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Le "système international" : approches et dynamiques
L’approche praxéologique des relations internationales permet de contourner le problème que pose la définition d’un 'système international' fondamentalement –et peut-être de plus en plus– hétérogène, au moins quant à ses acteurs. Ainsi peuvent être identifiés des problèmes internationaux spécifiques –crises régionales, prolifération nucléaire, terrorisme– à propos desquels les États, toujours dominants sur la scène internationale, sont en mesure de développer leur coopération.
Théories et pratiques des relations internationales depuis la fin de la guerre froide
L’effondrement de l’Union soviétique a considérablement modifié les pratiques des relations internationales et a suscité des débats théoriques qui se poursuivent encore. L’école réaliste, dominante pendant la guerre froide, a été remise en cause par les tenants du transnationalisme. Chaque courant de pensée permet, à sa manière, d’éclairer le monde dans lequel nous vivons, et les théories doivent être perçues davantage comme des outils interprétatifs que comme des dogmes infaillibles.
L'ONU survivra-t-elle en 2034?
Le futur de l’ONU dépend au premier chef des grandes puissances : quelles seront-elles demain, quels seront leurs choix? Dans tous les scénarios pourtant, les États-Unis occupent une place centrale: qu’ils gardent leur prééminence et maintiennent leur politique actuelle de marginalisation de l’ONU et du droit international; que Washington doive s’accommoder de l’émergence d’autres pôles de puissance; ou qu’elle réalise qu’il est de son intérêt de renforcer les Nations unies.
Justice et économie mondiale
La 'justice économique internationale' n’est pas une notion aisée à définir. On tente ici de spécifier trois approches possibles de ce concept: une approche 'communautariste', une approche 'internationaliste libérale' et une approche 'cosmopolitiste'. Cette dernière, qui entend apporter la justice aux pauvres du monde, prend de plus en plus de place dans le débat international, y compris à travers l’action d’institutions comme la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international.
Succès et échecs de la maîtrise des armements
Les accords bilatéraux, multilatéraux ou régionaux de maîtrise des armements ont connu depuis plusieurs décennies des développements remarquables. Des problèmes fondamentaux demeurent, sur la vérification, les règles de retrait des accords ou les processus de négociation eux-mêmes. Mais toute la maîtrise des armements semble entrée dans une crise profonde, d’abord due à la défiance des États-Unis: seule la reconstitution de la confiance permettra de reprendre la marche en avant.
Les impasses de la contre-insurrection
Les nouvelles recommandations des généraux américains pour faire face à l’insurrection irakienne risquent de s’avérer vaines. Celles-ci traduisent en effet les réticences des responsables politiques américains à gouverner directement les territoires envahis. Pourtant, les recettes d’une contre-insurrection réussie sont connues. Elles sont applicables en Irak comme sur d’autres théâtres, mais le refus éthique et inévitable de les mettre en œuvre place les occupants dans une situation difficile.
Vers la fin de la guerre?
Longtemps considérée non seulement comme légitime mais de surcroît comme souhaitable, la guerre a connu une perte sensible de légitimité après la Première et la Seconde Guerre mondiale. Le regain relatif de légitimité qui a suivi la fin de la guerre froide –avec la multiplication des opérations militaires à vocation humanitaire– ne suffira pas à inverser la tendance. Il se pourrait même que la forme de conflits aujourd’hui dominante, la guerre civile, connaisse à son tour un réel déclin.
Le terrorisme en perspective
Les attentats du 11 septembre 2001 marquent l’entrée dans l’ère du terrorisme catastrophique. Depuis lors, le terrorisme a évolué. De nouvelles catégories de djihadistes ont émergé, en raison notamment de la dégradation de la situation en Irak. Le djihadisme finira sans doute par s’épuiser mais le terrorisme risque quant à lui de perdurer. Et la diffusion toujours plus large des technologies amènera des groupes de plus en plus limités à se doter de capacités de plus en plus destructrices.