
Guerre en Ukraine : des chars pour montrer à Poutine qu’il ne gagnera pas la guerre
A peine les chars lourds promis aux Ukrainiens, la prochaine étape est déjà sur la table : les avions de combat. Les Néerlandais se disent prêts à en fournir à Kiev, la France ne l’exclut pas (tout en se montrant prudente) et la Maison-Blanche indique que le sujet serait discuté "très attentivement".

Russie : l'économie face aux sanctions
Les sanctions économiques prises par les Occidentaux contre Moscou sont censées entraver l'effort de guerre de la Russie qui a agressé l'Ukraine voisine, il y a bientôt un an. Quel est leur impact réel ? Qui est à la manœuvre pour les contourner ? La Turquie, l’Inde, la Chine ?
Guerre en Ukraine : que vaut l'armée allemande ?
La guerre en Ukraine a enclenché un processus de modernisation de l’armée allemande. Olaf Scholz a annoncé, en février 2022, allouer un fond spécial de 100 milliards d’euros pour transformer la “Bundeswehr”.
Les chars Leopard et le leadership en Europe
L'envoi de chars lourds allemands en Ukraine dépasse le simple aspect de l'équipement militaire, il y va aussi du rôle de l'Allemagne dans la défense européenne. Interview.
Allemagne-Ukraine : les chars Leopard de la discorde
Les chars Leopard 2 sèment la discorde au sein de la coalition allemande, entre le chancelier social-démocrate, Olaf Scholz et ses alliés verts et libéraux...
"Les Ukrainiens savent que le temps joue contre eux"
Thomas Gomart est historien et directeur de l’Institut français des relations internationales (IFRI). Dans son dernier livre, "Les ambitions inavouées. Ce que préparent les grandes puissances" (Tallandier), il fait le point sur les grands enjeux géopolitiques du moment, à commencer bien sûr par la guerre en Ukraine. Entretien

Guerre en Ukraine : pourquoi la livraison de chars Leclerc pose un sacré dilemme à la France
Kiev souhaite obtenir les chars de combat français et cette demande a été instruite par l'armée française. L'éventuel intérêt opérationnel d'une telle livraison reste toutefois à définir, d'autant que la France doit composer avec un parc limité de ses fameux véhicules blindés.
Envoi de chars à l’Ukraine : «Nous sommes des acteurs indirects de cette guerre, pas des belligérants»
Les alliés occidentaux de l’Ukraine doivent se retrouver vendredi à Ramstein, en Allemagne, pour coordonner un envoi d’armes lourdes, alors que Berlin hésite à autoriser le transfert de ses chars Leopard. Une décision «symbolique» pour le chercheur de l’Ifri Léo Péria-Peigné, qui ne changera pas fondamentalement le cours du conflit mais permettra aux Ukrainiens d’être mieux préparés aux assauts.
Guerre en Ukraine : face à l’escalade russe, l’aide européenne décisive ?
Alors que Vladimir Poutine estime que l’offensive russe en Ukraine suit une “dynamique positive” depuis la prise de Soledar, pourtant démentie par Kiev, plusieurs pays européens sont prêts à fournir des chars lourds aux combattants ukrainiens.

La livraison par les Occidentaux de chars lourds à l’Ukraine change-t-elle la donne ?
Alors que Moscou poursuit ses frappes en Ukraine, y compris contre des cibles civiles, plusieurs pays occidentaux, dont la France, ont franchi un pallier dans l’aide apportée aux forces de Kiev, en annonçant la livraison de chars. Un soutien réclamé depuis des mois par le président Zelensky. Le Kremlin, qui a vivement dénoncé cette décision, a promis de tout faire pour les détruire.
Vladimir Poutine: face aux défections
La mobilisation décidée en date du mercredi 21 septembre 2022 a provoqué une fuite massive des russes mobilisables aux frontières géorgiennes et kazakhstanaises notamment. Ces scènes, surréalistes, interrogent sur la pérennité du régime du Kremlin, et sur la crise de confiance que traverse actuellement l’armée russe. Car si le début de "l'opération militaire spéciale" en Ukraine a laissé la majeur partie de la population russe dans l'indifférence, la mobilisation semble être annonciatrice d'une toute autre réaction.
À quel point Poutine est-il fragilisé?
Sept mois après le début de la guerre en Ukraine, la Russie traverse une mauvaise passe. Sur le terrain, l’Ukraine ne cesse de reconquérir des territoires, et sur le plan diplomatique, le mouvement d’opposition se consolide particulièrement après l’appel à la mobilisation partielle, lancé la semaine dernière par le président russe.
On voit se dessiner un nouvel axe Russie-Chine-Iran
Héloïse Fayet est revenue sur ce qui apparaît de plus en plus comme un axe Russie - Chine - Iran.
Jusqu’où ira Poutine ?
Avec la mobilisation des réservistes et les référendums dans les régions occupées par la Russie, la guerre en Ukraine prend une nouvelle dimension. Tatiana Kastouéva-Jean revient sur l'escalade et la fuite en avant de Vladimir Poutine.
Poutine, la nostalgie de l'empire
En février 2022, Vladimir Poutine a justifié son invasion de l’Ukraine par la menace que ferait peser sur sa sécurité l’adhésion à l’Otan de certains pays frontaliers. Depuis les révolutions de couleurs, en Géorgie et en Ukraine, l’obsession du Kremlin de ne pas perdre son influence dans l’ex-espace soviétique a franchi une étape supplémentaire avec le conflit ukrainien.
Nations unies : mobilisation générale face à la Russie ?
L'assemblée générale des nations unies, ouverte depuis le 20 septembre, est l'occasion pour le monde de voir ce qu'il en est du cas russe. Si certains ont fait profil bas, à l'instar de Vladimir Poutine et de Xi jinping, ne se présentant pas au sommet, d'autres ont dénoncé la Russie avec véhémence.
En Russie, l’espoir d’une « forte résistance passive »
Deux jours après l’annonce de la mobilisation partielle de la population russe par le président Vladimir Poutine, la campagne de recrutement bat son plein, notamment dans les régions les plus pauvres de la Fédération.
Dans le Caucase et l'Asie centrale, la Russie en perte d'influence
Les tensions se sont multipliées ces derniers jours dans le Caucase et en Asie centrale, où la puissance tutélaire de Moscou apparaît affaiblie par les difficultés militaires qu'elle rencontre en Ukraine. ors du récent sommet de l'Organisation de la coopération de Shanghai à Samarcande, en Ouzbékistan, le président russe Vladimir Poutine s'est retrouvé sous la pression de ses partenaires, notamment chinois et indien, qui ont fait part de leurs inquiétudes ou de leurs doutes sur la guerre en Ukraine. Plusieurs pays d'Asie centrale ont du reste autorisé des manifestations de soutien à l'Ukraine.

Poutine défie le monde
Le président russe a annoncé ce mercredi matin la mobilisation de centaines de milliers de réservistes, tout en essayant d’intimider l’Occident par le chantage nucléaire.
Mobilisation partielle par Poutine : "Le Kremlin est en situation de panique totale"
Face aux succès de la contre-offensive ukrainienne, Vladimir Poutine a choisi l'escalade. Le président russe a annoncé ce mercredi 21 septembre la "mobilisation partielle" des réservistes de son armée, au lendemain de l'annonce de "référendums" d'annexion dans les régions contrôlées par Moscou en Ukraine, du 23 au 27 septembre. Il a également procédé à un nouveau chantage nucléaire, en précisant être prêt à utiliser "tous les moyens". Décryptage avec Dimitri Minic, chercheur au centre Russie/NEI de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
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