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Le boom minier au Sahel : Un développement durable ?

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Le boom minier au Sahel. Un développement durable ?
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Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l’actuelle crise malienne - vit pourtant, à l’image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudions dans cette note, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d’un pays à l’autre, est basée sur des industries extractives en plein essor. 

Corps analyses

Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l’économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu’ici un si grand retard en termes d’exploration.

Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l’avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu’on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l’existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.

La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.

Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l’indépendance économique de ces pays.

 

Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudions dans cette note, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor. Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.

 

Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.

 

La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.

 

Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.

 

Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant actuellement, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudierons, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor.Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.

Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudions dans cette note, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor. Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.

 

Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.

 

La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.

 

Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.

 

Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant actuellement, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudierons, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor.Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.

Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudions dans cette note, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor. Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.

 

Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.

 

La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.

 

Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.

 

Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant actuellement, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudierons, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor.Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.

Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudions dans cette note, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor. Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.

Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.
La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.
Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.

Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant actuellement, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudierons, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor.Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudions dans cette note, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor. Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.

Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudions dans cette note, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor. Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.

 

Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.

 

La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.

 

Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.

 

Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant actuellement, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudierons, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor.Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.

Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.
La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.
Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.
Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant actuellement, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudierons, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor.Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.
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ISBN / ISSN

978-2-36567-251-1

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Le boom minier au Sahel : Un développement durable ?

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Auteur(s)
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Alain Antil

Alain ANTIL

Intitulé du poste

Directeur du Centre Afrique subsaharienne de l'Ifri

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Afrique subsaharienne
Centre Afrique subsaharienne
Accroche centre

Créé en 2007, le centre Afrique subsaharienne de l’Ifri produit une analyse approfondie du continent africain, de ses dynamiques sécuritaires, géopolitiques, politiques et socio-économiques (en particulier le phénomène d’urbanisation). Le Centre se veut à la fois, via les différentes publications et conférences, un espace de diffusion d’analyses à destination des médias et du public mais aussi un outil d'aide à la décision des acteurs politiques et économiques à l'égard du continent.  

 

 

Le centre produit des analyses pour différents organismes tels que le ministère des Armées, le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l’Agence française de développement (AFD) ou encore pour différents soutiens privés. Ses chercheurs  sont régulièrement auditionnés par les commissions parlementaires.

 

 

L’organisation d’événements de divers formats complète la production d’analyses en amenant les différentes sphères de l’espace public (académique, politique, médiatique, économique et société civile) à se rencontrer et à échanger outils d’analyse et visions du continent. Le Centre Afrique subsaharienne accueille régulièrement des responsables politiques de différents pays d’Afrique subsaharienne. 

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