Rechercher sur Ifri.org

À propos de l'Ifri

Recherches fréquentes

Suggestions

La France dans l'Indopacifique. Pour une posture stratégique pragmatique

Études
|
Date de publication
|
Référence taxonomie collections
Focus Stratégique
Image de couverture de la publication
La France dans l'Indopacifique
Accroche

Alors que la rivalité sino-américaine atteint aujourd’hui son paroxysme et que la probabilité d’un affrontement dans la région semble plus importante que jamais, cette étude plaide pour un recalibrage de la posture stratégique de la France dans l’Indopacifique, fondé sur un recadrage réaliste des ambitions et une analyse de ses intérêts fondamentaux et des menaces qui pèsent sur eux.

Image principale
Prise de vue des exercices Lapérouse
52751094678_2cde227ad3_h_0.jpg
Crise
Corps analyses

La détérioration de l’environnement sécuritaire en Indopacifique constitue en effet une menace considérable pour les intérêts français et européens. Quatre zones à haut risque de conflit se distinguent particulièrement pour les intérêts de la France : le détroit de Taïwan, la mer de Chine méridionale, le pourtour de la péninsule coréenne et le nord de l’océan Indien (autour de la question iranienne). Les enjeux de sécurité maritime, de sécurité environnementale et de gestion des communs (océans, espace), qualifiés de risques de sécurité non-traditionnelle sont par ailleurs déjà sources de tensions croissantes et constituent des facteurs de conflit à moyen terme.

Ces crises potentielles en Indopacifique impacteraient fortement le transport maritime, l’approvisionnement énergétique et le flux numérique et poseraient à la France a minima un triple défi : la protection de ses territoires ultramarins et de ses ressortissants, la sécurisation des flux maritimes ainsi que la crédibilité de son rôle de puissance au sein de l’Indopacifique et plus largement la préservation de son statut sur l’échiquier international.

Au regard de ces enjeux stratégiques et des facteurs de risques, plusieurs recommandations sont formulées dans cette étude, avec pour objectif de clarifier, rationaliser et renforcer la posture stratégique française dans l’Indopacifique. L'approche stratégique française doit notamment évoluer vers davantage de pragmatisme ; agir comme une « puissance d’équilibres » doit rester une aspiration idéaliste et céder le pas à une posture plus pragmatique, notamment face aux États-Unis. Cette posture de clarté permettrait à la France de s’associer à des initiatives ou regroupements pertinents et efficaces.

 

Decoration

Contenu aussi disponible en :

ISBN / ISSN

979-10-373-0759-0

Partager

Téléchargez l'analyse complète

Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.

La France dans l'Indopacifique. Pour une posture stratégique pragmatique

Decoration
Auteur(s)
Photo
dsc_2678_copie-min.jpg

Jérémy BACHELIER

Intitulé du poste

Ancien Chercheur, Centre des études de sécurité de l’Ifri

Photo
photo-profil-cp-23_nb_2.jpg

Céline PAJON

Intitulé du poste

Chercheuse, responsable de la recherche Japon et Indo-Pacifique, Centre Asie de l'Ifri

Image principale
Un soldat contemplant un coucher de soleil sur un véhicule blindé de combat d’infanterie
Centre des études de sécurité
Accroche centre

Héritier d’une tradition remontant à la fondation de l’Ifri, le Centre des études de sécurité de l'Ifri fournit aux décideurs publics et privés ainsi qu’au grand public les clefs de compréhension des rapports de force et des modes de conflictualité contemporains et à venir. Par son positionnement à la jointure du politique et de l’opérationnel, la crédibilité de son équipe civilo-militaire et la diffusion large de ses publications en français et en anglais, le Centre des études de sécurité constitue dans le paysage français des think tanks un pôle unique de recherche et d’influence sur le débat de défense national et international.

Image principale
Soldats français lors d’un exercice en forêt
Laboratoire de recherche sur la défense (LRD)
Accroche centre

Le Laboratoire de recherche sur la défense est un programme qui vise à stimuler le débat stratégique en traitant de sujets à la jointure du « technico-opérationnel » et du « politico-stratégique ». Structure unique en France, il associe des chercheurs civils à des « military fellows » issus de chacune des trois armées pour produire des travaux portant sur les politiques de défense, l’adaptation capacitaire et stratégique des armées, et de prospective sur les conflits de demain.

Image de couverture de la publication
Les mots, armes d'une nouvelle guerre ?

Les mots, armes d'une nouvelle guerre ?

Date de publication
01 octobre 2024
Accroche

Les Mots armes d’une nouvelle guerre rappelle une vérité souvent oubliée : les mots tuent. Ils préparent l’action militaire et lui donnent un sens. Alors que chaque événement retentit désormais dans le monde entier, répercuté de smartphone en smartphone ou d’ordinateur en ordinateur, tout acte de guerre tend à devenir un acte de communication, et inversement. Les états-majors l’ont aujourd’hui bien compris et se saisissent de cette guerre des récits faite d’armes immatérielles pour intimider des ennemis, rassurer ou galvaniser des opinions publiques chauffées à blanc par le flot d’images reçues sur les réseaux sociaux.

Image principale

Après la mort de Nasrallah, quelle stratégie régionale pour l’Iran ?

Date de publication
29 septembre 2024
Accroche

Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a été tué dans une frappe israélienne à Beyrouth le 27 septembre. La milice et son dirigeant étaient considérés comme le fer de lance de l’Axe de la Résistance, cette coalition de groupes miliciens majoritairement chiites qui sont au coeur de la stratégie régionale de l’Iran. 

Image principale

Devenir secrétaire général de l'OTAN. Entre critères objectifs, coutumes et homogénéité

Date de publication
26 septembre 2024
Accroche

Après dix ans à la tête de l’OTAN de 2014 à 2024, un record de longévité dû au contexte particulier de la guerre en Ukraine, le Norvégien Jens Stoltenberg quitte ses fonctions de secrétaire général. Son successeur, choisi par les chefs d’État et de gouvernement des États membres, sera Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas pendant près de quatorze ans. Cette nomination invite à questionner les critères et les logiques de sélection des secrétaires généraux, alors que de nombreuses études démontrent l’importance significative du secrétariat international et le rôle croissant du secrétaire général dans le fonctionnement interne de l’Alliance. 

Image principale

EUDIS, HEDI, DIANA : que se cache-t-il derrière trois acronymes de l'innovation de défense ?

Date de publication
25 septembre 2024
Accroche

En Europe, alors que la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine montre peu de signes d'apaisement, un écart persistant subsiste entre les besoins en matière de sécurité et les dépenses de défense. Conformément à un engagement de 2006, inscrit lors du sommet de l'OTAN au Pays de Galles en 2014, les membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) doivent consacrer au moins 2 % de leur produit intérieur brut (PIB) national à la défense, dont 20 % doivent être investis dans l'équipement ainsi que la recherche et le développement. En 2024, seuls 23 Alliés sur 32 devraient atteindre ou dépasser cet objectif, bien qu'il s'agisse d'une amélioration notable par rapport aux trois pays en 2014. Ce total inclut les États-Unis (US), qui consacrent 3,38 % de leur PIB à la défense, représentant près de 70 % de l'ensemble des dépenses de défense des membres de l'OTAN.

Crédits image de la page
52751094678_2cde227ad3_h_0.jpg
Crise

Comment citer cette étude ?

Image de couverture de la publication
La France dans l'Indopacifique
La France dans l'Indopacifique. Pour une posture stratégique pragmatique, de L'Ifri par
Copier
Image de couverture de la publication
La France dans l'Indopacifique

La France dans l'Indopacifique. Pour une posture stratégique pragmatique