Avec : 

• Isabelle Davion, historienne, maîtresse de conférences habilitée à diriger des recherches à Sorbonne Université
• Élie Tenenbaum, directeur du Centre des Études de Sécurité de l’Ifri
• Constantin Sigov, directeur du Centre Européen à l'université de Kiev et Directeur des éditions « L'esprit et la lettre »

Un “plan de paix” qui indigne l’Europe : une proposition dictée par Moscou ?

Les invités notent que le document reprend largement les exigences russes, établissant un bilan de la guerre alors même qu’elle est toujours en cours. 

Élie Tenenbaum souligne une méthode inquiétante : un texte « rédigé en partie par des diplomates russes, repris par les Américains », construit sans l’Ukraine ni les Européens. Selon lui, il repose sur « une déconnexion totale des réalités militaires », la Russie affichant sur le terrain davantage de faiblesses que de forces.

L’avenir de la sécurité européenne : entre désengagement américain et résistance ukrainienne

La troisième partie aborde la dimension européenne : pour Isabelle Davion, « le plan s'achemine vers le pire cauchemar des Européens », celui d’une Ukraine à protéger sans soutien américain. L’objectif russe, ajoute-t-elle, est de « découpler la sécurité des États-Unis et de l’Europe », un “divorce transatlantique” déjà perceptible. 
 

Élie Tenenbaum de l'Ifri insiste : 

« le réalisme n’est pas du côté du plan Trump mais dans la reconnaissance de « la solidité de la résistance ukrainienne » et de « l’incapacité de la Russie à parvenir à ses fins avec des moyens militaires ».

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