Après une mise en scène de retour triomphal à sa sortie de l'hôpital, le Président américain, Donald Trump, clame dorénavant qu'il est immunisé contre le Covid... mais sans aucune preuve !À tel point que certains remettent en cause sa santé mentale. Alors à trois semaines du vote, est-ce que les jeux sont faits ?

Rebondissement dans la campagne, le Covid de Trump, séquence folle qui sajoute aux autres épisodes surréalistes de cette campagne. Dans les équipes du président, on commence à essayer de se recaser. Depuis des mois, les sondages nationaux l'assurent: Joe Biden va recevoir beaucoup plus de voix que son adversaire.

Contamination du président Donald Trump au coronavirus, conséquences sur la campagne et les élections, campagne de Joe Biden, nomination à la Cour Suprême de la juge conservatrice Amy Coney Barrett, récession économique aux Etats-Unis : décryptage de tous les derniers éléments de ce cycle électoral par Laurence Nardon et Corentin Sellin.

Les États-Unis suivent depuis trois jours l‘état de santé du président Donald Trump, positif au Covid-19, qui espère pouvoir sortir de l'hôpital et retourner à la Maison Blanche ce lundi. 

Le débat télévisé entre Donald Trump et Joe Biden cette semaine a rendu plus que jamais fondamentale l’interrogation : en politique comme en géopolitique, la trumpisation du monde est-elle contagieuse ?

Avant le coronavirus, Donald Trump misait sur son bilan économique pour être réélu. A y regarder de près, il n’y a pas vraiment de quoi.

Le rythme de la campagne présidentielle s'accélère. Cette semaine ont eu lieu deux événements majeurs: le premier débat télévisé entre les candidats à la Maison-Blanche, Donald Trump et Joe Biden et, la veille, la publication d'une première enquête menée par le New York Times sur la situation fiscale du président, où l'on apprend que ses affaires ne sont pas aussi successful qu'il se plaît à le dire.

The chaos of the event has left allies and rivals alike questioning the state of American democracy and the country’s place on the global stage.

La puissance américaine a connu un âge d’or dans les années 1990, entre la chute de l’URSS et les attaques terroristes du 11 Septembre. Francis Fukuyama annonçait alors la victoire définitive de la démocratie libérale et la fin de l’histoire. Les choses se sont gâtées par la suite, entre « fatigue de l’Empire » et montée en puissance du compétiteur chinois. Barack Obama avait déjà été qualifié de « guerrier réticent » en raison de ses hésitations à intervenir à l’étranger. Mais la présidence Trump semble avoir distinctement accéléré le déclin du leadership américain.