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La modernisation de la Bundeswehr : un retour aux fondamentaux?

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Notes du Cerfa
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Accroche

La guerre en Ukraine conduit la Bundeswehr à se recentrer sur la défense du territoire et la sécurité collective, qui constituent son cœur de métier. Il s’agit d’une rupture avec les cadres d’emploi qui ont prévalu depuis la fin de la guerre froide, période durant laquelle la Bundeswehr a péniblement tenté de se transformer en armée d’intervention.

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Char de combat allemand Leopard 2A, Szczecin, Pologne, janvier 2022
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Mike Mareen/Shutterstock
Corps analyses

Avec la création d’un fonds spécial unique de 100 milliards d’euros la Bundeswehr bénéficie d’une opportunité inédite, lui permettant tout à la fois de se doter de forces modernes et interopérables et de restaurer sa crédibilité vis-à-vis de ses alliés, en premier lieu les États-Unis. Dans le contexte économique actuel, la question de la soutenabilité de cette transformation reste posée, en cas de retournement de l’opinion publique et d’arbitrages politiques privilégiant la stabilisation des finances publiques. L’objectif du gouvernement allemand de faire de la Bundeswehr la première armée conventionnelle en Europe entraînera un glissement des équilibres sur le continent, même si cela s’effectue dans un cadre multinational et sur une base coopérative. Il convient d’en mesurer les implications pour la sécurité européenne, la relation transatlantique et les partenariats de l’Allemagne avec les États européens, dont la France.

 

Éric-André Martin est secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l’Ifri.

 

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ISBN / ISSN

979-10-373-0597-8

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La modernisation de la Bundeswehr : un retour aux fondamentaux?

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Éric-André MARTIN

Éric-André MARTIN

Intitulé du poste

Ancien secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Ifri

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Un soldat contemplant un coucher de soleil sur un véhicule blindé de combat d’infanterie
Centre des études de sécurité
Accroche centre

Héritier d’une tradition remontant à la fondation de l’Ifri, le Centre des études de sécurité de l'Ifri fournit aux décideurs publics et privés ainsi qu’au grand public les clefs de compréhension des rapports de force et des modes de conflictualité contemporains et à venir. Par son positionnement à la jointure du politique et de l’opérationnel, la crédibilité de son équipe civilo-militaire et la diffusion large de ses publications en français et en anglais, le Centre des études de sécurité constitue dans le paysage français des think tanks un pôle unique de recherche et d’influence sur le débat de défense national et international.

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Les mots, armes d'une nouvelle guerre ?

Les mots, armes d'une nouvelle guerre ?

Date de publication
01 octobre 2024
Accroche

Les Mots armes d’une nouvelle guerre rappelle une vérité souvent oubliée : les mots tuent. Ils préparent l’action militaire et lui donnent un sens. Alors que chaque événement retentit désormais dans le monde entier, répercuté de smartphone en smartphone ou d’ordinateur en ordinateur, tout acte de guerre tend à devenir un acte de communication, et inversement. Les états-majors l’ont aujourd’hui bien compris et se saisissent de cette guerre des récits faite d’armes immatérielles pour intimider des ennemis, rassurer ou galvaniser des opinions publiques chauffées à blanc par le flot d’images reçues sur les réseaux sociaux.

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Après la mort de Nasrallah, quelle stratégie régionale pour l’Iran ?

Date de publication
29 septembre 2024
Accroche

Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a été tué dans une frappe israélienne à Beyrouth le 27 septembre. La milice et son dirigeant étaient considérés comme le fer de lance de l’Axe de la Résistance, cette coalition de groupes miliciens majoritairement chiites qui sont au coeur de la stratégie régionale de l’Iran. 

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Devenir secrétaire général de l'OTAN. Entre critères objectifs, coutumes et homogénéité

Date de publication
26 septembre 2024
Accroche

Après dix ans à la tête de l’OTAN de 2014 à 2024, un record de longévité dû au contexte particulier de la guerre en Ukraine, le Norvégien Jens Stoltenberg quitte ses fonctions de secrétaire général. Son successeur, choisi par les chefs d’État et de gouvernement des États membres, sera Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas pendant près de quatorze ans. Cette nomination invite à questionner les critères et les logiques de sélection des secrétaires généraux, alors que de nombreuses études démontrent l’importance significative du secrétariat international et le rôle croissant du secrétaire général dans le fonctionnement interne de l’Alliance. 

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EUDIS, HEDI, DIANA : que se cache-t-il derrière trois acronymes de l'innovation de défense ?

Date de publication
25 septembre 2024
Accroche

En Europe, alors que la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine montre peu de signes d'apaisement, un écart persistant subsiste entre les besoins en matière de sécurité et les dépenses de défense. Conformément à un engagement de 2006, inscrit lors du sommet de l'OTAN au Pays de Galles en 2014, les membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) doivent consacrer au moins 2 % de leur produit intérieur brut (PIB) national à la défense, dont 20 % doivent être investis dans l'équipement ainsi que la recherche et le développement. En 2024, seuls 23 Alliés sur 32 devraient atteindre ou dépasser cet objectif, bien qu'il s'agisse d'une amélioration notable par rapport aux trois pays en 2014. Ce total inclut les États-Unis (US), qui consacrent 3,38 % de leur PIB à la défense, représentant près de 70 % de l'ensemble des dépenses de défense des membres de l'OTAN.

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La modernisation de la Bundeswehr : un retour aux fondamentaux?