide militaire fournie à l'Ukraine. Le classement qu'ils en tirent est loin d'être à l'avantage de la France. Celle-ci a beau disposer de l'une des armées les plus puissantes d'Europe occidentale - plus grand effectif et deuxième budget derrière l'armée britannique -, elle ne pointait, en octobre, qu'au 13e rang financier (216 millions d'euros). Loin derrière le trio de tête, formé des Etats-Unis (27,6 milliards), du Royaume-Uni (3,7 milliards) et de la Pologne (1,8 milliard, essentiellement pour du matériel d'origine soviétique).
Ukraine: le soutien militaire mesuré de la France
Le 19 novembre dernier, dans un entretien au JDD, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, assurait que la France se trouve « dans les cinq premiers pays » en matière d'aide militaire. Pourtant, une note de l'Ifri, l'Institut français des relations internationales, publiée ce mardi matin, nuance cette position. Si la France, souligne Léo Péria-Peigné, auteur de la note, a bien donné des systèmes de pointe comme les canons Caesar ou les systèmes de défense antiaérienne Crotale, le soutien militaire français à l'Ukraine interroge lorsqu'il est comparé à ceux de nations similaires, comme le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Pologne, indique le chercheur.
Armement : les leçons de la guerre en Ukraine
Cela fait plus de neuf mois que la Russie a envahi l'Ukraine. Un conflit à haute intensité où plus de 60.000 obus ont été tirés en une seule journée au plus fort de la guerre. Quels sont les pays fournisseurs d'armes ? Que révèle ce conflit sur nos capacités d'armement et celles de nos voisins ?
Guerre de haute-intensité : la France a-t-elle suffisamment de munitions ?
Selon plusieurs élus, la guerre en Ukraine a permis de dévoiler les faiblesses structurelles de l’armée française en cas de conflit avec un autre Etat. Le faible niveau de munitions est régulièrement pointé du doigt. Pour Raphaël Briant, la France doit adapter sa filière munitions aux impératifs « d’une logique de stock. »
Guerre en Ukraine : les drones turcs, clés de la résistance armée face à la force de frappe russe.
Déjà vendus dans une dizaine de pays, ces petits fleurons de l’industrie militaire turque sont entrés au service de l’armée ukrainienne après un premier contrat passé avec Ankara en 2019.
Ukraine : comment la guerre a poussé l’Allemagne à un revirement militaire et stratégique
Le renforcement historique du budget militaire de l’Allemagne marque un virage inédit pour la défense allemande. Poussé par l’invasion russe de l’Ukraine, le chancelier Olaf Scholz fait le choix de sortir l’Allemagne de la retenue longtemps affichée sur la scène internationale. Berlin cherche également à rompre sa forte dépendance énergétique au gaz russe.
Contrat de sous-marins rompu par l'Australie : on vous explique pourquoi la France estime avoir reçu un "coup dans le dos"
L'Australie a annulé mercredi le gigantesque contrat qui la liait à la France depuis 2016. Un contrat à 56 milliards d'euros, pour la fourniture de 12 sous-marins.
"Un risque de prolifération nucléaire"
La région est-elle devenue le point chaud du globe ?
Une armée française en transition défile ce 14 juillet
Alors qu’elle va réduire sa présence au Sahel, l’armée française se prépare à des conflits de haute intensité, exigeants et certainement plus meurtriers.
Bientôt une "guerre des drones" ?
Défense : demain, des guerres sans soldats ? La France doit se préparer à la "guerre des drones", selon le Sénat. En 2017, Mustafa Suleyman, responsable de DeepMind chez Google, déclarait que les "armes offensives autonomes (...) permettront des conflits armés à une échelle jamais vue auparavant et à des vitesses difficiles à concevoir pour les humains".
Où en est la course aux armes nucléaires ?
DÉCRYPTAGE - L’augmentation du plafond du nombre de têtes nucléaires détenues par le Royaume-Uni vient mettre un terme à des décennies de réduction du nombre d’armes nucléaires dans le camp occidental. Est-elle le signe d’un basculement vers une nouvelle course aux armements?
Entretien autour de « Rivals in arms » d'Alice Pannier
Entretien avec Alice Pannier, chercheure à l'Ifri, responsable du programme Géopolitique des technologies et auteure de Rivals in Arms.
Après le Brexit, le Royaume-Uni veut renforcer sa dissuasion nucléaire
Londres veut relever le nombre de ses têtes nucléaires, afin de rappeler qu'il appartient au petit club des grandes puissances nucléaires même s'il a quitté l'Union européenne.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2025, l’Ifri accompagne plus de 80 entreprises et organisations françaises et étrangères.