Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés
Le Golfe en quête de puissance(s) / Politique étrangère, vol. 90, n° 4, 2025
Les pays du golfe Arabo-Persique sont devenus des acteurs visibles, lourds, du jeu international, dans leur région même et bien au-delà. Médiateurs diplomatiques, investisseurs, organisateurs d’événements mondiaux, ils tentent de dépasser leur définition classique de fournisseurs de matières premières énergétiques et de refonder leurs bases économiques, sociales et politiques dans d’ambitieuses « Visions ». Leurs solidarités internationales s’avèrent plus souples, ouvrant leur champ diplomatique, même si le poids de Washington demeure déterminant : Arabie saoudite, Qatar, Émirats arabes unis sont, à ce titre, parties d’une dynamique qui pousse nombre d’acteurs du monde au multi-alignement.
Daech, Mossoul
Que va devenir Daech après Mossoul ? Que sait-on de sa stratégie une fois éventré le rêve d'un califat en terre sunnite ? Quelles retombées sur les autres fronts en Syrie, en Libye... ? Quels sont les risques de représailles sur notre sol, en France et en Europe où Daech nous menace de son terrorisme ?
La bataille de Mossoul
Alors que l'offensive sur Mossoul a débuté, de nombreuses questions se posent sur les combats visant à reprendre cette ville symbolique pour l'Etat islamique. La bataille sera-t-elle longue? Quelle part y prend la France? Y a-t-il un risque pour les populations civiles? Comment rétablir l'ordre et l'autorité de l'Etat irakien dans une ville restée aux mains de Daech pendant deux années?
Les ambitions de Vladimir Poutine (et son influence) vont bien au-delà de la Syrie
Finalement, il ne viendra pas. Alors que François Hollande déclarait il y a quelques jours se "poser la question" de recevoir Vladimir Poutine mercredi prochain, en raison des "crimes de guerre" commis par le régime de Bachar al-Assad à Alep avec le soutien de l'aviation russe, l'homme fort du Kremlin a mis fin au suspense.
Ce mardi 11 octobre, Vladimir Poutine a décidé d'annuler sa visite du 19 octobre, programmée de longue date dans le cadre de l'inauguration à Paris du "Centre spirituel et culturel orthodoxe russe". L'Elysée lui avait proposé une "réunion de travail" sur la Syrie avec François Hollande, qui devait lui dire des "vérités", mais sans l'accompagner à cette inauguration.
Un désaccord qui illustre le dialogue de sourds actuel entre la Russie et la France, et plus largement avec les Occidentaux, trois jours après que Moscou a opposé son veto à une résolution française sur un cessez-le-feu à Alep au Conseil de sécurité de l'Onu. Et confirme que même isolé, Vladimir Poutine donne toujours le tempo.
Certains candidats veulent se rapprocher de Vladimir Poutine et de Bachar Al-Assad
Comment Vladimir Poutine est devenu le maître du jeu en Syrie
En un an d'interventions militaires aux côtés de Bachar el-Assad, la Russie a changé la donne en Syrie. Un engagement cynique, sans pitié, qui a profité de la passivité des Etats-Unis
Un an tout juste après leurs premiers bombardements aériens russes en Syrie, ce vendredi, les civils des quartiers est d'Alep mesurent au quotidien le soutien direct apporté par Vladimir Poutine à Bachar el-Assad. Aux innombrables barils artisanaux d'explosifs largués par les aéronefs du régime ont succédé des armes plus sophistiquées. Les missiles perforants capables de réduire un immeuble en tas de gravats pénètrent jusque dans les caves, où dorment les assiégés et où sont parfois installés des hôpitaux de fortune.
La première opération militaire d'envergure de la Russie, en dehors de sa périphérie, depuis le retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan en 1989, a rebattu les cartes en Syrie. Avant le 30 septembre 2015, le régime de Bachar el-Assad accumulaient les revers militaires, notamment à Idlib et Palmyre et voyait les régions littorales menacées par un nouveau front.
"Assad avait lui-même reconnu qu'il manquait de ressources militaires, la Russie a sauvé le régime et permis d'en stabiliser les lignes. Toute la dynamique militaire du conflit a changé", rappelle le politologue Ziad Majed, spécialiste de la Syrie. Mieux: il lui a permis de repasser à l'offensive, même si les gains territoriaux, en comptant la reprise de Palmyre à Daech, restent minimes - 2% du territoire.
Alep, l'apocalypse
Que fait l'ONU, et quels sont les véritables buts de guerre de la Russie en Syrie?
Iran / Arabie Saoudite : une guerre froide
La rivalité séculaire entre l’Arabie Saoudite et l’Iran : une guerre froide, mais pas toujours. Depuis la conclusion d’un accord sur le nucléaire iranien, le 15 juillet 2016, l’Iran a effectué un retour en force sur la scène proche-orientale qui contrecarre les projets saoudiens. Les 2 grandes puissances régionales se font la guerre par alliés interposés en Syrie, en Irak et au Yémen, pour ne citer que ces pays.
A Fallouja, l’armée irakienne face à la résistance du groupe EI
L’armée irakienne est partie lundi 30 mai à l’assaut de Fallouja, tenue depuis plus de deux ans par l’organisation Etat islamique. Les forces irakiennes poursuivent leur progression vers le centre-ville, mais se heurtent à une forte résistance jihadiste.
La relation franco-égyptienne, un symbole fort
Quelles perspectives économiques pour le grand Moyen-Orient ?
Masood AHMED, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international, a présenté le nouveau rapport du FMI sur les perspectives économiques de la région, le jeudi 28 avril 2016 à l'Ifri. Dans un contexte marqué par la baisse des prix du pétrole, le ralentissement de la croissance et l’intensification des conflits, quels sont les paramètres et les tendances des développements économiques régionaux au sein du grand Moyen-Orient ?
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