Cop 28 chez les rois du pétrole
La Cop 28 débute ce jeudi 30 décembre à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Pour cette édition, deux thèmes vont être particulièrement débattus : le financement des dégâts causés par le dérèglement climatique, en particulier dans les pays en développement ; et la sortie des énergies fossiles.
Paradoxal, quand le président de la Cop 28, Sultan al-Jaber, aurait cherché à profiter de sa fonction pour conclure des marchés au profit de sa compagnie pétrolière Adnoc. Mais en matière de double discours, il y a de la concurrence. Ainsi, les pays du G20, censés être moteurs sur le sujet du climat, ont accordé en 2022 un niveau record de subventions aux combustibles fossiles, à près de 1 300 milliards de dollars, soit deux fois plus qu’en 2021. Les géants du pétrole semblent donc faire autant partie du problème que de la solution. Dès lors, peut-on leur faire confiance ?
Les pays producteurs d'hydrocarbures du Moyen-Orient étaient jusqu'à présent sur la défensive, mais ils sont désormais prêts à s'engager dans des objectifs fermes de décarbonation, avec l'horizon fixé à 2050 pour les Émirats arabes unis, Marc-Antoine Eyl Mazzega
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