Pavel BAEV
Chercheur associé, Centre Russie / Eurasie de l'Ifri
Domaines d'expertise :
- L'énergie et la sécurité dans les relations entre la Russie et l'Europe
- Dialogue EU-Russie et relations OTAN-Russie
- La politique énergétique de la Russie et la politique russe dans l’Arctique
- La réforme de l'armée russe
- La gestion postsoviétique des conflits dans le Caucase et la Caspienne.
Pavel Baev est professeur et chercheur à l'Institut de recherche sur la paix à Oslo (PRIO). Il est également chercheur associé à la Brookings Institution à Washington D.C. et à l'Ifri à Paris. Diplômé de l’université d’État de Moscou (Master en géographie politique, 1979), il a travaillé dans un institut de recherche placé sous la tutelle du ministère de la Défense de l’URSS. Il a obtenu une thèse en relations internationales à l'Institut des États-Unis et du Canada rattaché à l'Académie des sciences de Russie, et a travaillé à l'Institut de l’Europe à Moscou.
Il a rejoint le PRIO en 1992. De 1995 à 2001, il a été rédacteur en chef de Security Dialogue, la revue trimestrielle du PRIO, et membre du conseil d'administration de ce même Institut de 1998 à 2004. Il est membre du réseau de chercheurs PONARS Eurasia, basé à l’université George Washington. Il s’intéresse aux aspects énergétiques et sécuritaires des relations Russie-Europe, aux relations Russie-Chine, à la politique de la Russie dans l’Arctique, à l’évolution de l’armée russe et à la gestion des conflits post-soviétiques dans le Caucase et la région Caspienne. Il rédige une rubrique hebdomadaire dans l'Eurasia Daily Monitor de la Fondation Jamestown.
La longue guerre en Ukraine a entraîné une reconfiguration géopolitique radicale du théâtre de la Baltique ainsi qu’un bouleversement profond de l’équilibre militaire entre la Russie et l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN).
L'exode tragique de la population arménienne de la région du Haut-Karabagh a clos un chapitre de la longue histoire conflictuelle entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.
La responsabilité du déclenchement de la guerre avec l'Ukraine incombe indéniablement au président Vladimir Poutine, mais une interprétation à explication unique du désastre en cours n'est pas satisfaisante.
L’année 2020, particulièrement tumultueuse, a mis à l’épreuve les institutions internationales et de nombreux liens bilatéraux.
Malgré le raidissement idéologique d’un régime qui prend un tour de plus en plus conservateur, la culture stratégique de la Russie connaît une évolution rapide.
L’abandon imminent du traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI, 1987) a renforcé les préoccupations politiques et publiques au sujet de l’échec de la maîtrise des armements et d’une éventuelle relance de la course aux armements nucléaires.
La Russie est censée posséder les capacités et le savoir-faire nécessaires pour combattre efficacement le terrorisme.
La Russie a, depuis 2008, entrepris de moderniser ses forces classiques et nucléaires. Mais les moyens déployés en Ukraine ou en Syrie demeurent peu impressionnants, et surtout les ressources budgétaires s’avèrent de plus en plus limitées. Il reste que l’usage de la force militaire, même...
Depuis la crise ukrainienne, début 2014, la Russie n’a cessé d’intensifier la pression économique, politique et militaire qu’elle exerce sur les États d’Europe centrale et orientale. Pour ralentir son retrait géopolitique du « front occidental », la Russie mobilise tous les leviers...
Depuis plusieurs années la Russie s’est massivement investie dans la modernisation de ses forces armées se dotant ainsi des moyens qui ont permis l'annexion éclair de la Crimée en mars 2014. Néanmoins, au regard de la détérioration de la situation économique, des doutes apparaissent aujourd...
Pour l'analyste russo-norvégien du prestigieux Institut de recherche pour la paix d'Oslo, l'érosion du pouvoir du maître du Kremlin a atteint un point de non-retour. La semaine dernière, le professeur russo-norvégien Pavel Baev a fêté le 30e anniversaire de son déménagement en...
Alors que les Occidentaux accentuent leur soutien militaire à Kiev, le président russe Vladimir Poutine menace de faire usage de ses nouveaux missiles hypersoniques. Il rend ainsi un peu plus concrète la menace d'une guerre nucléaire en Europe.
Surnommé « Satan 2 » par l'Otan, le dernier né des missiles balistiques russes devrait bientôt être opérationnel. Il est présenté par le président Vladimir Poutine comme étant unique au monde, sans limites en matière de portée.
L'un est calculateur au sang froid, l'autre tribun exalté. Mais les présidents russe et turc ont en partage leur aversion de l'Occident et leur soif de pouvoir. Héritiers d'empires rivaux, tous deux tirent parti de leur relation. Même si Moscou n'apprécie guère les intrusions d'Ankara dans le...
Quatre jours après l’accident d’un sous-marin russe qui a coûté la vie à quatorze membres de l’équipage, Moscou continue à garder un silence obstiné sur les circonstances qui entourent l’incendieau large de la base militaire de Severomorsk, dans l'Arctique. Ce site, à quelques...
Moscou (AFP) - Davos sans vodka ni caviar? Si la Russie menace de boycott le grand raout de l'économie mondiale, sa présence un temps incontournable, voire tapageuse, s'est en réalité faite déjà bien plus discrète, sanctions et ralentissement économique obligent.<...>
Aux yeux des dirigeants russes, la France est toujours considérée comme une opportunité. Peu importe le pseudo-virage de Moscou vers la Chine, son obsession persistante pour les Etats-Unis, les tapes dans le dos (et les coups de poignard) de Vladimir Poutine à son "bon ami" Erdogan ou...
"Ce devrait être du grand spectacle militaire : si l'on en croit le ministère russe de la Défense, pas moins de 1500 parachutistes devraient être largués samedi dans la région de Pskov, frontalière de l'Estonie et de la Lettonie."