
Les États au Moyen-Orient : crise et retour Politique étrangère, vol. 83, n° 1, printemps 2018
Les révolutions arabes ont frappé des États dysfonctionnels qui se maintenaient basés sur l’usage récurrent de la violence.
Mais elles ont aussi produit des réformes dans ceux qui ont tenu, et la redécouverte des vertus des États efficaces dans les pays ayant entrepris une transition démocratique, sans parler des revendications d’États des minorités. Les Occidentaux sont mal préparés à cette revitalisation d’une demande d’État qui passera par l’émergence des sociétés civiles et comporte encore bien des inconnues...
PLAN DE L'ARTICLE
Fin de cycle pour des États imparfaits
Des dysfonctionnements largement documentés
Une dynamique de détérioration structurelle
L’habitude de l’État dégradé
Persistance et désir d’État au Moyen-Orient
L’imaginaire de l’État et de ses traces
La révolution a-t-elle fait reculer ou avancer l’État ?
Une demande de nouveaux États
Un effet de panique à l’Ouest
La confusion du diagnostic
De l’effet miroir à l’effet en retour
Le conservatisme comme responsabilité
Des transitions risquées
Dorothée Schmid est chercheur et responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient de l’Ifri.
Article publié dans Politique étrangère, vol. 83, n° 1, printemps 2018.