Elie TENENBAUM
Chercheur, Directeur du Centre des Études de Sécurité de l'Ifri
Domaines d'expertise :
- Guérillas, terrorisme et insurrections
- Opérations militaires
- Continuum sécurité-défense
- Histoire militaire
Élie Tenenbaum est le directeur du Centre des Études de Sécurité de l’Institut Français des Relations Internationales. Agrégé et docteur en histoire, diplômé de Sciences Po, il a été Visiting Fellow à l’Université de Columbia ; il a également enseigné la sécurité internationale à Sciences Po et l’histoire des relations internationales à l’Université de Lorraine.
Il travaille en particulier sur la problématique de la guerre irrégulière, de la lutte contre le terrorisme et des menaces hybrides ainsi que sur la politique de défense française et les opérations militaires. Il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages d’histoire et de stratégie parmi lesquels son dernier livre, coécrit avec Marc Hecker, La guerre de vingt ans : djihadisme et contre-terrorisme au XXIe siècle, paru chez Robert Laffont en 2021.
Depuis la fin de la guerre froide, l’Occident bénéficie d’un avantage exceptionnel dans le domaine aérien. Toutefois, cette marge de supériorité se réduit progressivement. Ainsi, il ne s’agit plus de savoir si la supériorité aérienne occidentale va être contestée mais comment.
Depuis la fin de la Guerre froide, la force aérienne incarne, plus que toute autre capacité militaire, le visage de la puissance occidentale.
Alors que l’ONU doit présenter son rapport sur les attaques chimiques en Syrie, Paris, Washington et Londres maintiennent la pression sur le régime syrien et la menace d’une action militaire occidentale reste réelle.
Les forces de manœuvre ont pour fonction traditionnelle la mobilité et la maîtrise du terrain, là où les forces d'appui (artillerie, aviation) ont pour mission d'appliquer les feux assurant la protection et la liberté d'action des premières.
Les évolutions successives de l’hélicoptère militaire ont abouti à un système d’armes très sophistiqué technologiquement. Pensé à l’origine pour contrer les blindés soviétiques, l’hélicoptère d’attaque est désormais confronté à un large spectre de menaces qui le ramène aux fondamentaux...
La guerre en Ukraine a rappelé l’importance des champs informationnel et psychologique dans les conflits armés. Jadis “experte” en la matière, l’armée française tente de combler son retard et d’élaborer une doctrine en la matière. Retour sur son histoire depuis la guerre d’Algérie.
Au 111e jour de la guerre, les forces russes tentaient ce mardi 14 juin d'encercler les soldats ukrainiens à Sievierodonetsk, ville stratégique de l’est du pays, mais les forces de Kiev affirment « tenir bon ». Au-delà du Donbass, la guerre se mène également sur un autre...
L'Ukraine assure avoir reçu des missiles anti-navires Harpoon. Cette arme américaine peut servir de batterie de défense côtière, et ainsi permettre de desserrer l'étau naval russe, qui bloque le port d'Odessa.
Au Sahel, la fin de l'opération Barkhane, précipitée par le déploiement au Mali des paramilitaires de la société Wagner, témoigne de la guerre d'influence qui se joue entre la France et la Russie. Comment l'Afrique est-elle en train de devenir un terrain d'affrontement entre les puissances ?<...>
La France doit regarder en face son déclassement en Afrique et même le risque d'une « éviction » si elle ne repense pas complètement sa stratégie globale au Sahel et en Afrique de l'Ouest en général, estime, lundi, le chercheur Élie Tenenbaum.
Plus de deux mois après le début de l'invasion russe en Ukraine, les États-Unis veulent livrer 20 milliards de dollars de matériel militaire. Une stratégie qui semble être de plus en plus offensive. Jean-Pierre Elkabbach reçoit Elie Tenenbaum, directeur du centre des études de sécurité de l...
Cette semaine le secrétaire d'Etat Antony Blinken et le ministre de de la Défense Lloyd Austin se sont rendus à Kiev pour rencontrer le président ukrainien. Deux mois après le début de la guerre, l’administration américaine a voulu envoyer un signal fort en affichant un soutien sans faille à...
Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux se sont réunis ce mardi à Ramstein, en Allemagne, pour organiser les livraisons d’armes à l’Ukraine. Pour le chercheur Elie Tenenbaum, cette aide est un tournant qui pourrait permettre aux Ukrainiens de contre-attaquer face à la Russie.
Depuis plus de vingt ans, Vladimir Poutine a mené quatre guerres en utilisant le même subterfuge : elle n’existe pas, c’est une « opération militaire spéciale ». Jamais assumée dans les mots, la violence armée est son instrument pour se mesurer à l’Occident.<...>
Problèmes de communication, unités dépendantes de leurs supérieurs... Plusieurs raisons pourraient expliquer pourquoi le bilan est si lourd chez les haut-gradés.