L’annonce a surpris tant les activistes que la classe politique. La directrice exécutive de Greenpeace International, une des ONG environnementales les plus puissantes, intègre ce mardi le gouvernement allemand, agité par la guerre en Ukraine. Le 8 février, sa tête surmontée de bouclettes blondes est apparue au pupitre pour une conférence de presse au côté d’Annalena Baerbock, la ministre des Affaires étrangères. 

Trente ans après le début du processus d’intégration de la République est allemande, l’Allemagne se lance dans un nouveau chantier titanesque : atteindre la neutralité climatique en 2045 et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 65% d’ici à 2030 (par rapport à 1990) !

Les leaders des sociaux-démocrates, des Verts et des Libéraux ont dévoilé leur contrat de coalition. Comme prévu, Olaf Scholz devrait remplacer Angela Merkel à la chancellerie.

Washington, Londres, Berlin, Paris et Bruxelles s’engagent pour la première fois dans un plan d’investissement massif et sur mesure pour Le Cap. Avec l’espoir de faire école.

Le 26 septembre, les Allemands élisent leur nouveau Bundestag et avec cela, le nouveau chancelier ou la nouvelle chancelière. Le parti écologiste allemand Die Grünen se place parmi les favoris, derrière l’Union conservatrice (CDU/CSU) et le Parti socialiste (SPD). Un score envié par leur voisin français, à la peine dans les sondages de l’élection présidentielle.

Le spécialiste de l’énergie Marc-Antoine Eyl-Mazzega plaide, dans une tribune au « Monde », pour la création d’une agence internationale des minerais chargée de réguler cet enjeu stratégique mondial et d’organiser un dialogue entre producteurs et consommateurs, associant États, industriels, organisations multilatérales et non gouvernementales.

Les inondations meurtrières dans l'ouest du pays interviennent à deux mois des élections législatives pour désigner celle ou celui qui succédera à Angela Merkel à la chancellerie.

C'est un gazoduc qui oppose les Etats-Unis et la Russie, sème le trouble au sein de l'Union européenne, ternit les relations transatlantiques : l'épineux projet Nord Stream 2 devrait être au menu du premier tête à tête entre Joe Biden et Vladimir Poutine mercredi à Genève. Alors que le chantier est en passe de s'achever, un surprenant revirement de Washington laisse entrevoir un compromis.

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Un gazoduc en pleine tempête dans « Focus sur le monde » cette semaine. « C'est une mauvaise idée, mauvaise pour l'Europe et mauvaise pour les États-Unis », a notamment déclaré le nouveau chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, lors d'une conférence de presse au siège de l'OTAN à Bruxelles. 

Dans une tribune aux « Echos », Olivier Appert de l'Ifri et Clarisse Angelier, de l'ARNT, expliquent que la réussite de la transition énergétique de la France dépend de la transformation de son réseau d'électricité.