Énergie - Climat
Face à l’urgence climatique et aux confrontations géopolitiques, comment concilier sécurité d’approvisionnement, compétitivité, accessibilité, décarbonation et acceptabilité ? Quelles politiques pour y répondre ?
Sujets liés
COP30 : un tournant décisif pour l'action et la gouvernance climatiques
La 30e Conférence des Parties (COP30), qui s’ouvrira à Belém, au Brésil le 10 novembre 2025, se réunit à un moment périlleux.
Regards sur la politique européenne intérieure et extérieure de l'énergie
L'Iran : exportateur de gaz ?
Le développement du secteur gazier n'a, jusqu'à présent, pas permis à l'Iran de devenir l'un des acteurs gaziers principaux, que ce soit sur le marché régional ou international. Ce sous-développement du secteur gazier se traduit d'ailleurs, chaque hiver, par l'incapacité de l'Iran à satisfaire la demande interne ainsi que ses engagements comme exportateur vis-à-vis de la Turquie ou de l'Arménie. Il s'agira, au cours de cette étude, de s'interroger sur les origines des difficultés de l'Iran à augmenter sa production de gaz et à respecter ses engagements s'agissant des exportations vers des pays tiers.
Le "paquet énergie et climat" et la question du modus operandi politique européen
L'union européenne et sa politique énergétique
Jan Horst Keppler. Les acteurs européens doivent se hisser au niveau de leurs prédécesseurs: une politique énergétique commune serait le vecteur d’une plus forte intégration de l’Europe.
L'Iran : une puissance énergétique (ré)émergente
L"Iran a toujours été un acteur majeur dans l"économie des hydrocarbures. Historiquement, au début du XXe siècle, il est le pays qui, le premier au Moyen-Orient, a connu un développement rapide de sa production pétrolière. Il a perdu cette prééminence avec l"accroissement rapide de la production saoudienne et la chute de sa propre production au lendemain de la révolution islamique ; cette baisse a d"ailleurs été accentuée par le rêve révolutionnaire d""une économie sans pétrole". L"Iran est également le premier pays, avec le gouvernement Mossadegh, à avoir remis en cause le contrôle par des sociétés, voire des États étrangers, des richesses pétrolières nationales. Au début du XXIème siècle, l"Iran revendique à nouveau ce leadership s"appuyant sur un potentiel pétrolier et gazier considérable.
La dialogue énergétique UE-Russie : concurrence contre monopoles
Les relations énergétiques entre la Russie et l’Union européenne sont au seuil de profonds changements que rend nécessaires l’asymétrie croissante entre un monopole national renforcé sur les approvisionnements, et l’ouverture des marchés en Europe. Les autorités communautaires doivent prendre l’initiative pour un nouveau modèle de relations énergétiques : en dépendent non seulement la sécurité énergétique des Européens, mais encore celle de l’ensemble des marchés énergétiques russes et eurasiens.
Prix de l'électricité , tarif régulé et "rente nucléaire" supposée : une clarification
Le prix réel de l"électricité sur le marché de gros a doublé depuis 2004. Le cours des titres d"Electricité de France a presque triplé depuis leur introduction en bourse. Le gouvernement français refléchit à haute voix sur une cession partielle de la quote part de l"Etat... Ce contexte est favorable à une discussion sur l"existence et l"utilisation, voire la redistribution, d"une supposée " rente nucléaire ", résultat d"un effort collectif passé, dont les fruits reviendraient maintenant de nouveau à la collectivité. Un exemple récent de cette discussion est le point de vue du Professeur David Spector dans Les Echos, qui met en garde contre une utilisation hâtive de la rente nucléaire mais ne met pas en question la fiction de son existence.
Le pétrole n'est pas près de s'éteindre
Si le XIXe siècle fut celui du charbon, le XXe a érigé le pétrole en ressource stratégique suprême. Mais la lutte contre le réchauffement climatique pourrait remettre en question son hégémonie. Premier volet de notre nouvelle série sur les énergies.
Le secteur pétrolier en Russie : une dégradation de la situation uniquement due à la baisse des cours du pétrole ?
Les cours mondiaux du pétrole, relativement stables depuis 2010, s'écroulèrent à compter de juin 2014. Le prix du Brent passa de 107,88 dollars par baril en mai 2014 à 48,42 dollars en janvier 2015, avant d'atteindre 33,2 dollars en février 2016. Cette situation est de fait négative pour la Fédération de Russie. toutefois, la baisse du prix du baril n'est pas l'unique raison des turpitudes économiques russes.
Aramco, pilier du virage économique du royaume wahhabite
Dans un contexte de prix du baril durablement bas, l'Arabie saoudite multiplie les mesures pour garder la tête hors de l'eau. Fortement dépendant de cette ressource puisée dans ses abondantes réserves, le plus gros exportateur de pétrole du monde doit faire face à un déficit budgétaire record, une redistribution des rapports de force dans le secteur pétrolier et amorcer sa transition énergétique. Renforcement dans le secteur du raffinage, positionnement sur le marché asiatique, projets de privatisation : l'adoption d'un nouveau cap stratégique pour le royaume passe donc nécessairement par sa compagnie pétrolière, la Saudi Aramco. Sans opérer de bouleversement, le pays glisse vers un nouveau modèle.
Les émissions de CO2 de l'Union européenne ont augmenté en 2015
Selon les dernières estimations d’Eurostat dévoilées hier, les émissions de CO2 liées à la combustion d’énergies fossiles ont augmenté de 0,7% dans l’Union européenne en 2015. Près des deux tiers des États membres ont vu leurs émissions croître malgré des objectifs de réduction ambitieux au niveau communautaire.
La transition énergétique reste chaotique en Europe
Les électrons n'ont jamais été aussi verts en Europe. L'an dernier, les énergies renouvelables y ont représenté 27,5% de la production d'électricité, soit quatre fois plus qu'il y a dix ans. Et ce n'est qu'un début. Rien qu'en France, l'ambition affichée est de doubler le parc éolien d'ici à 2023 et de tripler le parc solaire....
Baisse des prix du pétrole : plus de risques que d'opportunités
Le Bulletin de l'Industrie Pétrolière reprend la synthèse d'un colloque organisé à l'Assemblée nationale le 11 avril avant la réunion prévue le 17 avril à Doha (Qatar) entre les principaux pays producteurs de pétrole, membres et non-membres de l'OPEP, pour tenter de stabiliser la production pétrolière et soutenir les prix du brut, plombés par une surabondance d'offre et une réduction de la demande.
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Les cours du pétrole vont-il s'effrondrer de nouveau ?
Les négociations de Doha sur les quotas pétroliers se sont soldées par un échec ce dimanche 17 avril. Les principaux producteurs de l'or noir n'ont pas réussi à s'entendre pour plafonner leur production.
Les Etats-Unis passent à l’industrie bas-carbone
La chercheuse de l’Ifri Carole Mathieu vient de publier une note intitulée L’industrie électrique américaine au défi de la transition bas-carbone. Pour préparer son avenir énergétique, la première puissance économique mondiale doit selon elle faire évoluer le rôle « des entreprises historiquement responsables de l’approvisionnement électrique ».
L'espoir d'une indépendance énergétique retrouvée en Egypte
Le Bulletin de l'Industrie Pétrolière reprend la Note de l'Ifri de Benjamin Augé publiée en février 2016.
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Japon: la révolution de l'ouverture du marché de détail
Le 1er avril, 77 millions de ménages japonais et 7,5 millions de petites entreprises auront, pour la première fois, le choix de leur fournisseur d’électricité. C’est la fin de plus d’un demi-siècle pendant lequel le marché était détenu par dix grands opérateurs régionaux.
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