La solution à deux États est encore possible Politique étrangère, vol. 79, n° 3, automne 2014
Nombre d’Israéliens et de Palestiniens s’élèvent contre la « solution à deux États ».
Nombre d’Israéliens et de Palestiniens s’élèvent contre la « solution à deux États ». Au-delà des oppositions idéologiques, certains expliquent qu’une telle solution n’est plus envisageable compte tenu de l’imbrication croissante des territoires israéliens et palestiniens. Une étude précise de la répartition des populations et des infrastructures en Cisjordanie prouve néanmoins qu’il reste possible de tracer une « bonne » frontière entre Israël et le futur État palestinien.
Shaul Arieli, ancien colonel de l’armée israélienne, a commandé une brigade dans la bande de Gaza. Il a été chef de la direction des négociations de paix auprès du bureau du Premier ministre. En 2003, il a été l’un des principaux artisans de l’accord de Genève.
Traduit de l’hébreu par Sylvie Cohen.
Article publié dans Politique étrangère, vol. 79, n° 3, automne 2014
Plan de l’article
La faisabilité conceptuelle
La faisabilité politique
La solution à deux Etats vue d’Israël
La solution à deux Etats vue de Palestine
La faisabilité spatiale
La situation de la Cisjordanie
Quelle frontière entre Israël et la Palestine ?
L’intégration des populations déplacées en Israël