La Russie et les pays du "Partenariat oriental" après la guerre en Géorgie
L'intervention militaire russe d'août 2008 en Géorgie a suscité un choc dans l'espace post-soviétique, en particulier parmi les républiques situées à l'ouest et au sud de la Russie. En décembre 2008, l'Union européenne a formalisé l'initiative de Partenariat oriental, qui s'adresse à l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie, la Géorgie, la Moldavie et l'Ukraine. Afin de comprendre l'impact de cette guerre, à la fois sur les relations bilatérales de la Russie avec ces pays, et sur l'espace du Partenariat oriental dans son ensemble, cet article analyse les réactions de ces ex-républiques soviétiques à l'offensive russe. Trois types de réponses se dégagent : la persévérance dans la prise de distance par rapport à la Russie, le maintien d'une position d'équilibre entre Moscou et l'Occident, et enfin le changement de cap (du rapprochement à la prise des distances et inversement) vis-à-vis de l'ancien centre de l'Empire soviétique.
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De Nicolas II à Vladimir Poutine, la Russie est passée, au cours du XXᵉ siècle, par bien des métamorphoses. À l'empire tsariste d'avant la Première Guerre mondiale succède l'Union des républiques socialistes soviétiques, l'URSS, dont la vocation révolutionnaire internationaliste exprimée par Lénine cède à l'impérialisme soviétique, continental avec Staline, mondial avec Khrouchtchev et Brejnev. Devenue une superpuissance après 1945, la « patrie du socialisme » ne peut résister à l'éclatement de l'empire qu'annonce la chute du mur de Berlin, en 1989 : en 1991, la Russie renaît donc sur les débris de l'empire, et, avec elle, une nouvelle page de l'histoire russe s'ouvre devant les yeux inquiets du monde. Mais en dépit de ses spécificités et des tensions diverses qui l'ébranlent, entre Nord et Sud, Orient et Occident, christianisme et islam, la Russie fédérale entend bien s'intégrer enfin dans la communauté des grands États et cesser d'être considérée comme un acteur à part des relations internationales.
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