La Guerre de vingt ans. Djihadisme et contre-terrorisme au XXIe siècle
La Guerre de vingt ans a obtenu le Prix du livre de géopolitique 2021, le Prix Albert Thibaudet et le Prix Louis Marin. Réédition, avec préface inédite, disponible en librairie aux éditions Arion-Robert Laffont.
Vingt ans après l’effondrement des tours du World Trade Center et le début de la « guerre globale contre le terrorisme » en Afghanistan, les Talibans ont repris le pouvoir à Kaboul, poussant les Américains à se retirer précipitamment.
Au cours des deux dernières décennies, al-Qaïda a fait preuve d’une résilience remarquable, et de nouveaux groupes, comme l’État islamique, sont apparus. La chute du « califat » proclamé par Daech n’a pas signé la fin de cette organisation, et encore moins celle de son idéologie mortifère. Pourquoi les États-Unis, la France et leurs alliés, en dépit de leur supériorité militaire, ont-ils échoué à éradiquer le djihadisme ?
Fruit de nombreuses années d’enquêtes de terrain, ce livre récompensé par plusieurs prix offre la première histoire de la guerre contre le terrorisme. Décryptant les dynamiques stratégiques de cet affrontement, les auteurs expliquent pourquoi il est si difficile de briser la spirale de la violence et tirent des leçons essentielles pour l’avenir.
Marc Hecker est directeur de la recherche et de la valorisation à l’Institut français des relations internationales (Ifri) et rédacteur en chef de la revue Politique étrangère. Titulaire d’un doctorat en science politique, il a notamment publié Intifada française ? De l’importation du conflit israélo-palestinien (Ellipses, 2012).
Élie Tenenbaum est responsable du Laboratoire de recherche sur la défense à l’Ifri. Il est agrégé et docteur en histoire. Son précédent livre, Partisans et centurions. Une histoire de la guerre irrégulière au XXe siècle (Perrin, 2018), a obtenu le prix Émile Perreau-Saussine et le prix du Livre d’histoire de Verdun.
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Devenir secrétaire général de l'OTAN. Entre critères objectifs, coutumes et homogénéité
Après dix ans à la tête de l’OTAN de 2014 à 2024, un record de longévité dû au contexte particulier de la guerre en Ukraine, le Norvégien Jens Stoltenberg quitte ses fonctions de secrétaire général. Son successeur, choisi par les chefs d’État et de gouvernement des États membres, sera Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas pendant près de quatorze ans. Cette nomination invite à questionner les critères et les logiques de sélection des secrétaires généraux, alors que de nombreuses études démontrent l’importance significative du secrétariat international et le rôle croissant du secrétaire général dans le fonctionnement interne de l’Alliance.
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