Trump's Vice President : Attempting to heal the Republican rift
C’est le gouverneur de l’Indiana Mike Pence qui a finalement été retenu comme colistier de Donald Trump pour les présidentielles de novembre prochain. En choisissant ce chrétien conservateur, Trump tente de rassembler les Républicains derrière lui : aux classes moyennes en colère que séduit son discours populiste, il ajouterait ainsi les électeurs fondamentalistes de la droite du parti. On peut pourtant craindre que ce mariage de la carpe et du lapin ne fasse que rendre plus évidentes les failles idéologiques qui traversent le GOP. Par ailleurs, Trump ne cesse d’osciller entre sa volonté d’unifier le Parti et ses moments impulsifs, lors desquels il éloigne les conservateurs par ses déclarations intempestives.
Article à lire en anglais: cliquer ici.
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesVisite de Trump au Royaume-Uni : la « relation spéciale » à l’épreuve des faits
La visite d’État du président des États-Unis au Royaume-Uni, du 16 au 18 septembre 2025, a été perçue comme historique avant même d’avoir eu lieu.
Trump II : le choc des idéologies
L'administration Trump II agrège des courants idéologiques très différents, voire opposés : populisme d'extrême droite, droite chrétienne réactionnaire, paléo-libertarisme ou encore tech-libertarisme. Depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, ce sont les mesures populistes qui ont été les plus visibles. En effet, l'autorité du président a été renforcée, les contre-pouvoirs ont été affaiblis, une politique identitaire a été engagée et un nationalisme économique a été mis en place.
La Colombie après trois ans de mandat de Gustavo Petro
L’élection en juin 2022 de Gustavo Petro à la présidence de la Colombie portait de grands espoirs de réformes sociales dans un des pays les plus inégalitaires au monde, et gouverné depuis l’indépendance par des droites rarement réformistes. Un an avant la fin du mandat de Petro (non rééligible), il faut constater que ces attentes ont été largement déçues, les initiatives chaotiques d’un président qui n’a pas su prendre la mesure de sa fonction étant souvent bloquées par un Congrès structurellement conservateur. Un retour à une politique plus traditionnelle est donc le scénario le plus probable après les élections de 2026.
Milei : rompre avec l'État
L’élection de Javier Milei en novembre 2023 vient bouleverser une démocratie argentine rétablie il y a quarante ans, toujours marquée par le souvenir de Juan Perón et fidèle au principe de la légitimité de l’État.