Rechercher sur Ifri.org

À propos de l'Ifri

Recherches fréquentes

Suggestions

4453 publications

Période

Période

Thématiques & sujets

Voir plus

Zone géographique

Voir plus

Typologie

Voir plus

Auteurs

Voir plus

Centres & programmes

Voir plus

Collections

Voir plus

Image principale

La guerre dans le siècle

Date de publication
29 novembre 2000
Accroche

Facteur privilégié de création et d’évolution des ensembles politiques, la guerre a spectaculairement joué, tout au long du XXe siècle, son rôle de remodelage de la société internationale. Elle a aussi changé d’échelle et de forme, passant de la guerre politique à la guerre totale puis de la guerre totale à la guerre froide, sans que cessent de proliférer sur tous les continents les traditionnels conflits ethniques, nationaux, religieux ou territoriaux. Face à cette prolifération accrue n’ont pu se mettre en place les mécanismes de sécurité collective imaginés dans le cadre de la l’ONU. Et la régulation internationale par la force, expérimentée avec la guerre du Golfe puis au Kosovo, ne semble guère en mesure encore d’éviter le bouillonnement guerrier qui ne cesse d’agiter le monde. Peut-être l’espoir d’encadrer enfin la guerre, à défaut de la tuer, deviendra-t-il réalité dans le siècle qui commence ?

Image principale

Le droit dans les relations internationales

Date de publication
29 novembre 2000
Accroche

S’il fallait résumer l’évolution du droit international au cours des cent dernières années, la dialectique du «tout a changé, rien n’a changé» pourrait légitimement servir de grille de lecture. D’un côté, en effet, il semble bien que le droit international se soit employé à limiter la puissance des États, que ce soit par le développement des mécanismes de sécurité collective, par la montée des interdépendances dans le cadre d’un mouvement de multilatéralisation et d’institutionnalisation de la vie internationale, ou encore par l’universalisation progressive des droits de l’homme et des peuples. D’un autre côté, cependant, les nouvelles techniques et procédures juridiques inventées pour gérer ce nouvel ordre international ont largement continué de fonctionner sur un mode et une logique interétatiques. Peut-être le XXIe siècle fera-t-il pencher plus nettement la balance dans un sens ou dans l’autre ?

Hélène RUIZ FABRI
Image principale

Le début de l'histoire : globalisation financière et relations internationales

Date de publication
29 novembre 2000
Accroche

Avec la Première Guerre mondiale commencent à la fois le XXe siècle et la fin d’une période d’internationalisation économique et de régulation des déséquilibres par le marché : la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale renforcent cette marche à l’étatisation des institutions de l’échange, du crédit, du travail et de la production. Puis, en deux décennies, à partir des années 70, ce mouvement s’inverse : les marchés se libéralisent, le libre-échange se propage, et l’ordre économique mondial, de nouveau, impose sa loi aux politiques nationales. Aux yeux de l’historien, il semble bien que la globalisation financière en cours soit au coeur d’un phénomène troublant : la résurgence, en pleine modernité, de la « civilisation du XIXe siècle ».

 

 

 

« On or about December 1910 human character changed. I am not saying that one went out, as one might into a garden, and there saw that a rose has flowered, or that a hen had laid an egg. The change was not sudden and definite like that. But a change there was, nevertheless ; and since one must be arbitrary, let us date it about the year 1910. »
V. Woolf, « Character in Fiction », dans Essays of Virginia Woolf 1919-1924

Marc FLANDREAU
Image principale

Le rôle des idées dans les relations internationales

Date de publication
29 novembre 2000
Accroche

Si les idées ont joué un rôle déterminant au XXe siècle, à travers l’affrontement des idéologies totalitaires et libérales entre 1917 et 1989, leur impact sur les relations internationales est moins facile à mesurer depuis la fin de la guerre froide. Pour certains, le monde serait entré dans une phase post-idéologique où prime tantôt l’économique, tantôt le passionnel ; pour d’autres, le triomphe du marché et de la globalisation masquerait celui de l’idéologie libérale américaine ; pour d’autres encore, l’opposition entre laïcs et religieux aurait pris le relais des conflits proprement politiques ; pour d’autres, enfin, les idéologies émergentes seraient celles du communautarisme et des droits de l’homme. Mais, dans ce paysage encore flou, une chose reste sûre : plus que jamais, les idées à la fois sont manipulées par les jeux de la puissance et contribuent à les reformuler.

Pierre HASSNER
Image principale

Nation et Europe au XXe siècle : de la sacralisation négative à la sécularisation positive

Date de publication
29 novembre 2000
Accroche

Le XXe siècle restera peut-être celui du divorce entre la nation et l’Europe. Après avoir façonné le Vieux Continent au XIXe siècle, le nationalisme l’entraîna en effet à sa perte, poussant par deux fois les vieilles nations européennes dans une guerre civile et mondiale qui les relégua au rang de puissances secondaires. Dès lors, le divorce entre l’Europe et la nation semblait consommé, favorisant l’émergence d’une Communauté puis d’une Union européenne aux desseins supranationaux. Mais la dévaluation de la nation n’a pas manqué de produire en retour quelques effets pervers, que le triomphe de la globalisation sous égide américaine n’a fait qu’amplifier. Et si la nation n’est plus sacralisée, comme elle le fut par le passé, elle paraît seule en mesure de redonner à l’Europe les fondations qui lui font encore défaut pour devenir une véritable Union.

Paul THIBAUD
Image principale

L'Afrique et le XXe siècle : dépossession, renaissance, incertitudes

Date de publication
29 novembre 2000
Accroche

L’histoire de l’Afrique au XXe siècle semble encore aujourd’hui, à plus d’un titre, toujours à faire. Dans un monde où domine la vision des grandes puissances et des institutions qui en ont émané, la place de l’Afrique dans les relations internationales oscille ainsi, presque à défaut, entre la gloire et la tristesse : gloire d’un continent qui a su reconquérir en partie ce dont il avait été dépossédé par la colonisation, tristesse d’une Afrique apparemment souveraine où le meilleur ne l’a que rarement emporté sur le pire. Et pourtant, si la dépossession et la renaissance du continent n’ont cessé d’être mêlées dans un même processus historique de construction de l’indépendance, une Afrique nouvelle se dessine depuis le début des années 80, plus autonome et plus ouverte, mais aussi plus diverse et plus complexe que ne le laissait présager le paysage assez homogène de l’indépendance retrouvée.

Elikia M'BOKOLO
Image principale

Les femmes dans les relations internationales

Date de publication
29 novembre 2000
Accroche

Les femmes ont longtemps été totalement absentes de l’histoire des relations internationales et de la scène diplomatique. À cet égard, le siècle qui s’achève ne marque, au mieux, que l’infléchissement tardif d’un phénomène qui connut, au XIXe siècle, une sorte d’apogée. En France, la création de l’ENA, en 1945, marque le début d’une ère nouvelle, en permettant à des femmes d’accéder aux emplois de la haute fonction publique. Mais il fallut attendre 1972 pour qu’une Française soit nommée, pour la première fois, ambassadrice. Sur la scène internationale, les droits des femmes sont reconnus à partir de 1946, grâce à l’action de l’ONU. Mais il reste encore à assurer dans les faits l’égalité entre hommes et femmes que tant de conventions proclament et que si peu d’États, même développés, se donnent vraiment la peine d’appliquer.

Françoise GASPARD
Image principale

Politique étrangère et politique intérieure aux Etats-Unis : la parenthèse du XXe siècle ?

Date de publication
29 novembre 2000
Accroche

En 1917, les États-Unis intervenaient, pour la première fois de leur histoire, dans un conflit européen, rompant avec plus d’un siècle d’isolement. Pourtant, la doctrine de Monroe n’a pas cessé de hanter la conscience des Américains, qui regrettent ces temps idylliques où ils se sentaient protégés, de par leur Constitution, des troubles affaires des autres nations. Cette attitude connaît un regain de vigueur depuis la fin de la guerre froide, l’opposition frontale entre les deux blocs ne justifiant plus ni l’intervention permanente des États-Unis dans les problèmes du globe, ni la prééminence du président américain dans la conduite de la politique étrangère. Soit autant d’entorses aux principes constitutionnels d’une Amérique où les mécanismes régissant la politique intérieure déterminent, plus que dans tout autre pays, la politique extérieure.

Guillaume PARMENTIER

Filtrer les résultats