Syrie : l'option militaire reste-t-elle ouverte ?

Alors que l’ONU doit présenter son rapport sur les attaques chimiques en Syrie, Paris, Washington et Londres maintiennent la pression sur le régime syrien et la menace d’une action militaire occidentale reste réelle.
Comment l’intention politique peut-elle se traduire en planification opérationnelle ? Comment peut fonctionner une dissuasion au profit d’un intérêt limité ? De quels moyens le régime Assad dispose-t-il pour répondre, directement ou indirectement, à d’éventuelles frappes sur son territoire ? Quelles formes pourraient revêtir, concrètement, ces frappes ? Les opinions soutiendront-elles un nouvel engagement militaire dans l’" Orient compliqué " ? Cinq chercheurs de l’Ifri replacent l’hypothétique frappe militaire dans son contexte politique et stratégique.
Étienne de Durand dirige le Centre des études de sécurité de l’Ifri, auquel sont rattachés comme chercheurs : Corentin Brustlein, Guillaume Garnier, Marc Hecker et Élie Tenenbaum.
Sommaire
" OUVRIR LA PORTE " : COMMENT CONDUIRE DES FRAPPES LIMITEES MAIS EFFICACES ?, par Etienne de Durand - [email protected]
SYRIE : POURQUOI NE SOMMES-NOUS PAS DEJA INTERVENUS ?, par Elie Tenenbaum - [email protected]
LA SYRIE ET LES DEFIS DE LA DISSUASION, par Corentin Brustlein - [email protected]
QUELLES OPTIONS DE RIPOSTES CONVENTIONNELLES POUR LA SYRIE ? par Corentin Brustlein et Guillaume Garnier - [email protected]
SYRIE : LA RESISTIBLE ASCENSION DU TERRORISME ? par Marc Hecker - [email protected]
Demandes d'interviews / contact médias :
Natacha Crance - [email protected] / 01 40 61 60 22
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