Dans un monde en mutation, l'Allemagne est plus que jamais considérée comme un facteur de stabilité face aux crises de plus en plus nombreuses et fréquentes. La longévité de son personnel politique, la puissance de son modèle économique et l'attractivité de son code de valeurs et de principes n'y sont certainement pas étrangères. Mais si elle incarne la stabilité, peut-elle aussi servir de rempart contre le phénomène de déconstruction de l'ordre multipolaire mis en place à partir de 1945 ? La menace terroriste islamiste, la guerre au Moyen-Orient, l'expansionnisme russe, le caractère imprévisible de l'administration Trump, la montée des populismes, la remise en cause de l'ouverture des marchés et l'incertitude qui plane sur le devenir de l'Union européenne constituent les divers éléments d'une polycrise qui sape les fondements de la politique étrangère allemande. Aucun de ces défis ne peut être relevé seul, ni indépendamment des autres. Sans compter les dangers qui nous guetent à plus long terme.
Le Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) a notamment publié en 2017 l'ouvrage collectif « L‘Allemagne sur la scène internationale. En quête de stabilité dans un monde qui change » sous la direction de Barbara Kunz, Hans Stark et Stephan Martens.
Ancien Secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa)
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Chercheuse, Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa)
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Chercheuse, Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa)
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Conseiller pour les relations franco-allemandes à l'Ifri
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Les relations bilatérales entre l’Allemagne et l’Algérie sont officiellement qualifiées, par les deux parties, de bonnes et amicales. Pourtant, en Allemagne, les erreurs d’appréciation du « Printemps arabe » qui avaient entraîné un manque d’intérêt pour le territoire algérien marquent encore...
Les deux capitales s'affrontent à peu près sur tous les domaines; sur la politique énergétique, la défense, face à la Chine. L'Allemagne n'hésite pas à faire cavalier seul pour préserver son économie, au risque de saper la cohésion d'une Union européenne déjà malmenée par la guerre en Ukraine....
Le chancelier allemand Olaf Scholz rencontre ce vendredi Xi Jinping et son Premier ministre Li Keqiang pour une visite controversée à Pékin en compagnie d'une délégation d'industriels.
Olaf Scholz était reçu ce vendredi 4 novembre par Xi Jinping à Pékin. Une visite qui fait polémique jusque dans sa coalition où l’on s’inquiète des liens étroits entre l’Allemagne et la Chine, deuxième marché du « made in Germany ».
Avec la guerre en Ukraine qui dure, l’unité européenne se craquelle. Des divergences fondamentales sont apparues, ces derniers mois, et notamment entre les deux premières puissances européennes, la France et l’Allemagne.
L'UE et la France ne semblent plus faire partie des priorités du dirigeant allemand, pourtant élu sur des promesses pro-européennes. L'explication est à chercher du côté de sa personnalité, mais aussi des crises qui secouent le pays.
Le choix de Paris et Berlin d'assumer publiquement leurs divergences plutôt que de chercher à les surmonter pourrait précipiter la fragmentation de l'Europe.
Énergie, défense européenne... Les conséquences de la guerre en Ukraine ont mis en lumière de nombreuses divergences entre Paris et Berlin, que de part et d'autre du Rhin, on essaie d'apaiser.
Depuis quelques semaines les tensions montent entre la France et l'Allemagne au point où le conseil des ministres franco-allemand qui devait se tenir à Fontainebleau a été annulé.
Olaf Scholz est actuellement vivement critiqué pour avoir pris d’importantes décisions sans consulter ses partenaires européens, allant jusqu’à engendrer une crise au sein du couple Franco-Allemand, qui s’est rencontré ce mercredi 26 octobre pour tenter d’apaiser les tensions.
Le chancelier allemand Olaf Scholz se rend mercredi à Paris pour rencontrer Emmanuel Macron. Une entrevue dans un contexte de tensions entre les deux partenaires européens.
