05
mar
2018
Politique étrangère Articles de Politique étrangère

Les États au Moyen-Orient : crise et retour Politique étrangère, vol. 83, n° 1, printemps 2018

Les révolutions arabes ont frappé des États dysfonctionnels qui se maintenaient basés sur l’usage récurrent de la violence.

Mais elles ont aussi produit des réformes dans ceux qui ont tenu, et la redécouverte des vertus des États efficaces dans les pays ayant entrepris une transition démocratique, sans parler des revendications d’États des minorités. Les Occidentaux sont mal préparés à cette revitalisation d’une demande d’État qui passera par l’émergence des sociétés civiles et comporte encore bien des inconnues...

 

PLAN DE L'ARTICLE

Fin de cycle pour des États imparfaits

    Des dysfonctionnements largement documentés

    Une dynamique de détérioration structurelle

    L’habitude de l’État dégradé

Persistance et désir d’État au Moyen-Orient

    L’imaginaire de l’État et de ses traces

    La révolution a-t-elle fait reculer ou avancer l’État ?

    Une demande de nouveaux États

Un effet de panique à l’Ouest

    La confusion du diagnostic

    De l’effet miroir à l’effet en retour

    Le conservatisme comme responsabilité

Des transitions risquées

 

Dorothée Schmid est chercheur et responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient de l’Ifri.

Article publié dans Politique étrangère, vol. 83, n° 1, printemps 2018.

Les États au Moyen-Orient : crise et retour
Mots-clés
Etat Minorités Révolutions arabes Moyen-Orient