Économie
L'économie est un attribut essentiel de la puissance et une composante majeure des relations internationales. Alors que les tensions géopolitiques augmentent, les interdépendances économiques restent fortes.
Sujets liés

Quest for Strategic Autonomy? Europe Grapples with the US - China Rivalry

Dans la continuité du rapport de 2020 de l’European Think-tank Network on China (ETNC) qui évaluait le positionnement de l'Europe dans ce contexte, cette édition réexamine le paysage géopolitique sous le prisme de la pandémie de Covid-19, de la guerre russe en Ukraine et du retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Ce rapport comprend 22 chapitres nationaux et un chapitre consacré à l'Union européenne, analysant l'évolution des relations de l'Europe avec Washington et Pékin, l'éventail des approches pour faire face à la rivalité sino-américaine et la manière dont elles sont vouées à évoluer.
La Chine et les normes techniques : enjeux géopolitiques
La Chine s’impose rapidement comme une puissance redoutable dans l’élaboration de normes techniques, transformant le paysage international de la normalisation et réintroduisant un élément de géopolitique dans ce que l’on considère trop souvent comme de simples processus techniques.
La guerre de la 5G
On lui prédit des qualités renversantes, des usages qui seront à jamais renouvelés dans nos industries mais aussi au quotidien. Mais derrière ces effets d'annonce, se jouent aussi des enjeux géopolitiques majeurs. Une vraie bataille d'investissements et de sûreté entre les continents.
Sanctions and the End of Trans-Atlanticism. Iran, Russia, and the Unintended Division of the West
Les sanctions secondaires sont devenues l’instrument principal de découplage des objectifs politiques poursuivis par les États-Unis et l’Union européenne vis-à-vis de l’Iran et de la Fédération de Russie.

Technologies du numérique: les enjeux géopolitiques
Plus que jamais, l’attention se porte sur la bataille que se livrent la Chine et les États-Unis qui prend des allures, non plus de bras de fer, mais de guerre froide avec la technologie comme nouveau terrain d’affrontement. Un terrain sur lequel l’Europe est à la traîne alors même qu’il s’agit d’un enjeu majeur de compétitivité.
La Corée en Afrique. Entre soft power et intérêts économiques
Les relations économiques entre la Corée et l’Afrique ont commencé à se développer à compter de 2006, année qui a marqué un tournant avec le lancement de l’année de l’amitié avec l’Afrique et l’Initiative coréenne pour le développement de l’Afrique.

Dans le high-tech, la démondialisation est lancée
Face aux menaces de Donald Trump de taxer toujours plus les produits importés de Chine et donc tous les équipements électroniques et informatiques, les grands du numérique ont entrepris de réorganiser leur chaîne de production mondiale.
Bercy muscle ses contrôles sur les investissements étrangers
Depuis le premier janvier, le gouvernement peut bloquer une acquisition si la prise de participation envisagée par un investisseur étranger porte sur au moins 25% du capital d'une entreprise française contre 33% auparavant.
La Smart City chinoise : nouvelle sphère d’influence ?
La « smart city », c’est-à-dire la ville « intelligente » ou « hyper-connectée », est devenue un sujet de recherche et de politique urbaine en vogue.
Avec Paul Kagame, le Qatar semble avoir trouvé son interlocuteur privilégié en Afrique
Jusqu’alors plutôt timide en matière d’investissements d’ampleur en Afrique, le Qatar vient de frapper un grand coup au Rwanda. La visite de l’émir Tamim ben Hamad Al-Thani, lundi 9 et mardi 10 décembre, couronne des mois de discussions pour annoncer l’un des plus gros projets qataris sur le continent.
Faire de l'euro une monnaie géopolitique
Faire de l'euro une monnaie géopolitique à l'égal du dollar et du yuan passe par la réconciliation entre Berlin et Paris. Si Ursula von der Leyen veut faire de la « géopolitique », elle va devoir réconcilier Paris et Berlin, et trouver le bon équilibre entre Etats membres.
Agriculture et développement : impasse à l'OMC
Ce ne sont pas tant les questions des subventions et du protectionnisme agricoles, pourtant inlassablement mis en cause dans le débat international, que les contradictions inhérentes au cycle de négociations lui-même, qui sont responsables de l’échec des négociations de l’OMC à Genève. En rebaptisant cette négociation « cycle du développement » peu après son ouverture à Doha, on a tenté de lui donner une nouvelle rationalité, qui s’est avérée largement contre-productive.
La crise économique mondiale : enjeux et réformes
L’intégration des marchés financiers et le développement du commerce international ont eu par le passé un effet multiplicateur au service de la croissance. Le mécanisme fonctionne désormais à rebours et la chute de la demande se diffuse à travers le monde.
Crise financière, consensus et contrariétés
La crise actuelle ne reflète pas la perversité du système financier, mais de pratiques sociales complexes. Il faut se détacher des interprétations faussement évidentes, qui cachent les raisons réelles. L’aversion envers le risque économique, producteur d’insécurité, augure cependant mal de la reprise. Les critiques des débordements du système financier pourraient déboucher sur une reterritorialisation des échanges. Il faut éviter d’imputer les dérèglements observables à des entités étrangères aux habitudes des sociétés.
Globalisation, crise financière et gouvernance mondiale
Ces vingt dernières années, la globalisation de la finance a beaucoup contribué à la croissance mondiale. Elle a pourtant eu pour conséquence négative de permettre la propagation de la crise à l’ensemble du système financier mondial. Cette crise a mis en évidence la nécessité d’une nouvelle gouvernance mondiale, tant économique pour limiter la durée et l’ampleur de la récession, que monétaire et financière pour éviter, ou tout du moins limiter, les crises futures.
Quel est l'impact économique des tensions transatlantiques ?
En 2003, les appels au boycott économique ont été nombreux entre États- Unis et pays européens opposés à la guerre en Irak mais n’ont pas eu de véritables effets économiques. Plusieurs facteurs peuvent expliquer la faible perméabilité des échanges aux tensions politiques, et au premier chef la transnationalité des entreprises. Il n’est en revanche pas exclu que, sur le long terme, la dégradation de certaines images nationales affecte la diffusion de produits emblématiques.
La crise et la gouvernance européenne
La crise financière frappe une Europe institutionnellement mal en point. La présidence française a donné à l’UE l’illusion d’être gouvernée, sans instituer de gouvernance nouvelle. La Commission s’est marginalisée, et le Conseil n’a démontré aucune autonomie par rapport à sa présidence semestrielle. La Banque centrale est sans doute l’institution qui a le mieux réagi. Quant au traité de Lisbonne, il n’est pas bien sûr qu’il puisse remédier à une faiblesse persistante de l’exécutif européen.

Radioscopies de l'Allemagne 2009
Placée sous le signe de la crise - économique et financière d'abord, avec l'effondrement des valeurs boursières et le ralentissement de la conjoncture, mais aussi géopolitique avec les guerres russo-géorgienne et israélo-palestinienne -, l'année 2008 a confronté l'Allemagne à des défis d'une très grande ampleur. Alors que la République fédérale avait surpris par ses bons résultats économiques en 2007, les experts allemands tablaient au début de l'année 2009 sur une récession sans précédent et une montée du chômage.
Une régulation des télécommunications au service de la concurrence et de l'innovation
Compte-rendu réalisé par Charlotte Teisseire, stagiaire, Ifri Bruxelles.
Negotiating a Korea-EU Free Trade Agreement: Easier Said Than Done
A number of countries have chosen recently to shift away from an exclusive support to trade multilateralism and towards regional or bilateral trade agreements.
The political economy of regional integration in East Asia
A widely held consensus view claims that East Asia has been shifting recently from a market-led to an institution-based form of regional economic integration, primarily as a result of the 1997-1998 financial crisis. Next to post-crisis financial cooperation schemes under the ASEAN+3, the surge of Regional Trade Agreements (RTAs) involving East Asian countries is thought by some to further substantiate this claim. The objective of the paper is to question the validity of this claim. By examining the current state of play of economic cooperation, in the financial and monetary areas as well as in the trade sphere, the paper highlights the limitations of the formal regional integration movement in East Asia to date, as well as the vastly different dynamics underlying the financial and trade developments. It also explores the changing nature of intra-regional trade and investment linkages and concludes that this new form of interdependence may be instrumental in changing the trade-offs of formal regional economic schemes.
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