Vers un retour de la croissance ? Les aléas de la conjoncture allemande

Les réformes économiques et sociales mises en place dans le cadre de l'Agenda 2010 du gouvernement Schröder représentent un pas pour relever les enjeux présents et futurs, auxquels l'Allemagne se doit de répondre.
Si les indicateurs macro-économiques actuels sont généralement orientés à la hausse, ce qui témoigne de l'efficacité de certaines réformes - notamment celles concernant le marché du travail -, une reprise perceptible de la croissance allemande semble difficilement envisageable. Ralentissement de la production, relatif creusement des déficits budgétaire et structurel, léger ralentissement de la croissance des exportations, faiblesse de la demande intérieure, accélération temporaire de l'inflation liée à la hausse du prix du pétrole et dégradation de la situation du marché du travail sont autant de facteurs n'incitant guère à l'optimisme pour les années 2004 et 2005.
Tandis que de nombreuses voix s'élèvent pour réclamer "une pause dans les réformes", c'est une poursuite - voire un approfondissement - des réformes qui semble pourtant s'imposer pour jeter dès aujourd'hui les bases d'une reprise de la croissance.
Alfred Boss, Annette Kuhn, Carsten-Patrick Meier, Franck Oskamp, Birgit Sander et Joachim Scheide sont chercheurs à l'Institut pour l'économie mondiale à l'Université de Kiel.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
Vers un retour de la croissance ? Les aléas de la conjoncture allemande
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLa « Saga Huawei » en Europe revisitée : les enseignements allemands pour le déploiement de la 6G
Bien que l’Union européenne ait tenté de coordonner une réponse commune dans le déploiement de la 5G en Europe via sa « boîte à outils 5G », les États membres ont suivi des approches divergentes, pris entre considérations politiques, économiques et technologiques. L’Allemagne – malgré ses liens économiques étroits avec la Chine et son statut de premier marché européen des télécommunications – n’a trouvé qu’un accord vague en juillet 2024, dont la portée semble surtout symbolique.

Mercosur : Il faut être deux pour danser le tango
« Le Mercosur (…) ne doit pas échouer à cause de la France », déclarait Friedrich Merz début décembre. « La messe n’est pas encore dite », lui répondait Emmanuel Macron quelques jours plus tard. Éclairage sur un dossier susceptible de mettre à mal la relance de la relation franco-allemande.
Perspectives françaises et allemandes face aux défis géopolitiques dans le contexte de l’agression russe contre l’Ukraine
Les politiques étrangères, de défense et de sécurité de la France et l’Allemagne évoluent dans un contexte très tendu, marqué par le retour de conflits à haute intensité. Impensable au lendemain de la chute du Mur de Berlin qui symbolise la fin du conflit Est-Ouest, la guerre est aujourd’hui de retour en Europe, alors que les espaces terrestres et maritimes qui entourent le continent européen, de l’Arctique à l’Afrique en passant par le Moyen-Orient, sont devenus des théâtres de rivalité géopolitique, de guerres civiles et de conflits aussi bien hybrides que militaires.
La brigade franco-allemande et la relance de la défense européenne
Une chose est claire depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche : le projet d’unification européenne est menacé dans son existence même. À moins d’élaborer une politique de défense souveraine pour parer à la guerre en Ukraine et à l’affaiblissement des garanties de sécurité américaines, l’Union européenne verra se poursuivre l’érosion de sa dynamique de cohésion interne et de son attractivité externe.