Royaume-Uni
Le Royaume-Uni n'est pas sorti indemne du Brexit. Néanmoins, il continue de vouloir peser sur la scène internationale, comme l'illustre la thématique du "Global Britain" ou encore la signature de l'accord AUKUS.


Brexit : Le retrait de l’Union européenne se ferait pas à pas
La consultation historique de jeudi 23 juin dans le Royaume-Uni oblige l’Union européenne à se projeter dans l’hypothèse très plausible du départ d’un État, pour la première fois de son histoire. L’occasion de se réinventer ? « Si le Royaume-Uni sort, Bruxelles mettra en place une stratégie d’autodéfense. Il s’agit de ne pas être conciliant, d’imposer une ligne dure, afin d’éviter les contagions » explique Vivien Pertusot.
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Brexit : panique dans le camp du « in »
Les derniers sondages ont eu l'effet d'une petite bombe dans la campagne du référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne. Depuis une semaine, la majorité des enquêtes donnent le camp pro-Brexit en tête, ce qui force ses adversaires à mettre les bouchées doubles dans une campagne qui peine à convaincre l'électorat. L'analyse de Philippe Moreau Defarges, chercheur à l'Institut français des relations internationales (IFRI) et professeur à l'Institut d'études politiques de Paris.

Et si la foudre tombait sur l’Europe?
Plus qu’une grosse semaine avant le vote crucial des Britanniques sur le maintien ou non de leur pays dans l’Union européenne. Vivien Pertusot est le responsable, à Bruxelles, de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Un «no» à l’Europe ne l’étonnerait pas. Il marquerait le point de départ d’une longue période d’incertitude, pour l’UE.

Mise en place concrète du Brexit : un voyage en terra incognita
En cas de victoire du «Leave», dès l'annonce des résultats le 24 juin, le Royaume-Uni entre en «terra incognita». Comme l'explique Vivien Pertusot, responsable du bureau de l'Ifri à Bruxelles, «la seule chose que l'on sait de manière certaine, c'est que si le score est serré, il y a une période de six semaines pendant laquelle l'un des deux camps peut contester les résultats».

Le Brexit serait un "désastre" pour le rayonnement international de l'UE
"De grandes puissances comme les Etats-Unis, la Chine, l'Inde... verraient l'UE affaiblie politiquement et géopolitiquement s'il y a un Brexit. Ils ne comprendraient pas. Ils ne comprennent déjà pas qu'il puisse y avoir un débat sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE", observe Vivien Pertusot, responsable à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri).

Le Brexit se jouera-t-il sur la participation ?
Alors que les sondages sont toujours aussi serrés, à deux semaines du référendum, c'est bien sur la participation que pourrait se faire la différence. "Tous les sondages s'accordent à le dire, les plus jeunes, notamment entre 18 et 25 ans, sont majoritairement, à raison de 60%, pour le maintien dans l'UE. Finalement, la question n'est pas tant de savoir leur position sur le débat, mais s'ils vont aller voter", explique Vivien Pertusot.

« Allemagne : le défi de l'intégration des réfugiés »
En 2015, plus d'un million de migrants et de réfugiés sont arrivés en Allemagne, ce qui représente un vrai défi logistique, mais aussi d'intégration. Les correspondantes de France24 se sont rendues à Schlotheim dans le land de Thuringe, une petite ville de 4000 habitants qui accueille près de 800 demandeurs d'asile. Barbara Kunz, chercheur au Centre d'études des relations franco-allemandes (Cerfa), fait une analyse de la situation.
Préparer l'avenir de l'euro, sans plus attendre!
La construction de la zone euro s’est arrêtée à mi-chemin. La France et l’Allemagne doivent donc briser les tabous et impulser un nouveau dialogue sur le futur de l’Union monétaire.

De l’Europe inachevée à l’Europe désintégrée en passant par l’Europe à la carte
L’Europe est une construction en état futur d’achèvement. Pour que l’édifice soit solide, il lui faudrait par exemple, une politique industrielle, ou encore une politique fiscale et une politique sociale. La crise, qui s’éternise, a certes permis de renforcer la politique budgétaire ou la politique bancaire. Mais, il faudrait aller plus loin à un moment où bien des Européens doutent de ses bienfaits.
Plus grave, la crise des migrants a révélé une fracture entre, globalement, les Européens de l’Ouest et ceux de l’Est qui rejettent l’idée d’accueillir le moindre réfugié. La solidarité, qui est l’un des fondements de la construction européenne, recule au profit d’un repli généralisé sur soi. L’Europe survivra-t-elle à cette crise existentielle ? Va-t-elle se ressouder autour de quelques pays ?
Exploit humanitaire ou échec ? La crise des réfugiés en Allemagne et en Europe
Depuis l’été 2005, la République fédérale est confrontée à un afflux massif de personnes cherchant protection, venant principalement de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan. Cet afflux de migrants est devenu le sujet dominant de la vie politique et sociale. L’attitude à adopter à l’égard des réfugiés a donné lieu à des prises de position de plus en plus conflictuelles. Le climat social qui entoure la crise des migrants est devenu beaucoup plus sombre, et l’atmosphère politique plus rude.
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