Élections
Les processus électoraux rythment la vie démocratique et l'actualité internationale. Dans certains Etats, les élections ne sont que le reflet d'une démocratie de façade.
Laurence Nardon, docteure en sciences politiques : «Donald Trump a donné des gages à son électorat»
International - Interview de Laurence Nardon, docteure en sciences politiques, directrice du programme Amérique du Nord de l'Institut français des relations internationales (Ifri)
«Trump fait campagne sur l'immigration pour répondre au sentiment d'insécurité culturelle des Américains»
FIGAROVOX - Ce mardi 6 novembre s'est achevée la campagne des élections de mi-mandat, marquée notamment par des annonces fermes du président américain en matière d'immigration. Pour la spécialiste Laurence Nardon, Trump rassure ainsi son électorat, excédé par le multiculturalisme prôné par la gauche américaine.
Midterms en Floride: les enjeux du scrutin
La Floride est ce qu'on appelle un « swing state », c'est à dire un Etat où la majorité des électeurs vote tantôt républicain, tantôt démocrate. Ce n'est donc pas pour rien que Donald Trump et l'ancien président Barack Obama ont fait le déplacement ces derniers jours pour soutenir les candidats de leurs partis respectifs. La course semble en effet serrée.
« Les États-Unis de Trump en 100 questions » de Laurence Nardon
LE MONDE EN LIVRES. Alors que Donald Trump entamera bientôt la deuxième moitié de son mandat, Laurence Nardon propose un livre éclairant et pédagogique pour mieux cerner cette présidence hors-norme.
« Aux Etats-Unis, les partisans du populisme économique vont devoir se structurer politiquement »
Élections de mi-mandat : un référendum pro ou anti Trump ?
Ce scrutin de mi-mandat est un référendum sur le bilan, mais surtout la personne de Donald Trump, note la politologue Laurence Nardon. Interview
Merkel, l'indécise européenne
Dès l'annonce des résultats des élections en Hesse, dimanche, le ministre de l'Intérieur italien, Matteo Salvini, leader de la Ligue, le parti d'extrême droite au pouvoir à Rome, criait victoire. « Les soi-disant partis de droite et les Verts ont progressé de dix points, donc salutations à Merkel et aux amis de la Bundesbank », a-t-il lancé.
Midterms: l’arrivée au pouvoir de Donald Trump n’est ni un hasard, ni un accident
Laurence Nardon : « Pour les populations blanches modestes et angoissées par leur situation, il est apparu comme un sauveur. Les laissés-pour-compte du libéralisme et de la mondialisation ont donc eu le loisir d’élire Donald Trump »
Allemagne : l'annonce du retrait à venir d'Angela Merkel est un nouveau pas "vers l'émancipation" de la CDU
Au lendemain d'un nouveau revers électoral régional en Allemagne, dans le land de Hesse, Angela Merkel a confirmé lundi 29 octobre qu'elle renoncerait à la présidence de son parti conservateur, la CDU, en décembre 2018. Elle a annoncé également qu'elle allait se retirer de la chancellerie en 2021, à l'issue de son quatrième et dernier mandat.
Midterms : quand Trump rejouait la carte de l’immigration
Laurence Nardon participe à une table ronde d'actualité internationale où elle intervient sur la caravane de migrants en route vers les Etats-Unis et plus généralement sur le climat politique américain avant les élections de mi-mandat.
Attentats en Turquie : un but politique intérieur derrière cette attaque
Quatre-vingt-six morts et plus de deux-cents blessés, le bilan des deux explosions survenues à Ankara est lourd. À trois semaines d'élections législatives cruciales dans le pays, cet attentat semble clairement avoir un but politique intérieur. Pour Dorothée Schmid, responsable du programme "Turquie contemporaine" à l'IFRI, "on est en train de revenir aux moments les plus opaques de la politique turque".
« Les attentats d’Ankara vont sans doute désenclaver la question kurde »
Deux jours après le double attentat qui a tué quatre-vingt-dix-sept personnes, samedi 10 octobre à Ankara, les autorités turques ont désigné l’organisation Etat islamique comme « suspect numéro un » de cette attaque et ont démenti toute défaillance des services de sécurité. Elles ont également confirmé la tenue des élections législatives le 1er novembre.
Dorothée Schmid, chercheuse et directrice du programme Turquie contemporaine à l’Institut français des relations internationales (IFRI), revient sur les conséquences de cet attentat pour la Turquie.
Attentat en Turquie : trois suspects nommés par le gouvernement
Quatre-vingt-six morts et plus de deux-cents blessés, le bilan des deux explosions survenues à Ankara est lourd. Cet attentat n'a toujours pas été revendiqué, mais le gouvernement turc évoque l'État islamique, le gouvernement d'extrême gauche turc, et le PKK comme principaux suspects. Dorothée Schmid, responsable du programme "Turquie contemporaine" à l'IFRI, "le président de la République se garde bien de désigner son propre camp comme pouvant éventuellement être responsable des attaques".
Nigeria : trois défis immédiats pour le président Muhammadu Buhari
"L'idée d'une alternance politique entre dans les mœurs"
Dorothée Schmid explique sur Europe 1 ce que représente Erdogan pour la Turquie et revient sur son revers aux dernières élections.
Les femmes entrent en force au Parlement turc
Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, répond au Monde.fr sur la place des femmes dans les élections législatives turques qui se sont tenues le 7 juin 2015.
Le dernier Parlement turc comptait 79 femmes, et le gouvernement d’Ahmet Davutoglu, au pouvoir depuis août 2014, qu’une seule femme sur vingt-six membres : Aysenur Islam, ministre de la famille et de la politique sociale. Mais l’entrée en force du Parti démocratique des peuples (HDP), un parti prokurde de gauche, à la Grande Assemblée nationale, a changé la donne. Avec 13 % des suffrages, le HDP, qui se dit ouvertement « féministe », enverra sur les bancs du nouveau Parlement 31 femmes sur ses 80 élus. Les islamo-conservateurs du Parti de la justice et du développement (AKP), du président Recep Tayyip Erdogan, ont, pour leur part, fait élire 41 députées, contre 46 en 2011. L’AKP est le seul parti à envoyer moins de femmes que lors de la précédente législature.
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Le HDP "a fait campagne sur des thématiques de gauche"
La journée de dimanche 7 juin restera gravée dans l'histoire pour le peuple turc. Lors des élections législatives, le parti AKP du président Erdogan a perdu la majorité absolue au Parlement. Les résultats sont en revanche en faveur du parti kurde HDP qui obtient 13% des voies. La spécialiste du pays à l'IFRI, Dorothée Schmid, explique que "les Kurdes ont mené la lutte à la fois sur le plan militaire et un peu sur le plan politique. Pendants des années, ils ont eu des partis interdits que l'on accusait d'être liés à la guérilla militaire.(...) là c'est leur légitimation politique", ajoute-t-elle.
Elections turques : le début de la fin pour Erdogan ?
Dimanche, aux élections législatives turques, le parti du président turc Recep Tayyip Erdogan a perdu sa majorité absolue détenue depuis treize ans au Parlement, et perd ainsi ses espoirs de renforcer son règne en Turquie. Cet affaiblissement du Parti de la justice et du développement signe-t-il la fin d'Erdogan ? Pour en débattre, Guillaume Perrier, journaliste et spécialiste de la Turquie, Dorothée Schmid, responsable du programme « Turquie contemporaine » à l'Institut français des relations internationales, et Defné Gürsoy, journaliste, écrivaine et correspondante du quotidien turc Bir Gün.
Turquie: "L’Etat est de plus en plus sous le contrôle de l’AKP"
La Turquie votait ce dimanche pour les législatives. Les résultats sont attendus dans la soirée. Un scrutin à un tour, qui favorise les grands partis dans un pays dont la vie politique est dominée depuis plus d'une décennie par les islamo-conservateurs du Parti de la justice et du développement (AKP) du président Recep Tayyip Erdogan. Entretien avec Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine à l’Institut français des relations internationales (Ifri).
Les élections seront-elles l’étincelle qui mettra le feu au Burundi ?
Tous les éléments d’une confrontation violente sont en place en Burundi. En observant les derniers développements, il semble que les éléments qui ont conduit par le passé à des massacres et à une longue guerre civile au début des années 1990 se remettent en place.
Lire la suite de la tribune de Thierry Vircoulon, chercheur associé à l'Ifri et directeur du programme Afrique centrale d'international Crisis Group sur LeMonde.fr
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