Les conséquences du COVID-19 pour Israël et les Territoires palestiniens. Une accélération de l’Histoire ?

Bien qu’une deuxième vague de contaminations touche Israël depuis le début du mois de juin, la gestion centralisée et efficace de la pandémie de COVID-19 y a été largement saluée, tout comme dans les Territoires palestiniens où une catastrophe sanitaire a été évitée.

La pandémie a en tout cas fourni l’opportunité à Benyamin Netanyahou de former un gouvernement d’urgence, mettant ainsi fin à un cycle électoral qui paralysait le système politique israélien depuis plus d’un an. Si la priorité absolue des Israéliens demeure le redressement économique du pays suite à la fermeture du pays, le gouvernement pourrait procéder à l’annexion partielle de la Cisjordanie dès le mois de juillet 2020. La mise à exécution de cette menace, dont les modalités sont loin de faire l’unanimité jusqu’au sein du gouvernement de l’État hébreu, pourrait bousculer les équilibres géopolitiques dans la région. À Ramallah, l’Autorité palestinienne a fait le choix de résilier les accords qui encadrent sa coopération quotidienne avec Israël et les États-Unis. Si cette stratégie était maintenue dans les prochains mois, elle s’apparenterait fortement à un chant du cygne pour Mahmoud Abbas, qui compte sur la communauté internationale pour prévenir tout changement de paradigme sur le terrain.
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