Adiyaman, la « ville sans propriétaire » : récit d’une émancipation politique

La ville d’Adıyaman a fait les grands titres ces deux dernières années en raison d’une part de sa dévastation par le séisme du 6 février 2023 entre la Turquie et la Syrie et d’autre part de son tournant politique partisan après le scrutin municipal du 31 mars 2024.

Si l’élection d’un candidat du Parti républicain du peuple (CHP) est inédite après 47 ans de domination conservatrice et 20 ans de gouvernance par le Parti de la justice et du développement (AKP) sur la ville, elle s’explique partiellement par l’utilisation d’un vote-sanction à l’égard d’un État central négligeant au moment du tremblement de terre.
L’élection de ce maire, dans un contexte partisan très compétitif au niveau local en Turquie ainsi que dans des conditions dégradées après la catastrophe, constitue tant un défi pour les nouvelles figures municipales qu’un grand espoir pour la population qui souhaite, après l’épisode traumatique du séisme, voir sa ville se reconstruire et s’ouvrir sur le monde. Le tourisme, probablement le plus grand espoir énoncé, devrait contribuer à cette ouverture dans la mesure où la province d’Adıyaman dispose d’une richesse patrimoniale inestimable en raison de son histoire à la croisée entre les peuples, les religions et les cultures.
>>> Cette étude est également disponible en turc.
Contenu disponible en :
Thématiques et régions
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
Adiyaman, la « ville sans propriétaire » : récit d’une émancipation politique
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLes défis de la diplomatie indienne au Moyen-Orient. Entre solidarité historique et intérêts stratégiques
Lorsque le Hamas a lancé son attaque sans précédent contre Israël le 7 octobre 2023, tuant 1 200 personnes, le Premier ministre indien Narendra Modi, comme la plupart des dirigeants mondiaux, l’a immédiatement condamnée et exprimé sa « solidarité avec Israël en cette heure difficile ». Mais l’approche du gouvernement Modi dans les jours et les semaines qui ont suivi l’a distingué de nombreux autres pays du « Sud global » qui ont vivement critiqué l’offensive israélienne à Gaza qui a eu lieu ensuite.
Turquie 2050 : trajectoire économique ; immigration ; Turquie-Iran
Repères sur la Turquie n° 31 - Le programme « Turquie 2050 » développe une analyse prospective sur les thèmes de la diplomatie, de la politique intérieure et de l’économie turques afin d’y anticiper les dynamiques des trente prochaines années.
L'Indonésie et la cause palestinienne
Lors de son discours inaugural à la présidence, le 20 octobre 2024, le président indonésien en exercice, Prabowo Subianto, a réaffirmé certains principes fondamentaux de la philosophie nationale indonésienne. Il a rappelé la politique étrangère de longue date de l’Indonésie fondée sur la non-alignement, ou « bebas dan aktif » (libre et active), ainsi que son rejet des pactes militaires.
Middle Power Lawfare : l'Afrique du Sud, la justice internationale et la crise de Gaza
L’intensification de la violence à Gaza, à la suite de l’attaque "Déluge d’Al-Aqsa" menée par le Hamas le 7 octobre 2023 et de la riposte militaire d’Israël, a provoqué une réévaluation plus large de la diplomatie mondiale. Les alliances géopolitiques de longue date ont été bouleversées, et des questions relatives aux obligations humanitaires, à la responsabilité des institutions et aux limites de l’action des États sont revenues au cœur du débat international.