Politique intérieure américaine
Le mandat de Trump a laissé une marque profonde aux États-Unis. Les fortes dissensions à tous les étages de la sphère politique perturbent le bon fonctionnement des institutions et fragilisent l’équilibre du pays.
Sujets liés
"Trump Organization": au cœur du mystérieux empire financier du président
Le rythme de la campagne présidentielle s'accélère. Cette semaine ont eu lieu deux événements majeurs: le premier débat télévisé entre les candidats à la Maison-Blanche, Donald Trump et Joe Biden et, la veille, la publication d'une première enquête menée par le New York Times sur la situation fiscale du président, où l'on apprend que ses affaires ne sont pas aussi successful qu'il se plaît à le dire.
Trump-Biden Debate Prompts Shock, Despair and, in China, Glee
The chaos of the event has left allies and rivals alike questioning the state of American democracy and the country’s place on the global stage.
Premier débat Trump - Biden
Le 29 septembre a lieu le premier débat des élections présidentielles américaines entre Donald Trump et Joe Biden. Que faut-il attendre des deux candidats, quels seront les sujets abordés, quels sont les enjeux de ce débat... Tour d'horizon d'un débat tronqué par le contexte sanitaire.

La mort de Ruth Bader Ginsburg changera-t-elle la face de l'Amérique?
Ce vendredi 18 septembre, la juge à la Cour suprême Ruth Bader Ginsburg est morte, ouvrant une bataille homérique pour son remplacement à la Cour suprême.
Cour suprême: « Les Républicains vont consolider leur majorité »
Le président américain va annoncer dans les jours à venir qui remplacera la juge Ruth Bader Ginsburg, icône de la gauche américaine, à la Cour suprême. Cette nomination devrait renforcer la majorité républicaine, analyse Laurence Nardon.

« L’approche nationaliste et mercantiliste des Etats-Unis a encore de beaux jours devant elle »
Après avoir pratiqué la politique de la chaise vide au sein des organisations internationales, Donald Trump, réalisant désormais qu’il serait plus efficace de les affaiblir de l’intérieur, cherche à en contrôler les leviers.

QAnon, l'inquiétante vague complotiste pro-Trump
Une des évolutions les plus étranges et peut-être les plus inquiétantes du cycle électoral américain, c'est l'avancée des thèses conspirationnistes dans le débat public américain.

Aura-t-on vraiment le nom du prochain président américain le 3 novembre?
Pour ce premier épisode de la nouvelle saison de Trump 2020, retour sur la séquence politique estivale américaine. La campagne présidentielle s'est poursuivie avec l'annonce du ticket démocrate –la candidate à la vice-présidence aux côtés de Biden est donc Kamala Harris– et les conventions des deux partis qui ont eu lieu fin août.

États-Unis: qui sort vainqueur des conventions ?
Le 3 novembre prochain, la présidentielle américaine opposera le démocrate Joe Biden au républicain Donald Trump. L’ancien vice-président de Barack Obama contre l’actuel occupant de la Maison Blanche, deux hommes que tout oppose, deux visions de l’Amérique.

Donald Trump pourrait-il abandonner la course à la présidentielle?
Donald Trump pourrait-il abandonner la course à la présidentielle américaine? Même si elle semble peu probable, l'hypothèse circule néanmoins depuis quelques temps dans les cercles d'initiés.
Donald Trump: «Cet édito et ce livre ne vont sans doute rien changer»
Quelques jours après la publication d’extraits du nouveau livre de Bob Woodward sur Donald Trump, un haut responsable américain a signé une tribune au vitriol dans le New York Times. Mais pour Laurence Nardon de l’Ifri, ces deux publications ne vont sans doute rien changer aux Etats-Unis.
Maison-Blanche: Donald Trump part à la chasse au "traître"
Réactions d'Ulysse Gosset, éditorialiste politique étrangère de BFMTV, de François Clemenceau, rédacteur en chef du service étranger au JDD, de Laurence Nardon, responsable du programme États-Unis à l'IFRI, et de Gérald Olivier, éditorialiste à Atlantico, spécialiste des États-Unis, sur le livre de Bob Woodward et sur l’op-ed anonyme publiée par le New York Times.

Donald Trump remplace Rex Tillerson par Mike Pompeo au département d'Etat
Le président américain Donald Trump a annoncé mardi le départ de son chef de la diplomatie Rex Tillerson, remplacé par l'actuel directeur de la CIA, Mike Pompeo. Interview de Laurence Nardon, responsable du programme Amérique du Nord à l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI).

À la Maison-Blanche, un tumulte permanent depuis l'arrivée de Trump
En quatorze mois, il a viré pratiquement tout le monde ! » , constate Nicholas Dungan, chercheur à l'Atlantic Council. Avant le limogeage de Rex Tillerson, les récentes démissions de Hope Hicks, directrice de la communication, et de Gary Cohn, son conseiller économique, en désaccord sur l'acier, ont fait grimper le nombre de proches conseillers qui ont dû quitter la Maison-Blanche.
L'État américain "résistera à Donald Trump"
Depuis son élection, le Président américain s’est distingué plusieurs fois par des attaques, le plus souvent sur Twitter, à l’encontre de sa propre administration. Certains décrivent un président incompétent ou encore colérique. Mais qu’elle est vraiment la situation à Washington ? Entretien avec Laurence Nardon, spécialiste des institutions américaines.

"Je constate que Donald Trump est inoxydable"
Le démocrate Doug Jones a battu l’ancien magistrat conservateur Roy Moore dans l’élection pour le poste de sénateur de l’Alabama.
L’Afrique, cadet des soucis de Donald Trump
À peine arrivé à la Maison Blanche, Donald Trump commence à dévoiler les grandes lignes de sa politique étrangère. Et l'avenir du continent africain semble bien loin de ses priorités, sauf pour y faire du "business" et combattre le terrorisme.
Au moins un proche de Donald Trump connaît l’Afrique… celle des champs de pétrole
Le futur secrétaire d’Etat Rex Tillerson, ex-patron d’ExxonMobil, a son réseau dans l’Afrique « utile » : Nigeria, Libye, Angola, Tchad et Mozambique.
Quand la Russie "trolle" les démocratie
Que dire des supposées tentatives de déstabilisations politiques venues de Russie ? Le Kremlin a-t-il trouvé dans cette nouvelle stratégie, un moyen pour peser sur le destin du monde ? Que veut la Russie et d'où lui viennent ses moyens techniques lui permettant d'effectuer ces attaques?

Rétro 2016 : une année sous le signe de Poutine
De la Syrie à l’élection présidentielle américaine, la Russie semble avoir pesé sur les principaux dossiers brûlants de 2016. Récit d’une année sous le signe du Kremlin.
La Syrie, la présidentielle américaine ou encore le pétrole. En 2016, l'ombre de la Russie a plané sur l'actualité. Sur de nombreux aspects, Moscou apparaît comme le principal acteur des relations internationales.
"À l’heure actuelle, Vladimir Poutine doit être en train de sabrer le champagne", juge Julien Nocetti, spécialiste de la Russie à l’Institut français des relations internationales (Ifri). En effet, le pays revient de loin. L’an dernier, l’annexion de la Crimée et le conflit en Ukraine avait placé le pays “dans un isolement international”, rappelle l’expert français. L’économie russe avait aussi souffert sous l’effet conjugué des sanctions internationales et du faible prix du pétrole, dont la Russie est l’un des principaux producteurs, hors Opep.
“Gains politiques majeurs”
De ce passé, Moscou a su faire, en partie, table rase. L’entreprise de reconquête d’une place de choix à la table des puissants de ce monde est passée en premier lieu par la Syrie. La Russie a commencé ses frappes aériennes à l’automne 2015, mais ce n’est qu’en 2016 que son rôle militaire est devenu prédominant.
"La stratégie a cyniquement bien marché : on n’a plus parlé de l’Ukraine alors qu’un conflit s’y déroule toujours dans l’est du pays", constate Julien Nocetti. L’interventionnisme russe en Syrie a également permis à la Russie de se rendre "incontournable dans la région, elle arrive à parler à toutes les puissances au Moyen-Orient, et a démontré qu'elle peut protéger les régimes autocratiques menacées", ajoute Tatiana Jean, responsable du centre Russie de l’Ifri. Selon elle, Moscou, en procédant à une "utilisation extrêmement habile du concept de 'guerre limitée' [dans un espace restreint et avec une utilisation limitée des forces armées, NDLR], a obtenu des gains politiques majeurs".
Le principal étant de redevenir l’alternative numéro 1 aux États-Unis. Car c’est bien de cela qu’il s’agit pour Vladimir Poutine : "Le Moyen-Orient à un rôle instrumental dans la diplomatie russe afin de permettre à Moscou de rétablir une relation directe avec Washington", d'égal à égal analyse Julien Nocetti.
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