20
mar
2014
Politique étrangère Articles de Politique étrangère

Turquie : le syndrome de Sèvres, ou la guerre qui n'en finit pas Politique étrangère, vol. 79, n° 1, printemps 2014

Le traité de Sèvres symbolise pour les Turcs la liquidation de l’Empire et l’action des puissances extérieures pour démembrer la Turquie.

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L’effet historique du traité survit sous forme de syndrome, justifiant une vision obsidionale de la survie nationale. Au-delà de l’actuel néo-ottomanisme, un dialogue repensé avec l’Europe pourrait peut-être donner au pays un rapport nouveau à sa mémoire et l’aider à dépasser un syndrome manié par toutes les composantes de sa classe politique.

Dorothée Schmid est responsable du programme Turquie contemporaine de l’Ifri.

 

Article publié dans Politique étrangère, vol. 79, n° 1, printemps 2014

 

 

 

 

 

 

 

Plan de l’article

 

La Première Guerre mondiale vue de Turquie

Choisir son camp

Sèvres, stade ultime de la perte

Le sursaut national : la Turquie, vainqueur paradoxal

 

Extension du domaine de Sèvres : la Turquie en otage

Apparition et déclinaisons du syndrome de Sèvres

Le relais du syndrome

Le pays enfermé

 

Contourner, prolonger ou dépasser Sèvres : le dilemme turc

Le syndrome et la maladie

La voie néo-ottomane : contourner Sèvres, ou le dépasser

 

Turquie : le syndrome de Sèvres, ou la guerre qui n'en finit pas
Mots-clés
Empire ottoman Grande Guerre Néo-ottomanisme Traité de Sèvres 1920 Turquie