La réorientation de la croissance chinoise : sa logique, ses enjeux et ses conséquences

La principale interrogation concernant l’avenir de l’économie chinoise à moyen terme (c’est l’horizon temporel de ce rapport qui ne traite donc pas des questions du long terme, au premier rang desquelles figure la démographie) porte sur la réorientation de la croissance.
On désigne ainsi le passage d’un modèle de croissance mercantiliste, tiré par l’investissement, les exportations et des excédents commerciaux gigantesques, à un modèle de croissance endogène reposant sur la progression de la demande intérieure, plus respectueux des enjeux environnementaux et induisant des relations plus équilibrées avec ses partenaires commerciaux. C’est un objectif affiché depuis plusieurs années déjà, et réaffirmé avec beaucoup de force en février 2011 à l’occasion de la tenue de l’Assemblée nationale populaire. Mais c’est une entreprise immense, à la taille du pays et de son histoire. Il ne s’agit rien moins que de transformer les structures de consommation et de production, les mécanismes de distribution du revenu et donc le marché du travail, la structure sociale et sans doute aussi, finalement, les structures politiques. Et, stupéfait par la rapidité des transformations observées depuis deux décennies, on en sous-estime souvent en Occident les difficultés et donc les délais. Pékin, comme Rome, ne s’est pas fait en un jour !
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
La réorientation de la croissance chinoise : sa logique, ses enjeux et ses conséquences
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLe gouvernement NPP au Sri Lanka : d'un changement de système à une conformité structurelle
En septembre 2024, Anura Kumara Dissanayake, un outsider relatif dans le système politique sri-lankais dominé par deux partis, a remporté les élections présidentielles. Le mouvement populiste anti-establishment qu'il représentait, le National People's Power (NPP), a ensuite obtenu un mandat écrasant lors des élections générales de novembre 2024, remportant 159 sièges sur les 225 que compte le parlement.
Trump II et l'Asie : le vent se lève…
L'Indo-Pacifique est une priorité de l'administration Trump II, la Chine étant perçue comme le principal rival stratégique des États-Unis. Toutefois, Donald Trump a entamé son second mandat de manière déconcertante en durcissant les relations avec les partenaires traditionnels de Washington. Il a ensuite ouvert les hostilités avec Pékin, déclenchant une guerre commerciale plus intense encore que lors de son premier mandat. Les autorités chinoises n'entendent pas se laisser faire.
Chine-Inde : un rapprochement sous contrainte
En marge du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai, qui s’est déroulé du 31 août au 1er septembre, le Premier ministre indien Narendra Modi a rencontré le président chinois Xi Jinping. Cette deuxième rencontre en moins d’un an reflète la volonté des deux pays de renouer le dialogue après une longue période de tensions, consécutive aux affrontements frontaliers dans la vallée de Galwan en juin 2020.
Élections au Japon. Le gouvernement en difficulté face à la montée des populismes
Les élections sénatoriales du 20 juillet 2025 ont marqué un tournant dans la vie politique japonaise.