Europe
L'Europe est entendue ici dans son acception géographique. Elle ne se limite pas à l'Union européenne, et inclut par exemple le Royaume-Uni ou les Balkans. Elle reste centrale dans les relations internationales.
Sujets liés

Armes à sous-munitions et mines antipersonnel. La maîtrise des armements face aux menaces existentielles

Face à la menace d’une agression russe à l’Est de l’Europe, la Finlande, les pays baltes et la Pologne tournent le dos à des décennies d’interdiction des mines antipersonnel et des armes à sous-munitions, marquant le retour d’armes longtemps proscrites au nom de la sécurité de leurs frontières.

RAMSES 2016. Climat : une nouvelle chance ?
Porté par l'équipe de l'Ifri et ses collaborateurs extérieurs, le nouveau RAMSES 2016 décrypte la géopolitique à l'échelle mondiale et fournit une analyse prospective de l'évolution du monde. Thème dominant de cette 34e édition : Climat : une nouvelle chance ? RAMSES 2016 interroge aussi l’insertion de l’Afrique dans la globalisation, et les incertitudes de l’espérance démocratique : dans nos sociétés développées, plus au Sud, et pour la société internationale dans son ensemble.
TISA, TTIP : comment négocier au nom de l'Europe ?
La manière dont les mandats de négociation sont octroyés à la Commission pour mener les négociations de l’Union européenne en matière commerciale fait d’elle un négociateur particulier.
Une nouvelle donne migratoire
La crise actuelle en Méditerranée s’inscrit dans une configuration migratoire inédite à l’échelle mondiale.
L'accueil des réfugiés : l'autre crise européenne
Depuis quinze ans, l’Union européenne (UE) tente de mettre en place un régime d’asile européen commun. Ce projet se heurte aux divergences des États, soucieux avant tout de leurs intérêts nationaux.
France-Allemagne, ce couple vieillissant sans ambition pour l’intégration européenne
Mais, rappelle un observateur avisé, «pour s’affirmer vis-à-vis de Berlin, la France doit être crédible, et pour être crédible elle doit prouver sa capacité à réformer». Elle devra aussi montrer qu’elle peut être force de proposition et marquer sa différence quand il le faut. «Tous les Etats membres estiment que sa place doit être au cœur de l’Europe. Mais tant qu’elle n’aura pas clarifié ses intentions en matière de politique européenne et que ce message ne sera pas porté au-delà des frontières, elle ne pourra pas être proactive sur un projet de long terme», explique Vivien Pertusot, responsable d’IFRI Bruxelles.

Paris, Europe assistance d’Athènes
«Il y a eu deux phases dans l’implication de la France, explique Vivien Pertusot de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Avant le référendum, la France essayait de jouer ce rôle de trait d’union, mais sans l’assumer publiquement. Après le référendum, la France a été beaucoup plus claire.»

Que vont changer les nouvelles propositions grecques ?
Fariba Mavaddat :
“ Il y a une école de pensée en Europe, principalement conduite par l’Allemagne, qui estime que, quoi qu’il arrive, la Grèce va se plier à toutes les réformes, à toutes les règles et régulations de la zone euro. Et une autre école de pensée, conduite principalement par la France, qui juge que nous devons être flexible. Comment cela peut-il jouer sur les négociations futures ? “
Vivien Pertusot :
“ Eh bien nous avons dejà vu comment cela pouvait se passer. La proposition que le gouvernement grec a mise sur la table avait été apparemment largement négociée avec la Commission et le gouvernement français, alors vous voyez ce que ça peut donner.
La position la plus positive est d’essayer d’aider la Grèce à comprendre comment elle peut rendre la proposition acceptable aux plus refractaires et c’est peut-être la seule façon de faire pour que cela fonctionne. C’est assez nouveau qu’un pays admette presque publiquement qu’il aide un autre pays en lui trouvant une sortie de crise. Dans ce cas s’il y a bien un pays qui peut le faire, c’est la France “.

Grèce : aucun traité européen ne prévoit la sortie de l'euro de l'un de ses membres
Car l'éventualité d'une sortie de la monnaie unique n'avait été prévue depuis sa création. "Cela fait partie de la philosophie d’intégration de l’UE. Quand on adopte la monnaie commune, c’est pour de bon. La possibilité de retrait n’avait jamais été envisagée", explique Vivien Pertusot, interrogé par "l’Obs". Le traité de Lisbonne, signé en 2007, envisage bien la possibilité de quitter l’Union européenne mais uniquement à la demande du pays qui souhaite renoncer à son statut d’Etat membre.

Repenser la géométrie franco-allemande : des triangles au service de l’intégration européenne
Parmi les nombreuses relations bilatérales existant au sein de l’Union européenne (UE), le tandem que forment la France et l’Allemagne est sans équivalent, en raison notamment de son haut niveau d’institutionnalisation. Il n’empêche que le moteur franco-allemand doit s’adapter à la réalité d’une Union élargie – d’autant plus que cette dernière est confrontée à différentes crises. Plusieurs lignes de partage traversent aujourd’hui l’UE, qu’il s’agisse de la fracture entre le Nord et le Sud – que vient souligner la crise –, de la traditionnelle opposition entre petits et grands États membres, ou encore des différences entre les pays qui appartiennent à la zone euro et les autres.
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