Face à Daech, l'étrange victoire
À son apogée, Daech contrôlait près du tiers de l’Irak et la moitié de la Syrie. Après avoir perdu Mossoul et Raqqa en 2017, l’organisation est en passe d’être chassée de son dernier réduit, une zone étroite située entre l’Euphrate et la frontière syro-irakienne.
Quelle stratégie américaine en Afghanistan ?
Renaud Girard (Figaro international), Laurence Nardon (responsable du programme Etats-Unis à l’Ifri) et Emmanuel Derville (correspondant Inde, Pakistan et Afghanistan pour Le Figaro) décryptent les pourparlers de paix en Afghanistan, entre Américains et Talibans.
Après Daech, un nouvel Irak - Vidéo de la conférence autour de S.E.M. Barham Saleh, Président de la République d'Irak
Captation vidéo de la conférence autour de S.E.M. Barham Saleh, Président de la République d'Irak, le 25 février 2019 à l'Ifri.
La "voix de Daech" tuée en Syrie ?
Fabien Clain, l'homme qui avait revendiqué les attentats du 13 novembre 2015 au nom de Daech aurait été tué dans le dernier bastion de l'Etat Islamique en Syrie, par une frappe de la Coalition. Il était l'une des figures françaises les plus connues de Daech, et l'un des djihadistes les plus traqués au monde. Pour le spécialiste Marc Hecker, il était surtout le propagandiste francophone du groupe Etat Islamique.
Syrie : l'épineuse question du retour des djihadistes
En Syrie, dans l'est du pays, la dernière poche tenue par le groupe État islamique devrait tomber dans les jours qui viennent, assurent les combattants kurdes des Forces démocratiquessyriennes (FDS) qui livrent bataille appuyés par les forces de la coalition. Au même moment, Donald Trump appelle les pays européens à rapatrier leurs ressortissants faits prisonniers dans cette région, sinon il menace de les relâcher dans la nature. Est-ce que cela signe la fin de l'État islamique ? « Plutôt une reconfiguration », analyse Marc Hecker, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri) qui décryptera également sur le plateau de « C à dire ?! » les conséquences pour la France, confrontée à l’épineuse question du rapatriement de ses djihadistes.
La guerre est devenue irrégulière et va le rester
Chercheur à l’FRI, l’historien a publié récemment « Partisans et Centurions : une histoire de la guerre irrégulière au XXe siècle ». Pour vaincre, explique-t-il, il est nécessaire de maîtriser les codes des conflits non-conventionnels qui se sont imposés depuis la Seconde guerre mondiale.
Les Européens embarrassés par le retour des djihadistes
Londres veut que « ses » djihadistes soient jugés en Syrie, Paris est prêt à les recueillir, quitte à les emprisonner aussitôt, Berlin hésite sur la marche à suivre.
Quel avenir pour la coalition anti-Daech ?
Washington accueille ce mercredi 6 février 2019 la 10e conférence ministérielle des pays membres de la coalition qui combat depuis 2014 l'organisation Etat islamique au Moyen-Orient (ISIS). Une coalition forte de 75 nations contributrices, mais alors que le président américain Donald Trump annonce le retrait de forces américaines de Syrie, la question de l'avenir de cette force reste en suspens. La coalition devrait à l'avenir se consacrer d'avantage à des missions de formation et de reconstruction, particulièrement en Irak. Côté syrien, en revanche, la question d'un maintien d'une présence occidentale est plus délicate.
Burkina Faso: pourquoi le terrorisme ne cesse de gagner du terrain?
Le Burkina Faso occupe depuis le 5 février 2019 la présidence du G5 Sahel. Lorsque l'organisation régionale de lutte contre le terrorisme est né, le pays était épargné par la violence. Ce n'est plus du tout le cas aujourd'hui.
Leur victoire est impossible, mais les djihadistes n'ont pas perdu !
Si Daech est considérablement affaibli, parler de «victoire» est prématuré. Du reste, il semblerait que le nombre de djihadistes dans le monde n'ait jamais été aussi élevé... Marc Hecker et Élie Tenenbaum, chercheurs à l'Ifri, publient une étude sur l'avenir du djihadisme après la chute du califat.

Comment la Russie tente de faire du Moyen-Orient sa chasse gardée
Pas de “concessions aux terroristes”. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a donné le ton face à son homologue turc, mardi 20 décembre. Les deux hommes se sont rencontrés au lendemain de l'assassinat de l'ambassadeur russe en Turquie. Après avoir tiré plusieurs coups de feu sur le diplomate lors d'un discours et devant les caméras toujours en marche, le terroriste a affirmé avoir agi pour venger les bombardements russes sur Alep.
Pour le moment, cet assassinat n'a été revendiqué par aucune organisation jihadiste. Mais en permettant à Bachar Al-Assad de reprendre la ville syrienne, Moscou est devenu une cible de choix pour les groupes terroristes implantées parmi les rebelles. Malgré ces menaces et la pression diplomatique de la France et des Etats-Unis, le Kremlin ne faiblit pas. Bien au contraire : la Russie est plus que jamais un acteur de premier plan dans la région. Franceinfo explique comment Moscou tente de damer le pion aux puissances occidentales au Moyen-Orient.
En se présentant comme le seul rempart contre le terrorisme
Cet assassinat risque-t-il de compromettre le réchauffement des relations entre la Russie et la Turquie ? Les chefs d'États des deux pays ont assuré du contraire. Pour Vladimir Poutine, cet acte terroriste est "une provocation destinée à perturber la normalisation des relations russo-turques et le processus de paix en Syrie." De son côté, Recep Tayyip Erdogan a assuré que la coopération des deux puissances "ne sera pas entravée par cette attaque".
Mevlüt Mert Altintas, le policier turc qui a tiré sur le diplomate russe, a affirmé avoir voulu se venger de Moscou pour son implication en Syrie. Mais son acte pourrait avoir l'effet contraire. Le discours du Kremlin - comme celui de Bachar Al-Assad - consiste à présenter la Russie comme le dernier rempart contre les groupes terroristes à l'œuvre en Syrie et en Irak. Et le fait que la diplomatie russe ait été directement visée par cette attaque pourrait appuyer cet argumentaire.
Plusieurs think tanks occidentaux, comme l'Institute for the study of war ont montré que les frappes russes en Syrie visent principalement la rébellion et non les positions de l'Etat islamique.

Attentat de Berlin : quelles pistes et quelles conséquences ?
Décryptage avec Hans Stark, chercheur au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri et professeur de civilisation allemande à l’Université Paris Sorbonne.
L’attentat de Berlin est lourd de conséquences pour l’Allemagne et sa chancelière
L'impact sera sans doute à la hauteur du symbole de l’acte, perpétré au cœur de Berlin, au pied de l’église du Souvenir et contre un événement emblématique de la nation allemande: un marché de Noël. La capitale allemande rejoint donc le cortège des villes européennes frappées par des actes terroristes de grande ampleur.

L’attentat de Berlin va-t-il bouleverser la politique sécuritaire en Allemagne ?
Lundi soir, un homme fonçait dans un marché de Noël à Berlin à bord de son camion. Un attentat terroriste qui, selon le dernier bilan des autorités allemandes, a fait 12 morts et 48 blessés. A l’heure où nous écrivons ces lignes, l’identité et les motivations exactes du terroriste ne sont pas encore connues avec certitude. Challenges.fr revient avec Barbara Kunz, chercheuse au Cerfa à l'Ifri, sur la politique sécuritaire allemande actuelle et l’impact que pourrait avoir cet attentat.

Au lendemain de l'attaque sur le marché de Noël de la Breitscheidplatz à Berlin, émission spéciale
Lundi 19 décembre, vers 20h, un camion a traversé la foule réunie sur le marché de Noël de la Breitscheidplatz à Berlin, en faisant douze morts et 48 blessés. Pour parler, décrypter cette tragédie et ses futures conséquences, les invités de Nicolas Demorand sont :

« L’Allemagne ne se voit pas en guerre contre le terrorisme »
Syrie : "Il y a à la fois une victoire et un affaiblissement de Bachar el-Assad"
Le régime de Bachar el-Assad est sur le point de reprendre la ville d'Alep, quelles en seront les conséquences ? Pour analyser la situation, Denis Bauchard, conseiller pour le Moyen-Orient à l'Ifri était invité de l'émission "On va plus loin", présentée par Sonia Mabrouk sur Public Sénat.
La gestion du phénomène terroriste
Le terrorisme est depuis des siècles une expression stratégique récurrente, il touche aujourd'hui beaucoup plus les pays dits du sud que l'Europe ou l'Amérique. Il n'empêche que les actions dont la France a été la cible et qui ont commencé en janvier 2015 avec Charlie Hebdo et l'hyper casher, nous conduisent à une réflexion générale sur notre système de défense. 2015 marque-t-elle un tournant ? Qu'est-ce qui a changé pour la France ? Et qu'est-ce que ces attentats ont révélé nos faiblesses ?
Daech, Mossoul
Que va devenir Daech après Mossoul ? Que sait-on de sa stratégie une fois éventré le rêve d'un califat en terre sunnite ? Quelles retombées sur les autres fronts en Syrie, en Libye... ? Quels sont les risques de représailles sur notre sol, en France et en Europe où Daech nous menace de son terrorisme ?
La bataille de Mossoul
Alors que l'offensive sur Mossoul a débuté, de nombreuses questions se posent sur les combats visant à reprendre cette ville symbolique pour l'Etat islamique. La bataille sera-t-elle longue? Quelle part y prend la France? Y a-t-il un risque pour les populations civiles? Comment rétablir l'ordre et l'autorité de l'Etat irakien dans une ville restée aux mains de Daech pendant deux années?
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