Avec son numéro 2/2014, Politique étrangère inaugure sa nouvelle rubrique Contrechamps, qui entend confronter les visions divergentes d’enjeux très présents. Ici la crise ukrainienne.

Les débats de méthode sont anciens et nombreux sur les étapes de la croissance et les voies de la modernisation politique des pays.

Historiquement, les États se sont endettés pour financer des campagnes militaires. Ils le font désormais pour d’autres motifs, comme le financement d’investissements productifs.

Dans la traditionnelle conception de la guerre juste, le conflit armé doit déboucher sur les conditions d’une paix durable. 

Le terme « stratégie » remonte à l’Antiquité grecque et sa signification a évolué avec le temps. S’il est aujourd’hui galvaudé et utilisé dans tous les domaines, il a précédemment fait l’objet d’essais de définition par les plus grands penseurs de la guerre.

Les discours prononcés par plusieurs responsables politiques allemands à la Conférence de Munich sur la sécurité ont mis l’accent, début 2014, sur le fait que l’Allemagne doit être prête à un engagement international plus important, et sans exclure a priori les instruments militaires.

Contrairement à l’Europe, où son utilité est encore largement débattue, la défense antimissile balistique (DAMB) bénéficie aux Etats-Unis d’un fort soutien.

Au fil de son développement institutionnel et de la multiplication de ses activités, l’Union européenne (UE) a eu tendance à empiler plutôt qu’à rationaliser ses politiques, en créant un outil financier par objectif. De ce fait, les fonds européens sont devenus un labyrinthe dont le coût de gestion est élevé.