Le sommet de l'OTAN : implications pour la France et l'Allemagne
Informations pratiques
Thématiques et régions
Centres et programmes liés
L'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) adoptera un nouveau concept stratégique à l'occasion de son 24e sommet à Lisbonne les 19 et 20 novembre 2010. Ce texte, sans doute le plus important pour l'OTAN depuis la fin de la guerre froide, doit définir la nature, les objectifs et les missions de l'Alliance atlantique au XXIe siècle. Le sommet entérinera vraisemblablement le projet d'une défense antimissile et tracera les contours d'une stratégie de défense contre les nouvelles menaces, telles que les cyber-attaques.
Ces nouvelles missions ne doivent pas masquer des divergences persistantes entre alliés. Pour la France, la défense antimissile est un complément indispensable de la dissuasion nucléaire, qu'elle ne saurait cependant supplanter pour assurer la sécurité de l'Europe et la souveraineté nationale française. En revanche, l'Allemagne soutient le projet d'un monde dénucléarisé, esquissé par le discours de Prague du Président Obama.
Pour analyser ces enjeux, le Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) et la Fondation Konrad Adenauer sont heureux d'inviter Karl-Heinz Kamp, Directeur de recherche au NATO Defense College à Rome.
Cette conférence sera présidée par Hans Stark, Secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri.
Conférence en anglais sans traduction.
Nos partenaires
Intervenants
Sujets liés
Autres événements

Peut-on déjà reconstruire au Moyen-Orient ?
Un déjeuner-débat autour de Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie / Moyen-Orient de l'Ifri.

La nouvelle donne énergétique américaine : quels enjeux pour l’Europe ?
Un brief de 30 minutes autour de Thibault Michel, chercheur au Centre énergie et climat de l'Ifri.

Le futur de la coopération spatiale : défis et opportunités sous Trump II
Les projets de l’administration Trump II remettent profondément en question les fondements de la coopération internationale en matière de science et d’exploration spatiale. Cette orientation s’inscrit dans une tendance plus large de repli stratégique et de fragilisation des mécanismes de coopération multilatérale dans le domaine spatial.