La pauvreté en Europe : où en est l'Allemagne ?

Cette note vient en complément de la Note du Cerfa 101a rédigée par Brigitte Lestrade « Entre réussite économique et précarité sociale : l’Allemagne dix ans après les lois Hartz » (mai 2013). Elle a pour objet de clarifier les débats sur la pauvreté et permet d’offrir un panorama plus large en situant l’Allemagne par rapport aux autres Etats européens.
Elle démontre qu’en Europe, ce sont la Suède, le Danemark, la Finlande, le Luxembourg, les Pays-Bas et, dans une moindre mesure, l'Autriche qui présentent les taux de pauvreté les plus faibles. Les pays les plus touchés sont la Lettonie, la Grèce, la Bulgarie et la Roumanie. Tous les indicateurs désignent les personnes seules et les personnes issues de l'immigration, mais surtout les familles monoparentales et les chômeurs comme les groupes les plus en difficulté. La pauvreté persistante ou la privation matérielle sont particulièrement liées à la situation sur le marché du travail.
La plupart des indicateurs de pauvreté classent l'Allemagne dans le milieu de la première moitié du tableau. Ce n'est qu'en termes de pauvreté persistante que la République fédérale obtient des résultats inférieurs à la moyenne des 15 Etats membres de l'UE jusqu’au grand élargissement de 2004-2007.
Christoph Schröder est chercheur à l’Institut de l’économie allemande (Institut der deutschen Wirtschaft) de Cologne.
Contenu disponible en :
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
La pauvreté en Europe : où en est l'Allemagne ?
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLa « Saga Huawei » en Europe revisitée : les enseignements allemands pour le déploiement de la 6G
Bien que l’Union européenne ait tenté de coordonner une réponse commune dans le déploiement de la 5G en Europe via sa « boîte à outils 5G », les États membres ont suivi des approches divergentes, pris entre considérations politiques, économiques et technologiques. L’Allemagne – malgré ses liens économiques étroits avec la Chine et son statut de premier marché européen des télécommunications – n’a trouvé qu’un accord vague en juillet 2024, dont la portée semble surtout symbolique.

Mercosur : Il faut être deux pour danser le tango
« Le Mercosur (…) ne doit pas échouer à cause de la France », déclarait Friedrich Merz début décembre. « La messe n’est pas encore dite », lui répondait Emmanuel Macron quelques jours plus tard. Éclairage sur un dossier susceptible de mettre à mal la relance de la relation franco-allemande.
Perspectives françaises et allemandes face aux défis géopolitiques dans le contexte de l’agression russe contre l’Ukraine
Les politiques étrangères, de défense et de sécurité de la France et l’Allemagne évoluent dans un contexte très tendu, marqué par le retour de conflits à haute intensité. Impensable au lendemain de la chute du Mur de Berlin qui symbolise la fin du conflit Est-Ouest, la guerre est aujourd’hui de retour en Europe, alors que les espaces terrestres et maritimes qui entourent le continent européen, de l’Arctique à l’Afrique en passant par le Moyen-Orient, sont devenus des théâtres de rivalité géopolitique, de guerres civiles et de conflits aussi bien hybrides que militaires.
La brigade franco-allemande et la relance de la défense européenne
Une chose est claire depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche : le projet d’unification européenne est menacé dans son existence même. À moins d’élaborer une politique de défense souveraine pour parer à la guerre en Ukraine et à l’affaiblissement des garanties de sécurité américaines, l’Union européenne verra se poursuivre l’érosion de sa dynamique de cohésion interne et de son attractivité externe.