Afrique subsaharienne
L'Afrique subsaharienne n'est pas monolithique. Si les crises au Sahel ont beaucoup retenu l'attention, les autres régions doivent aussi être suivies, et pas uniquement à travers le prisme de la sécurité.
Sujets liés
Revendiquer “le peuple” : explosions démographiques de la jeunesse, dirigeants autoritaires affaiblis et politiques “populistes” au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie
Cette étude analyse l’émergence de tendances politiques qualifiées de « populistes » dans trois pays d’Afrique de l’Est : le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie. Elle s’ancre dans une discussion plus large autour de la notion de « populisme », en interrogeant son usage et sa pertinence dans les contextes africains (et plus spécifiquement est-africains), avant d’examiner les dynamiques propres à trois cas emblématiques : la victoire électorale de William Ruto en 2022 au Kenya et sa rhétorique de la « Hustler Nation » ; l’opposition portée par Bobi Wine face à Yoweri Museveni en Ouganda ; et le style de gouvernement fortement personnalisé de John Magufuli en Tanzanie.
Ces "Vengeurs du delta"qui menacent l'économie nigériane
Déjà en lutte contre les djihadistes de Boko Haram dans le nord du pays, l’armée nigériane avait déployé il y a quelques semaines des navires armés et des avions de combat dans la région afin d’y traquer les Vengeurs du delta. Selon Emmanuel Ibe Kachikwu, leurs attaques ont fait chuter en quelques mois la production de pétrole brut de 2,2 millions de barils à 1,6 million.
Nigeria : Buhari ne compte pas céder face aux "Vengeurs du delta du Niger"
Muhammadu Buhari va entamer des négociations pour résoudre la crise dans le delta du Niger. Il l'a annoncé dimanche 29 mai lors de son discours marquant l'anniversaire de son accession au pouvoir, il y a un an.
RDC : Monusco, "un enlisement exemplaire"'
Un rapport de l'Ifri dénonce l'impuissance et les échecs de la mission de l'ONU en République démocratique du Congo (RDC). Un bilan cinglant qui constitue "un risque politique majeur pour les Nations unies" alors que la MONUSCO va fêter ses 17 ans d'existence.
A quoi sert la MONUSCO ?
Après les massacres de Beni au Nord-Kivu, une question se pose : à quoi a donc servi la Monusco, présente en RDC depuis 17 ans ? Plus de 22 000 hommes sont sur le terrain aujourd'hui, pour une ardoise très lourde : plus de 10 milliards de dollars.
La MONUSCO tenterait de faire intervenir l'UA en RDC pour ne pas porter seule la responsabilité de son échec
Dans une note publiée par l’Institut Français des relations internationales (Ifri), le principal centre indépendant de recherche, d’information et de débat sur les grandes questions internationales, les chercheurs Marc-André Lagrange et Thierry Vircoulon, ont dressé un bilan sombre de la présence onusienne en RDC.
Grand entretien. Thierry Vircoulon : "La MONUSCO et les Nations unies sont discréditées en RDC"
Petit rappel des faits. Avec la résolution 1 279, le Conseil de sécurité de l’ONU établit le 30 novembre 1999 la Mission des Nations Unies (MONUC) avec le rôle de superviser l’application du cessez-le-feu de Lusaka. De 550 observateurs la mission, qui entre-temps changera de nom et d’objectifs comprend en 2016 plus 22 000 personnels en uniforme, ce qui en fait la mission de maintien de la paix la plus chère de l’histoire des Nations Unies. Qu’est-ce qui aujourd’hui justifie la présence en RDC d’une telle mission ?
Industrialisation de l'Afrique : interview d'Ibrahim Mayaki, secrétaire exécutif du NEPAD (Ifri, 31 mars 2016)
Entretien avec Ibrahim Mayaki, ancien Premier ministre du Niger et actuel secrétaire exécutif du NEPAD (New Partnership for Africa's Development).
Dans le cadre de sa venue à l'Ifri le 31 mars 2016 pour une conférence sur les perspectives d'industrialisation de l'Afrique, Ibrahim Mayaki analyse dans cet interview les principaux freins actuels à l'industrialisation du continent. Il souligne également l'importance de l'intégration régionale et la place centrale que doit occuper l'industrie agroalimentaire.
Nigeria : les éclairages de Benjamin Augé
Pas une semaine ne s'écoule au Nigeria sans que la violence de Boko Haram ne fasse les gros titres. Hier encore, Maiduguri, fief historique de ce groupe islamiste situé dans l’extrême nord du pays, a été le théâtre d'un attentat-suicide perpétré par deux kamizazes. 25 personnes y ont laissé la vie. Une violence qui ne cesse d'interroger. Benjamin Augé, chercheur associé du Programme Afrique de l'institut français des relations internationales (Ifri) apporte ses éclairages.
Issoufou, l'ami de la France, peut-il être réélu?
Un « coup KO ». Voilà comment le président nigérien, Mahamadou Issoufou, 63 ans, élu en 201, imagine sa réélection, lui qui brigue un second mandat aujourd'hui. Surnommé « zaki » soit « le lion » en haoussa, l'ethnie majoritaire du Niger, ce poids lourd de la vie politique nigérienne - il fut notamment Premier ministre de 1993 à 1994 puis président du Parlement de 1995 à 1996 - s'est dit « confiant » sur le fait de l'emporter « dès le premier tour », afin de poursuivre son programme « dans la continuité ». Un objectif que l'opposition estime « impossible ».
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